Le Premier ministre ivoirien, Robert Beugré Mambé est arrivé dans la soirée du dimanche 26 janvier 2025 à Dar es Salaam, Tanzanie où il doit prendre part ce lundi à un sommet de chefs d'Etat et de gouvernement africains sur l'énergie. Robert Beugré Mambé à sa descente d'avion a souligné l'urgence d'électrifier le continent.
Selon lui, près de 600 millions d'Africains sont encore privés d'accès à l'électricité et Côte d'Ivoire, sous la direction du Président Alassane Ouattara, s'est positionnée comme un leader en matière d'électrification en Afrique.
Le Premier ministre a expliqué que le pays avait été sélectionné parmi les quinze pays africains pour présenter lors de ce sommet son modèle de déploiement de l'électricité, présentant ainsi son expertise dans le domaine.
Selon le premier ministre, les clés du succès ivoirien reposent sur notamment la vision du Président Ouattara de faire de l'accès à l'électricité un pilier du développement du pays, de la mise en place des mécanismes innovants pour étendre le réseau électrique et le rendre accessible aux populations, notamment dans les zones rurales. Il a également relevé la diversification des sources d'énergie; le pays s'est engagé dans une transition énergétique en développant des sources d'énergie renouvelables, afin de réduire sa dépendance aux énergies fossiles et de préserver l'environnement.
En outre, le Premier ministre ivoirien a réaffirmé l'engagement de son pays à continuer de jouer un rôle moteur dans l'électrification de l'Afrique. Il a souligné l'importance de travailler en collaboration étroite avec les partenaires internationaux, tels que la Banque mondiale et la Banque africaine de développement, pour atteindre cet objectif ambitieux.
"L'accès à l'électricité est un enjeu majeur pour le développement de l'Afrique. Il est essentiel pour stimuler la croissance économique, améliorer les conditions de vie des populations et favoriser l'industrialisation", a estimé le premier ministre.
"C'est pourquoi les chefs d'État, a-t-il conclu, ont trouvé nécessaire de se réunir avec la Banque mondiale et la Banque africaine de développement pour affirmer leur volonté de sortir de cette situation."
Rk