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Société Publié le jeudi 12 décembre 2024 | AIP

Plus de quatre millions de personnes ont bénéficié d'une évaluation nutritionnelle en 2024

Abidjan- Au total 4,190 millions de personnes ont bénéficié d’une évaluation nutritionnelle de juillet à septembre 2024 dans le cadre du projet de renforcement du système d’Information en nutrition (EC-NIS), mis en œuvre par le ministère de la Santé, de l’Hygiène Publique et de la Couverture maladie universelle à travers le Programme national de nutrition (PNN), avec l’appui technique de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et de Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF).


Le Comité de pilotage de ce projet qui couvre cinq pays à savoir la Côte d’Ivoire, l’Éthiopie, la Zambie, l’Ouganda et le Laos s'est réuni mercredi 11 décembre 2024 pour évaluer les acquis et tracer les perspectives du projet.


Cette initiative lancée en 2020 avec le soutien financier de l'Union Européenne, vise à améliorer la qualité, la disponibilité et l’utilisation des données nutritionnelles pour orienter les politiques et programmes en faveur du bien-être des populations.


Ainsi, en Côte d’Ivoire parmi les personnes bénéficiaires de l'évaluation nutritionnelle, 44 118 cas de malnutrition aiguë modérée, ont été decélés, 13 956 cas de malnutrition aiguë sévère sans complication enregistrés et 2 018 cas de malnutrition aiguë sévère avec complication ont été dépistés et pris en charge.


Ces données reflètent l’impact tangible des efforts conjoints du gouvernement et de ses partenaires pour améliorer l’état nutritionnel des populations les plus vulnérables. Elles sont indispensables pour évaluer les progrès, identifier les besoins prioritaires et orienter efficacement les interventions en matière de nutrition, tout en renforçant la redevabilité vis-à-vis des communautés bénéficiaires.


En Côte d’Ivoire, le Projet EC-NIS continue de représenter une avancée majeure dans la lutte contre la malnutrition en mettant à disposition des données fiables et en renforçant la capacité des acteurs locaux à utiliser ces informations pour améliorer les conditions de vie des populations.


La chef de section nutrition à l' Unicef, Anne Sophie Le Dain, a réaffirmé la nécessité de pérenniser les acquis et assurer l’utilisation des données en temps réel pour la prise de décision.

La rencontre du Comité de pilotage s’inscrit dans un effort de plaidoyer pour renforcer la visibilité des actions du projet et sensibiliser sur l’importance de disposer de données nutritionnelles fiables.


La malnutrition reste un défi mondial majeur, particulièrement en Afrique, où plus de 80 % des enfants souffrant de retard de croissance vivent. Selon les estimations du groupe inter institutions UNICEF-OMS-Banque Mondiale, des efforts plus intensifs sont nécessaires pour atteindre l’objectif de réduire le nombre d’enfants souffrant de retard de croissance à 89 millions d’ici 2030, a souligné le directeur Coordonnateur du PNN, Dr René Oka.


tad/tm

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