Dabou – Les populations de la région des Grands ponts (Jacqueville, Grand Lahou et Dabou), représentées par leurs élus, autorités coutumières ainsi que les membres du corps préfectoral, ont fait jeudi, à Dabou des propositions au cours de l’atelier de consultation sur le projet de déclaration de politique foncière rurale, en vue de contribuer à la sécurisation des terres.
« Le certificat foncier est trop cher. Ce coût prohibitif démotive les populations à aller vers la certification », a diagnostiqué le chef du village de Lopou, dans le département de Dabou, René Djedjmel Dibi, qui propose donc une baisse substantielle des sommes à payer, auquel cas « les plus riches vont prendre les terres de ceux qui sont pauvres’’, a-t-on relevé.
Pour le chef de Liboli, village du département de Grand Lahou, Kragbé Setchi Pierre, il faut ‘’une sensibilisation plus accrue’’ pour que les paysans soient mieux imprégnés de la procédure de sécurisation du foncier et ‘’conditionner la vente des terres au certificat foncier’’.
A la date du 16 mai 2016, seulement 2542 certificats fonciers ont été délivrés dont 183 à des femmes, a révélé le sous-directeur de la sécurisation foncière et du cadastre rural du ministère de l’Agriculture et du Développement rural (MINADER), N’Cho Xavier, qui a présenté le projet de déclaration de politique foncière rurale de la Côte d’Ivoire à l’assistance composée, entre autres, du préfet de région Kouakou Assoman, du député de Jacqueville, Yacé Laurette Demel, et du député-maire de Dabou, Sess Soukou.
‘’La gouvernance locale qui s’appuie sur les chefs traditionnels est très importante’’, a suggéré le président du Comité villageois de gestion foncière rurale (CVGFR) de Yowmidj, dans le département de Dabou, Nomel Meledj Cocody, qui a en outre proposé une subvention aux ¾ des frais d’établissement du certificat foncier.
Ces suggestions doivent figurer dans la mouture finale de la déclaration de politique foncière pour, de l’avis des participants, permettre d’apaiser les innombrables conflits qui mettent à mal la cohésion sociale et sont un frein à la promotion de l’investissement agricole.
Après Dimbokro et Dabou, la délégation de la direction du foncier rural qui pilote ce projet se rendra les 21 et 23 juin à Séguéla et Daloa, bouclant ainsi les 12 chefs-lieux de district retenus pour ces échanges, note-t-on.
(AIP)
kkp/akn/ask
« Le certificat foncier est trop cher. Ce coût prohibitif démotive les populations à aller vers la certification », a diagnostiqué le chef du village de Lopou, dans le département de Dabou, René Djedjmel Dibi, qui propose donc une baisse substantielle des sommes à payer, auquel cas « les plus riches vont prendre les terres de ceux qui sont pauvres’’, a-t-on relevé.
Pour le chef de Liboli, village du département de Grand Lahou, Kragbé Setchi Pierre, il faut ‘’une sensibilisation plus accrue’’ pour que les paysans soient mieux imprégnés de la procédure de sécurisation du foncier et ‘’conditionner la vente des terres au certificat foncier’’.
A la date du 16 mai 2016, seulement 2542 certificats fonciers ont été délivrés dont 183 à des femmes, a révélé le sous-directeur de la sécurisation foncière et du cadastre rural du ministère de l’Agriculture et du Développement rural (MINADER), N’Cho Xavier, qui a présenté le projet de déclaration de politique foncière rurale de la Côte d’Ivoire à l’assistance composée, entre autres, du préfet de région Kouakou Assoman, du député de Jacqueville, Yacé Laurette Demel, et du député-maire de Dabou, Sess Soukou.
‘’La gouvernance locale qui s’appuie sur les chefs traditionnels est très importante’’, a suggéré le président du Comité villageois de gestion foncière rurale (CVGFR) de Yowmidj, dans le département de Dabou, Nomel Meledj Cocody, qui a en outre proposé une subvention aux ¾ des frais d’établissement du certificat foncier.
Ces suggestions doivent figurer dans la mouture finale de la déclaration de politique foncière pour, de l’avis des participants, permettre d’apaiser les innombrables conflits qui mettent à mal la cohésion sociale et sont un frein à la promotion de l’investissement agricole.
Après Dimbokro et Dabou, la délégation de la direction du foncier rural qui pilote ce projet se rendra les 21 et 23 juin à Séguéla et Daloa, bouclant ainsi les 12 chefs-lieux de district retenus pour ces échanges, note-t-on.
(AIP)
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