La Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI), en partenariat avec le Pacte Mondial des Nations Unies, a procédé ce mercredi à la clôture de la 6e session du programme de renforcement des capacités sur la durabilité d’entreprise, dénommée '' Fondements de la Durabilité d’Entreprise – 2e édition '', organisée sous le thème : '' Le reporting sur la durabilité au service de la transformation des entreprises africaines ''.
L’initiative vise à accompagner les entreprises privées dans l’adoption de pratiques durables, responsables et alignées sur les standards internationaux, notamment les 10 principes du Pacte Mondial et les 17 Objectifs de Développement Durable (ODD).
Cette 6e session a permis aux participants de renforcer leurs connaissances sur les thématiques essentielles liées à la durabilité, notamment l’égalité hommes-femmes, les droits humains, le travail décent et le changement climatique.
Les échanges ont particulièrement porté sur le reporting de durabilité, un levier stratégique permettant aux entreprises de documenter leurs engagements, de mesurer leurs impacts, et d’accéder plus facilement aux marchés réglementés et aux financements responsables.
Dominique Kadja, Directeur Pays du Pacte Mondial des Nations Unies en Côte d’Ivoire, a rappelé l’importance de cette approche. '' La durabilité des entreprises désigne la capacité à exercer ses activités de manière responsable, équilibrée et à long terme, en intégrant les piliers économique, social et environnemental'', a-t-il expliqué.
Au cours de cette session, les participants ont été outillés sur les étapes d’élaboration d’un rapport de durabilité et sur les indicateurs de performance en matière de gouvernance, tels que la part des femmes dans les conseils d’administration, la représentation des jeunes de moins de 30 ans, et celle des administrateurs de plus de 50 ans.
D’autres sujets ont également été abordés, notamment la lutte contre la corruption en entreprise et l’importance de l’engagement du top management, à travers le rôle clé du CEO dans la mise en œuvre d’une stratégie durable.
'' Il faut communiquer sur le progrès. Le CEO doit s’engager et porter la stratégie avec ses collaborateurs '', a insisté Dominique Kadja.
M. Kadja a par ailleurs évoqué la construction d’un réseau national d’entreprises durables, composé de structures de taille moyenne ou petite, tant locales qu’internationales, désireuses de s’aligner sur les principes du Pacte Mondial.
Il a appelé à une triple dynamique d’action notamment l’engagement formel du CEO en faveur de la durabilité, la communication structurée à travers des rapports accessibles et le développement de partenariats et l’adhésion à un écosystème responsable.
Au cours de la session les représentants de la CGECI ont salué l’implication des participants et réaffirmé leur engagement à poursuivre les efforts de sensibilisation auprès des entreprises privées ivoiriennes, en vue de contribuer à un développement économique plus inclusif, éthique et durable.
EA
