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Société Publié le lundi 10 avril 2017 | APA

Bouaké: début de réhabilitation des feux tricolores saccagés lors des violences de juillet

© APA Par DR
Bouaké: début de réhabilitation des feux tricolores saccagés lors des violences de juillet
Bouaké (Côte d’Ivoire) - Un programme de réhabilitation des feux tricolores de Bouaké qui ont été saccagés en juillet dernier lors des manifestations de rue contre la vie chère a été lancé, samedi, dans cette ville du Centre-Nord ivoirien, a constaté APA sur place.

Ce programme de réhabilitation lancé par l’Ageroute concerne les feux tricolores des principales grandes artères de Bouaké, à savoir le rond-point central de la préfecture de police, et les différents carrefours de la poste, de la pharmacie Kodjo, du supermarché Sococé, du stade de la paix et du Centre hospitalier et universitaire (CHU).

C’est au total 8 lanternes piétonnes, 3 répartiteurs, 2 lanternes 322 et un radar qui seront remplacés au cours de cette opération en plus d’autres réparations telles que la reprise du câblage.

Apres avoir actionné le bouton de mise en marche des 4 grands feux du rond-point central de la préfecture de police, le maire de la commune Bouaké, Nicolas Youssouf Djibo a invité ses administrés à bannir dorénavant le vandalisme et la violence comme moyen d’expression, rappelant à cet effet que ‘’lorsque nous dégradons les infrastructures de notre ville nous reculons’’ alors que ‘’Bouaké a besoin d’avancer’’.

‘’Tous ces feux abimés (lors des événements de juillet 2016) ont provoqué une multitude d’accidents’’ dont certains ont même occasionné ‘’des pertes en vie humaine’’, a-t-il ensuite fait savoir avant de lancer, ‘’la colère ne sert à rien, on peut toujours trouver une solution à un problème’’ sans passer par les voies de la violence.

En 2016, plusieurs manifestations de protestation se sont transformées en de graves crises de trouble à l’ordre public à Bouaké, émaillées par de nombreuses destructions de biens dont le pic a été enregistré lors des événements contre la vie chère au mois de juillet dernier.

Plusieurs bâtiments administratifs, dont la préfecture de région, le siège du Conseil régional, le service des assiettes des impôts et du cadastre, l’agence régionale de NSIA Banque, l’agence principale de la SODECI et la CIE Dougouba avaient été pillés et saccagés par les manifestants.

CK/ls/APA
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