Agboville, L’ONG "Femme en action" a initié une rencontre avec des psychologues pour « soigner » une vingtaine de survivantes de Violences basées sur le genre (VBG) à Agboville, dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les violences à l’égard des femmes et des filles.
« L’activité au centre Kaba Yaya Fofana de l’ONG Femmes en action représente pour nous, la dernière étape d’une série d’activités que nous avons menées dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les VBG. Il est question que les psychologues que nous avons fait venir d’Abidjan, échangent, écoutent, renforcent et soignent sans moyens médicaux, ces survivantes à travers l’écoute parce qu’elles en ont besoin », a indiqué dimanche 15 décembre 2024, la présidente de l’ONG Femme en action, Irad Gbazalé.
Cette journée d’écoute dénommée « Atelier psycho-culinaire: saveur de résilience », a été associée à la cuisine pour permettre, selon Mme Gbazalé, aux femmes de se retrouver dans leur milieu pour qu’elles puissent partager ensemble, « leurs histoires, leur quotidien, leur souffrance, leur douleur ».
« Depuis trois années que nous expérimentons cela, le retour que nous avons de ces survivantes des VBG est satisfaisant. Autour de la cuisine, c’est plus relax, c’est véridique, c’est motivant et cela permet d’aller de l’avant », a-t-elle soutenu.
La coordinatrice du Collectif des activistes de Côte d’Ivoire (CACI), Éva Helena Amegboh, a signifié que la cuisine a été associée à la psychologie dans la lutte contre les VBG « parce que cuisiner est un peu thérapeutique et nous voulons leur montrer qu’elles ne sont pas seules ».
Cette rencontre a été organisée en collaboration avec le CACI, Engender Health et ODAS.
(AIP)
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