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Société Publié le jeudi 13 février 2025 | AIP

Le PNUD appelle à une mobilisation urgente face à biodiversité en péril en Côte d’Ivoire

© AIP Par DR
Le PNUD appelle à une mobilisation urgente face à biodiversité en péril en Côte d’Ivoire

Abidjan – Le représentant résident adjoint du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), Olivier Gaël, a alerté jeudi 13 février 2025 à Abidjan, sur la menace de la biodiversité exceptionnelle, essentielle à l’équilibre des écosystèmes et au bien-être des populations, qu’abrite la Côte d’Ivoire.


S’exprimant lors de l’atelier de validation du plan de travail 2025-2026 de la plateforme IPBES en Côte d’Ivoire, couplé au lancement du réseau BES-Net II, il a souligné l’urgence d’une action concertée pour sauvegarder cette richesse confrontée aujourd’hui par la prolifération des espèces exotiques. « D’ici 2050, malgré le changement climatique, ces espèces envahissantes continueront de s’étendre si des mesures concrètes ne sont pas prises immédiatement », a-t-il averti.


Le projet BES-Net II, financé par l’Initiative internationale pour le climat (IKI) du gouvernement allemand, vise à intégrer les évaluations de l’IPBES dans les politiques publiques et les initiatives locales. Il repose sur trois axes : l’intégration des enjeux de biodiversité dans les stratégies nationales, la sensibilisation et l’implication des acteurs clés – notamment les jeunes, les femmes et les communautés locales – ainsi que la mobilisation de financements pour une gestion durable de la biodiversité.


Le chef de mission adjoint de l’ambassade d’Allemagne en Côte d’Ivoire, Mathias Klein, a rappelé que les espèces exotiques envahissantes constituent l’un des principaux moteurs de l’extinction des espèces à travers le monde. Il a insisté sur la nécessité d’une coopération internationale pour enrayer ce phénomène.


La directrice générale de l’Environnement, Dr N’tain Jeanne, a souligné l’ampleur du défi en Afrique de l’Ouest, et particulièrement en Côte d’Ivoire, où les forêts regorgent d’une biodiversité unique. « 60 % des extinctions d’espèces dans le monde sont liées à cette menace. Ces chiffres sont alarmants et appellent à une action immédiate », a-t-elle déclaré, rappelant la responsabilité du pays, membre de la Convention des Nations Unies sur la biodiversité depuis 1994, dans la protection de cet héritage naturel vital.



gak/kp

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