Après Abidjan, la police militaire, spécialisée dans la lutte contre les militaires indélicats, a été installée hier mercredi 1er février 2012 à l’état-major des Frci de Bouaké. Et ce, en présence du préfet de région, Aka Konin et du représentant du chef d’état-major général des Frci.
«La police militaire n’est pas créée contre nous-mêmes. Mais contre les brebis égarées en notre sein », a d’entrée de jeu spécifié Koné Zakaria, premier responsable de cette police militaire. Pour l’ex-homme fort de Séguéla, cette unité ne peut-être forte que par la cohésion entre les militaires. « Chers frères d’armes, je vous demande qu’il y ait la cohésion entre nous. Et cette police militaire est composée de gendarmes, de policiers et de militaires. On compte sur vous », a-t-il précisé. Si pour Zakaria Koné l’installation d’une police militaire semble nécessaire, la portée des actions est la plus importante. « Le plus important, c’est le résultat. Et je sais que tout le monde en Côte d’Ivoire attend ce résultat. Je fais confiance à tous ceux qui appartiendront à cette unité », a-t-il souligné. Pour le commandant de la 3ème région militaire de Côte d’Ivoire, Lanciné Fofana, l’installation de la police militaire est un véritable réconfort. « Il est question d’extirper de nos rangs, tout individu qui n’a pas le droit de porter une arme ou une tenue militaire », a-t-il déclaré. Quant au colonel Chérif Moussa, représentant le chef d’état-major des Frci, il a dénoncé la faiblesse et le laxisme dans leur pratique. «Nous avons été stoppés dans notre élan, par des incidents quelque peu regrettables », a-t-il soutenu. Faisant ainsi allusion aux événements survenus à Vavoua, Dabou, Sikensi et ailleurs. Le colonel Chérif Moussa a négocié le concours des populations dans le cadre d’une parfaite collaboration entre les forces de l’ordre et celles-ci. « L’efficacité de toute troupe repose sur les renseignements. Les policiers ont beau être puissants, ils ne peuvent pas savoir tout ce qui se passe en même temps à Dar-es-Salam ; à Brobo ou à M’bahiakro. Nous demandons instamment le concours de la population. Il faut qu’il y ait une synergie, une parfaite collaboration entre la population et son armée et une franche collaboration entre la population et sa police», a souhaité le représentant du général Soumaïla Bakayoko.
Bosco de Paré
«La police militaire n’est pas créée contre nous-mêmes. Mais contre les brebis égarées en notre sein », a d’entrée de jeu spécifié Koné Zakaria, premier responsable de cette police militaire. Pour l’ex-homme fort de Séguéla, cette unité ne peut-être forte que par la cohésion entre les militaires. « Chers frères d’armes, je vous demande qu’il y ait la cohésion entre nous. Et cette police militaire est composée de gendarmes, de policiers et de militaires. On compte sur vous », a-t-il précisé. Si pour Zakaria Koné l’installation d’une police militaire semble nécessaire, la portée des actions est la plus importante. « Le plus important, c’est le résultat. Et je sais que tout le monde en Côte d’Ivoire attend ce résultat. Je fais confiance à tous ceux qui appartiendront à cette unité », a-t-il souligné. Pour le commandant de la 3ème région militaire de Côte d’Ivoire, Lanciné Fofana, l’installation de la police militaire est un véritable réconfort. « Il est question d’extirper de nos rangs, tout individu qui n’a pas le droit de porter une arme ou une tenue militaire », a-t-il déclaré. Quant au colonel Chérif Moussa, représentant le chef d’état-major des Frci, il a dénoncé la faiblesse et le laxisme dans leur pratique. «Nous avons été stoppés dans notre élan, par des incidents quelque peu regrettables », a-t-il soutenu. Faisant ainsi allusion aux événements survenus à Vavoua, Dabou, Sikensi et ailleurs. Le colonel Chérif Moussa a négocié le concours des populations dans le cadre d’une parfaite collaboration entre les forces de l’ordre et celles-ci. « L’efficacité de toute troupe repose sur les renseignements. Les policiers ont beau être puissants, ils ne peuvent pas savoir tout ce qui se passe en même temps à Dar-es-Salam ; à Brobo ou à M’bahiakro. Nous demandons instamment le concours de la population. Il faut qu’il y ait une synergie, une parfaite collaboration entre la population et son armée et une franche collaboration entre la population et sa police», a souhaité le représentant du général Soumaïla Bakayoko.
Bosco de Paré

