Sous les encouragements de son coach sportif, l'enfant que nous appellerons Herman pour protéger son anonymat, apprend le lancer de poids.
"Tu es prêt ? tu peux le faire." peut-on entendre.
Ses mains tremblent, mais son sourire éclate lorsqu'il réussit son premier lancer. À la pouponnière de Dabou, le sport est plus qu'un jeu : c'est une victoire sur le handicap.
"la pratique du sport apporte un plus à ces enfants. Avec les activités physiques, ceux qui ont des infirmités ont commencé à avoir les jambes dégourdies. Nous travaillons sur les articulations et développons la confiance en soi", explique Dominique Kouassi, agent de sport.
La pouponnière accueille 107 enfants atteints de handicaps lourds. Deux fois par semaine, les pensionnaires participent à des activités sportives : jeux de pétanque, basketball, volleyball, athlétisme etc.
La structure d'accueil veut faire de ces enfants des champions nationaux et paralympiques. Lors des compétitions nationales, les pensionnaires de l'établissement ont déjà glané des médailles d'or et de bronze.
"Nous avons décidé d'accorder plus d'importance au sport depuis que deux de nos pensionnaires ont été championnes d'athlétisme et de bocce lors d'une compétition nationale" confie Korotoum Ouattara, directrice de l'établissement.
Outre les activités sportives, certains d'entre eux apprennent un métier dès l'adolescence, en fonction de leurs capacités.
La pouponnière de Dabou, établissement sous tutelle du ministère de la Femme, de la Famille et de l'Enfant, témoigne de l'engagement du gouvernement à offrir à tous les enfants, sans exception, les mêmes opportunités en matière d'éducation, de santé, épanouissement et de protection sociale.
CICG
