Abidjan (Côte d’Ivoire) - Des affrontements communautaires ont enregistré plusieurs centaines de personnes déplacées et de nombreux dégâts matériels dans la région de Guiglo, dans l’extrême ouest ivoirien, a appris APA dimanche de source sécuritaire.
Selon cette source, ‘’ ils sont au total 255 personnes dont 155 femmes et enfants venues trouver refuge dans les locaux de l’ex- Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration des ex-combattants (ADDR)’’.
Ces personnes déplacées viennent des campements de la forêt classée de Gouin Débé. ‘’Nous ne savons pas exactement le bilan des dégâts dans ces campements, mais ici nous enregistrons 255 personnes et nous ne savons pas si d’autres ont trouvé refuge ailleurs’’, a expliqué la même source.
Par ailleurs, précise-t-elle, plusieurs maisons ont été saccagées et des biens emportés des campements de Guizokro, princikro et Ehuikro. Selon la croix rouge, ce sont 656 personnes qui ont trouvé refuge dans la cour de la préfecture de Guiglo. Des questions foncières seraient à la base de ces affrontements entre les allogènes et autochtones.
En Côte d’Ivoire, l’agriculture représente 24% du Produit intérieur brut (PIB), mais seulement 4% des terres ont des certificats ou titres fonciers enregistrés par les autorités. Cette situation est à l’origine de plusieurs tensions marquées parfois par des violences.
MC/ls/APA
Selon cette source, ‘’ ils sont au total 255 personnes dont 155 femmes et enfants venues trouver refuge dans les locaux de l’ex- Autorité pour le désarmement, la démobilisation et la réintégration des ex-combattants (ADDR)’’.
Ces personnes déplacées viennent des campements de la forêt classée de Gouin Débé. ‘’Nous ne savons pas exactement le bilan des dégâts dans ces campements, mais ici nous enregistrons 255 personnes et nous ne savons pas si d’autres ont trouvé refuge ailleurs’’, a expliqué la même source.
Par ailleurs, précise-t-elle, plusieurs maisons ont été saccagées et des biens emportés des campements de Guizokro, princikro et Ehuikro. Selon la croix rouge, ce sont 656 personnes qui ont trouvé refuge dans la cour de la préfecture de Guiglo. Des questions foncières seraient à la base de ces affrontements entre les allogènes et autochtones.
En Côte d’Ivoire, l’agriculture représente 24% du Produit intérieur brut (PIB), mais seulement 4% des terres ont des certificats ou titres fonciers enregistrés par les autorités. Cette situation est à l’origine de plusieurs tensions marquées parfois par des violences.
MC/ls/APA
