Abidjan- L'université, symbole emblématique de l'instruction et de la réflexion critique, se doit d'incarner un havre de paix où s'épanouissent les intelligences et où s'exprime, dans le respect le plus absolu, la pluralité des opinions, a déclaré le directeur de cabinet du ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Arsène Kobéa, le mardi 10 décembre 2024 à Abidjan Cocody.
Il présidait, au nom du ministre Adama Diawara, la 7ème édition de la Journée nationale de la non-violence en milieu universitaire placée sous le thème : "Quelles responsabilités des acteurs dans le processus de pacification du milieu universitaire ?".
« Puisse cette commémoration s'élever au-delà d'une simple formalité protocolaire pour marquer l'aube d'un engagement ferme de tous. Ensemble, nous devons bâtir un système d'enseignement supérieur plus crédible et compétitif, propice à l'éclosion des talents en vue de l'émergence d'une élite intellectuelle apte à relever les défis complexes inhérents à un développement durable de notre nation », a dit le directeur de cabinet.
Aux étudiants, Arsène Kobéa a demandé d'être les locomotives conduisant notre nation vers des horizons radieux, les artisans passionnés du progrès et du bien-être des citoyens : « Que votre engagement soit le ferment d'une renaissance intellectuelle, le socle sur lequel s'établira l'édifice de notre prospérité future ».
Cette cérémonie a été marquée par une conférence inaugurale prononcée par Simplice Yodé Dion Professeur titulaire en philosophie politique et vice-président de l'université Félix Houphouët-Boigny, sur le thème "Quels usages des cultures et civilisations ancestrales ivoiriennes dans la pacification de l'espace universitaire ?".
Dans son intervention, Prof. Simplice Yodé Dion a exhorté les étudiants à être des « étudiants nouveaux », ceux qui cultivent « un esprit de dialogue, de non-violence, de communauté et de partage au sein de l'université qui est une école de la vie et pour la vie ».
