Abidjan– Le président de l’Organisation jeunesse africaine pour la liberté et la démocratie (JALIDE), Kéita Aboulaye représentant la Côte d’Ivoire à la 55ème assemblée générale de la Fédération internationale des jeunesses libérales, a présenté mardi 5 mai 2025 à Sarajevo en Bosnie, lors d’un panel, « La Justice transitionnelle : Cas de la Côte d’Ivoire – Contexte, Enjeux et Perspectives ».
M. Kéita a exposé les mécanismes mis en place après la crise post-électorale de 2010-2011.
Le panel dirigé par la sénatrice nénéerlandaise, Fatimazahra Belhirch, a mis en lumière les défis de la justice transitionnelle en Côte d’Ivoire.
M. Kéita a rappelé trois crises majeures ayant touché le pays, notamment le coup d’État de 1999, la crise armée de 1999 à 2002, et les violences post-électorales de 2010-2011, qui ont fait plusieurs victimes.
Il a souligné les efforts de réconciliation, notamment à travers la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR) et la Commission nationale pour la réconciliation et l’indemnisation des Victimes (CONARIV), ainsi que la création de ministères dédiés à la cohésion sociale. Ces initiatives ont permis d’identifier 316 000 victimes et de promouvoir le dialogue.
Le président de la JALIDE a également noté que, malgré les défis persistants, la Côte d’Ivoire a enregistré une croissance de plus de 6% grâce à un engagement fort en faveur de la paix et de l’État de droit. Il a appelé les jeunes Libéraux du monde à soutenir ces efforts face à la montée du populisme et du terrorisme en Afrique de l’Ouest.
« La jeunesse est le levier fondamental pour la paix et la résilience démocratique », a-t-il conclu.
Cette assemblée a été une plateforme cruciale pour le réseautage et la collaboration entre jeunes leaders libéraux à l’échelle mondiale.
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