Le président de la Haute autorité pour la bonne gouvernance (HABG), Epiphane Zoro Bi Ballo, a réaffirmé l’engagement de la Côte d’Ivoire pour une gouvernance appuyée sur des données fiables, lors de la deuxième Conférence mondiale sur l’exploitation des données pour la mesure de la corruption, organisée du 2 au 4 décembre 2025 au siège des Nations unies, à New York, indique une note transmise à l’AIP.
M. Zoro Bi Ballo a rappelé que la lutte contre la corruption reste une priorité nationale. Selon lui, les réformes engagées depuis 2013 ont permis une progression du score du pays à l’indice de perception de la corruption, passé de 27/100 à 45/100 entre 2013 et 2024, et une amélioration du rang mondial de la 136ᵉ à la 69ᵉ place. La Côte d’Ivoire vise un score d’au moins 50/100 dans les cinq prochaines années.
Le président de la HABG a cité plusieurs initiatives en cours, dont la cartographie des secteurs à risque, l’évaluation du système d’intégrité, l’élaboration d’un indice national et de sous-indices de gouvernance, ainsi que le lancement d’une enquête nationale de mesure de la corruption auprès des ménages et entreprises.
Il a également évoqué les réformes institutionnelles et technologiques concernant le renforcement des prérogatives de la HABG, la digitalisation de l’administration, la dématérialisation des marchés publics et la modernisation des systèmes fiscal et douanier. La bonne gouvernance constitue l’un des axes du Plan national de développement 2021-2025.
Au plan international, la Côte d’Ivoire salue les avancées liées à la mise en œuvre des principes de Vienne et l’émergence d’outils tels que le tableau de bord digital mondial anticorruption, destinés au suivi des politiques publiques.
M. Zoro Bi Ballo a exprimé sa reconnaissance au PNUD, à l’ONUDC et à l’IACA pour l’organisation de la rencontre, avant d’appeler à un renforcement de la coopération technique et statistique en soutien aux pays en développement dans leurs efforts de lutte contre la corruption.
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