En marge de la sixième conférence annuelle du karité de l’Alliance Mondiale du Karité qui se déroulera du 23 au 27 avril 2O12 à Cotonou, au Bénin, l’APEXCI (Agence pour la promotion des exportations de Côte d’Ivoire), en collaboration avec l’USAID West Africa Hub, a tenu une réunion des opérateurs du secteur karité de Côte d’Ivoire. C’était à l’hôtel Ibis d’Abidjan-Plateau.
Pour Peter Lovett, expert en karité, la chaîne de l’industrie de karité n’est pas développée en Côte d’Ivoire et il importe de l’organiser au mieux. Vu l’intérêt sans cesse croissant au niveau mondial, le prix du beurre de karité à l’international a augmenté de 50% en 2006. «Je suis passé à Abidjan plusieurs fois, mais je n’ai jamais entendu parler de karité. Nous nous sommes rendu compte que cette industrie est désorganisée. Ce qui nous a amené à créer l’alliance globale de karité. Le beurre de karité est un ingrédient très important qu’on peut utiliser dans l’industrie du cosmétique mais aussi dans la confiserie», a-t-il indiqué. Il s’agit, à partir de cette réunion, de faire la promotion de cette spéculation mais aussi son plaidoyer, car la commercialisation permet aux acteurs du monde rural, surtout les femmes, de se prendre en charge. Comme l’atteste une étude de l’USAID réalisée en 2010 : «pour chaque millier de USD (1000$) de karité vendu au départ de l’exploitation, un revenu des ménages additionnels de 1.580$ est généré dans l’économie locale. D’où la nécessité d’axer l’objectif majeur de la rencontre de Cotonou sur la tryptique population, planète et profit. «Si nous considérons qu’une femme récolte environ 85kg de noix sèches, on se rend compte que l’activité occupe au moins 14 millions de femmes mais celles-ci ne sont pas visibles», a-t-il constaté. Pour lui, il convient d’impulser la production du beurre de karité en Côte d’Ivoire. «C’est un produit miracle qui n’est pas suffisamment connu, plus il est connu, plus il sera demandé, c’est pourquoi nous avons créé l’Alliance globale du karité. Notre vision, c’est d’améliorer son accès au marché international. Si vous accroissez la visibilité du karité, les gens auront la curiosité de savoir ce qu’est le karité. Et avec la qualité, il y a beaucoup plus de marges qui pourraient être partagées par les acteurs», a souligné Roger Brou, directeur de la plateforme commerciale ouest-africaine de l’USAID. Le secrétariat de l’Alliance Mondiale du Karité est situé dans les locaux de l’USAID Trade Hub. Depuis 2007, le trade hub a facilité plus de 110 millions de dollars U.S d’exportations de l’Afrique de l’Ouest vers les marchés internationaux.
K.Hyacinthe
Pour Peter Lovett, expert en karité, la chaîne de l’industrie de karité n’est pas développée en Côte d’Ivoire et il importe de l’organiser au mieux. Vu l’intérêt sans cesse croissant au niveau mondial, le prix du beurre de karité à l’international a augmenté de 50% en 2006. «Je suis passé à Abidjan plusieurs fois, mais je n’ai jamais entendu parler de karité. Nous nous sommes rendu compte que cette industrie est désorganisée. Ce qui nous a amené à créer l’alliance globale de karité. Le beurre de karité est un ingrédient très important qu’on peut utiliser dans l’industrie du cosmétique mais aussi dans la confiserie», a-t-il indiqué. Il s’agit, à partir de cette réunion, de faire la promotion de cette spéculation mais aussi son plaidoyer, car la commercialisation permet aux acteurs du monde rural, surtout les femmes, de se prendre en charge. Comme l’atteste une étude de l’USAID réalisée en 2010 : «pour chaque millier de USD (1000$) de karité vendu au départ de l’exploitation, un revenu des ménages additionnels de 1.580$ est généré dans l’économie locale. D’où la nécessité d’axer l’objectif majeur de la rencontre de Cotonou sur la tryptique population, planète et profit. «Si nous considérons qu’une femme récolte environ 85kg de noix sèches, on se rend compte que l’activité occupe au moins 14 millions de femmes mais celles-ci ne sont pas visibles», a-t-il constaté. Pour lui, il convient d’impulser la production du beurre de karité en Côte d’Ivoire. «C’est un produit miracle qui n’est pas suffisamment connu, plus il est connu, plus il sera demandé, c’est pourquoi nous avons créé l’Alliance globale du karité. Notre vision, c’est d’améliorer son accès au marché international. Si vous accroissez la visibilité du karité, les gens auront la curiosité de savoir ce qu’est le karité. Et avec la qualité, il y a beaucoup plus de marges qui pourraient être partagées par les acteurs», a souligné Roger Brou, directeur de la plateforme commerciale ouest-africaine de l’USAID. Le secrétariat de l’Alliance Mondiale du Karité est situé dans les locaux de l’USAID Trade Hub. Depuis 2007, le trade hub a facilité plus de 110 millions de dollars U.S d’exportations de l’Afrique de l’Ouest vers les marchés internationaux.
K.Hyacinthe