Chronologie Publié le lundi 4 décembre 2017
Le gouvernement ivoirien va investir 21 milliards de F CFA de 2018 à 2020 pour réduire le taux d’infection de 2,6 à 1 %. L’annonce a été faite par le président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, à l’ouverture de la 19e Conférence Internationale sur le Sida et les Infections sexuellement transmissibles en Afrique (ICASA), ce lundi 4 décembre au Sofitel Hôtel Ivoire d’Abidjan. Le président ivoirien a indiqué que VIH/Sida est une problématique d’actualité en raison de son impact social négatif. Aussi, est-il est revenu sur les efforts consentis par son pays pour endiguer la pandémie. La contribution de la Côte d’Ivoire de 2013 à 2017 a été de 32 milliards de F CFA, a soutenu le président Ouattara. « Notre pays a été l’un des premiers en Afrique à s’être courageusement et résolument engagé contre le Sida. Dès 1987 par le développement d’une politique nationale de traitement des maladies opportunistes tuberculose, zona, hépatite. Et cette même année, la Côte d’Ivoire était l’un des quatre pays dans le monde à développer l’initiative ONUSIDA visant à améliorer l’accès aux médicaments par les personnes infectées ». Au niveau institutionnel, a-t-il poursuivi, « déjà en 2000, un ministère spécifiquement dédié à la lutte contre le Sida a été mis en place. Et lorsque j’ai pris la gestion de mon pays en 2011, j’ai immédiatement regroupé la santé et la lutte contre le Sida dans un seul et même ministère pour montrer ainsi mon engagement des questions relatives au Sida dans le système global de santé. Car les ramifications sont là et les scientifiques l’ont démontrées. J’ai présidé chaque année, les conseils nationaux de lutte contre le Sida ».
Le chef de l’État a enfin salué les partenaires techniques et financiers qui ont de tout temps accompagné la Côte d’Ivoire dans la lutte contre le VIH/Sida que sont notamment le PEPFAR, l’USAID, l’UNICEF, l’UNFPA, L’OMS, la Banque mondiale « qui ont maintenu leur niveau de financement ». Lire l'article