Défenseur des droits de l’Homme et chargé de la promotion du programme de gouvernement du président Alassane Ouattara, en France, Diomandé Adama est le président de ADDL (Association pour la défense de la démocratie et des libertés). A la faveur de la visite d’Etat du Président de la République, il s’est prononcé sur le processus de réconciliation nationale.
Que peut-on retenir du voyage du chef de l’Etat à Paris ?
C’est une fierté pour nous les Africains puisque le président de la République a été accueilli en France avec rang d’un chef d’Etat de grande puissance. Ça fait honneur à tous les Africains. Et le fait d’ouvrir la Côte d’Ivoire au monde après une crise aussi forte, c’est un grand signe. Maintenant, il faut la réelle réconciliation. Et il faut aussi que les Ivoiriens bonifient leur mental pour attaquer ce changement. C’est vrai qu’il y a des choses qui ne sont pas encore rentrées dans l’ordre, mais il faut se donner le temps. Et ceux qui sont à la tâche, doivent montrer l’exemple. Le président ne peut pas être 25 ministres à la fois, tout le monde doit suivre son programme de gouvernement et sa manière de faire. Pour le moment, il y a des difficultés, mais nous espérons qu’au prochain gouvernement, ces erreurs seront corrigées.
Le Chef de l’Etat a tendu la main au MEDEF français et il s’est engagé à rehausser l’image de l’école, à lutter contre l’impunité et à relever le défi de la démocratie…
C’est une très bonne chose puisque la relation entre la Côte d’Ivoire et la France est une relation solide. Une entreprise française qui va s’installer en Côte d’Ivoire génère beaucoup de bénéfices sur l’ensemble des populations. Ce qui n’est pas souvent le cas des entreprises chinoises. C’est un bon geste, surtout que moi je vis en France. Donc, l’ouverture que le président de la République est en train de créer, permettra de faciliter la réconciliation nationale. Et c’est pour cela que je regrette l’attitude du pouvoir sortant qui ne veut pas faciliter la réconciliation. Les rancœurs, les blessures, certes, il y en a eu de part et d’autre, mais nous devons construire une nation, car les hommes passent, le pays reste, et c’est ce qui est plus important. Les vainqueurs doivent savoir qu’ils doivent forcément composer avec les vaincus. Raison pour laquelle, je demande au camp présidentiel de composer avec les vaincus.
Le samedi 21 janvier 2012, le meeting du FPI à Yopougon n’a pu se tenir. En tant que défenseur des droits de l’Homme, quel commentaire faites-vous ?
Je regrette et je condamne l’interruption du meeting du FPI. Je regrette qu’il y ait eu mort d’homme à ce meeting. Mais en toute chose, quand on est responsable politique, on gère les rancunes personnelles pour sauver l’intérêt du pays. Le FPI est toujours dans la revanche. Ses militants veulent tout bloquer pour salir l’action du Président Ouattara. Et cela doit être contré d’une manière noble. Nous ne devons pas recopier ce qu’on nous a fait par le passé. Il faut éviter de tomber dans la provocation et l’erreur. Mais, je pense qu’une telle manifestation sous Gbagbo, aurait plusieurs dizaines de morts. Je regrette le seul mort qu’il y a eu et je regrette que les militants du FPI aient été tabassés au cours de ce meeting. Le gouvernement doit prochainement prendre les dispositions nécessaires pour assurer la démocratie dans notre pays. J’exhorte tous les Ivoiriens à aller à la réconciliation. Je souhaite que le Président Banny arrive à réconcilier les Ivoiriens à travers un schéma clair.
Réalisé par Dosso Villard
Que peut-on retenir du voyage du chef de l’Etat à Paris ?
C’est une fierté pour nous les Africains puisque le président de la République a été accueilli en France avec rang d’un chef d’Etat de grande puissance. Ça fait honneur à tous les Africains. Et le fait d’ouvrir la Côte d’Ivoire au monde après une crise aussi forte, c’est un grand signe. Maintenant, il faut la réelle réconciliation. Et il faut aussi que les Ivoiriens bonifient leur mental pour attaquer ce changement. C’est vrai qu’il y a des choses qui ne sont pas encore rentrées dans l’ordre, mais il faut se donner le temps. Et ceux qui sont à la tâche, doivent montrer l’exemple. Le président ne peut pas être 25 ministres à la fois, tout le monde doit suivre son programme de gouvernement et sa manière de faire. Pour le moment, il y a des difficultés, mais nous espérons qu’au prochain gouvernement, ces erreurs seront corrigées.
Le Chef de l’Etat a tendu la main au MEDEF français et il s’est engagé à rehausser l’image de l’école, à lutter contre l’impunité et à relever le défi de la démocratie…
C’est une très bonne chose puisque la relation entre la Côte d’Ivoire et la France est une relation solide. Une entreprise française qui va s’installer en Côte d’Ivoire génère beaucoup de bénéfices sur l’ensemble des populations. Ce qui n’est pas souvent le cas des entreprises chinoises. C’est un bon geste, surtout que moi je vis en France. Donc, l’ouverture que le président de la République est en train de créer, permettra de faciliter la réconciliation nationale. Et c’est pour cela que je regrette l’attitude du pouvoir sortant qui ne veut pas faciliter la réconciliation. Les rancœurs, les blessures, certes, il y en a eu de part et d’autre, mais nous devons construire une nation, car les hommes passent, le pays reste, et c’est ce qui est plus important. Les vainqueurs doivent savoir qu’ils doivent forcément composer avec les vaincus. Raison pour laquelle, je demande au camp présidentiel de composer avec les vaincus.
Le samedi 21 janvier 2012, le meeting du FPI à Yopougon n’a pu se tenir. En tant que défenseur des droits de l’Homme, quel commentaire faites-vous ?
Je regrette et je condamne l’interruption du meeting du FPI. Je regrette qu’il y ait eu mort d’homme à ce meeting. Mais en toute chose, quand on est responsable politique, on gère les rancunes personnelles pour sauver l’intérêt du pays. Le FPI est toujours dans la revanche. Ses militants veulent tout bloquer pour salir l’action du Président Ouattara. Et cela doit être contré d’une manière noble. Nous ne devons pas recopier ce qu’on nous a fait par le passé. Il faut éviter de tomber dans la provocation et l’erreur. Mais, je pense qu’une telle manifestation sous Gbagbo, aurait plusieurs dizaines de morts. Je regrette le seul mort qu’il y a eu et je regrette que les militants du FPI aient été tabassés au cours de ce meeting. Le gouvernement doit prochainement prendre les dispositions nécessaires pour assurer la démocratie dans notre pays. J’exhorte tous les Ivoiriens à aller à la réconciliation. Je souhaite que le Président Banny arrive à réconcilier les Ivoiriens à travers un schéma clair.
Réalisé par Dosso Villard