S’il y’a une chose qui a réuni les fils et filles des cantons N’zipli et N’gban , du département de Didiévi , en ce premier semestre de l’année 2018, après la fête de pâques, c’est bien l’opération de révision de la liste électorale, qui s’est déroulée du 17 au 24 juin 2018, sur l’ensemble du territoire national.
Pendant cette période, la cité chère au président du sénat ivoirien, Jeannot Ahoussou-Kouadio a connu une affluence à nulle autre pareille. Des ressortissants de cette commune, élèves, étudiants, fonctionnaires, et planteurs vivant dans les zones forestières de la Côte d’Ivoire, conscients du retard accusé par leur commune et soucieux de donner un nouvel élan au développement économique de la ville, se sont mobilisés pour se faire enrôler dans leur village, ou commune de naissance. Au cours de la semaine, on a noté près d’une soixantaine de cars et de mini cars de transport qui ont déferlé sur la commune de Didiévi et les villages de la sous-préfecture. « C’est du jamais vu ! C’est vraiment la renaissance de Didievi voulue par nos parents depuis longtemps, qui est en train de se mettre en place », a confié tout émerveillé par l’affluence, M. Kouakou Koffi Marius, producteur de café cacao à Soubré. « Didievi est riche de ses enfants, c’est parce que nous ne sommes pas unis que nous ne sommes pas développés » a ajouté Koffi Amoin Delphine, couturière dans une commune à Abidjan, rencontrée dans un centre d’enrôlement. Selon les données statistiques collectées dans plusieurs centres (17) d’enrôlements, l’on était à la date du 24 juin, à près de 1500 nouveaux majeurs enregistrés et plus de 2000 requérants de catégorie 2, c’est –à-dire, les électeurs qui changent de lieu de vote. Et jusqu’à la fermeture, hier soir, il y avait des nouveaux majeurs qui attendaient encore dans les rangs pour se faire enrôler sur la liste électorale.
[ Des jeunes volent les tablettes des agents de la CEI. ]
Pourtant, cette belle ambiance de retrouvailles entre les fils et filles d’une même localité, autour de cette opération, semble ne pas plaire à tout le monde; notamment ceux qui ont perpétré des actes de vandalisme. Ainsi, dans la matinée du samedi 23 juin 2018 , avant dernier jour de l’opération de révision de la liste, des jeunes qui seraient issus de la commune de Didiévi ont dérobé trois tablettes aux agents CEI, commis à la tâche, dans trois villages-quartiers de la Commune, notamment à Koussi-Pklèkro et Krayabo , situés à quatre (4) et cinq(5) kilomètres sur l’axe Didievi – Bouaké, puis à Broukro sur l’axe Didievi –Boli ,avec le même mode opératoire. Selon les agents de saisie de la CEI locale, interrogés, ces « délinquants » et « vandales » ont agi tôt le matin, entre 08h et 08 40mn. Ils ont arraché de force les tablettes aux mains des agents avant de prendre la fuite avec un complice, sur une moto. Aux dires des jeunes de la commune, un des perturbateurs , proche du maire sortant, a été appréhendé, et remis à la gendarmerie pour nécessité d’enquête. Leur action de sabotage a été vaine. Puisque les tablettes volées ont été immédiatement remplacées par le vice- président de la CEI, chargé de la région du Bélier et du District de Yamoussoukro, l’ex- ministre Alain Dogou . Présent auparavant, dans la même commune de Didiévi, il avait remis 5000 formulaires en vue de satisfaire la forte demande.
[ Le maire s’explique et accuse ...]
Rencontré à son domicile parce qu’il a été mis en cause, et qu’il a été cité par un des perturbateurs arrêté, Kouakou Antoine, maire de Didievi a nié toute implication. Toutefois il a donné, les raisons qui selon lui, pourraient justifier que les jeunes aient arraché les tablettes. Le maire qui a précisé qu’il n’était pas lui-même sur le terrain. Selon nos sources, il appelé Mme Tamini du Rdr à Toumodi , et a accusé ( avec de forts accents ivoitaires ), que des non ivoiriens auraient été convoyés. Par la suite, Kouakou Antoine a révélé avoir appelé au secours le Président du Sénat, Jeannot Ahoussou Kouadio, en révélant que celui-ci lui aurait promis d’être le candidat du Pdci Rda , aux municipales à venir. Il avait été élu candidat indépendant en 2013, au grand Dan des responsables locaux du Pdci. Réputé proche du Fpi, et d’avoir transité au Ghana et à Londres, après la crise post électorale, le maire indépendant qui est prêt à tourner casaque pour le Pdci, est perturbé par l’annonce de l’entrée en scène de Docteur Brice Kouassi, coordonnateur Rhdp, connu pour ses actions de rassemblement et de développement. Contacté alors qu’il était dans la ville, l’homme qui trouble le sommeil du maire sortant, a réagi aux allégations de transhumance qui ont conduit les jeunes à arracher les tablettes aux agents de la CEI. « C’est vrai que l’engouement constaté peut inquiéter certains; pour ma part, je suis agréablement surpris de cette forte mobilisation des parents autour de la commune. Disons-le tout net, cet engouement, est le signe avant-coureur d’un développement harmonieux de notre commune, dans les années à venir.
Bien plus, ce sont les signes avant-coureur de ce que les fils et les filles de Didievi veulent que la cité soit dans une décennie. C’est-à-dire, être tous unis, autour d’une commune modèle et moderne, avec des infrastructures de bases de qualité. En un mot, être une commune qui donne l’envie d’être habitée et visitée à tout moment de l’année. C’est cela le vrai message, et tous ceux qui aiment Didievi devraient s’en réjouir comme moi », a-t-il dit pour couper à l’inquiétude du maire et des jeunes incités à poser des actes de vandalisme, pour perturber l’enrôlement à Didievi, au motif qu’il y aurait une transhumance de populations, alors qu’il s’agit d’ivoiriens et d’ivoiriennes qui veulent exercer leurs devoirs civiques et jouir de leur droit de vote.
Harry Diallo,
envoyé spécial à Didiévi
Pendant cette période, la cité chère au président du sénat ivoirien, Jeannot Ahoussou-Kouadio a connu une affluence à nulle autre pareille. Des ressortissants de cette commune, élèves, étudiants, fonctionnaires, et planteurs vivant dans les zones forestières de la Côte d’Ivoire, conscients du retard accusé par leur commune et soucieux de donner un nouvel élan au développement économique de la ville, se sont mobilisés pour se faire enrôler dans leur village, ou commune de naissance. Au cours de la semaine, on a noté près d’une soixantaine de cars et de mini cars de transport qui ont déferlé sur la commune de Didiévi et les villages de la sous-préfecture. « C’est du jamais vu ! C’est vraiment la renaissance de Didievi voulue par nos parents depuis longtemps, qui est en train de se mettre en place », a confié tout émerveillé par l’affluence, M. Kouakou Koffi Marius, producteur de café cacao à Soubré. « Didievi est riche de ses enfants, c’est parce que nous ne sommes pas unis que nous ne sommes pas développés » a ajouté Koffi Amoin Delphine, couturière dans une commune à Abidjan, rencontrée dans un centre d’enrôlement. Selon les données statistiques collectées dans plusieurs centres (17) d’enrôlements, l’on était à la date du 24 juin, à près de 1500 nouveaux majeurs enregistrés et plus de 2000 requérants de catégorie 2, c’est –à-dire, les électeurs qui changent de lieu de vote. Et jusqu’à la fermeture, hier soir, il y avait des nouveaux majeurs qui attendaient encore dans les rangs pour se faire enrôler sur la liste électorale.
[ Des jeunes volent les tablettes des agents de la CEI. ]
Pourtant, cette belle ambiance de retrouvailles entre les fils et filles d’une même localité, autour de cette opération, semble ne pas plaire à tout le monde; notamment ceux qui ont perpétré des actes de vandalisme. Ainsi, dans la matinée du samedi 23 juin 2018 , avant dernier jour de l’opération de révision de la liste, des jeunes qui seraient issus de la commune de Didiévi ont dérobé trois tablettes aux agents CEI, commis à la tâche, dans trois villages-quartiers de la Commune, notamment à Koussi-Pklèkro et Krayabo , situés à quatre (4) et cinq(5) kilomètres sur l’axe Didievi – Bouaké, puis à Broukro sur l’axe Didievi –Boli ,avec le même mode opératoire. Selon les agents de saisie de la CEI locale, interrogés, ces « délinquants » et « vandales » ont agi tôt le matin, entre 08h et 08 40mn. Ils ont arraché de force les tablettes aux mains des agents avant de prendre la fuite avec un complice, sur une moto. Aux dires des jeunes de la commune, un des perturbateurs , proche du maire sortant, a été appréhendé, et remis à la gendarmerie pour nécessité d’enquête. Leur action de sabotage a été vaine. Puisque les tablettes volées ont été immédiatement remplacées par le vice- président de la CEI, chargé de la région du Bélier et du District de Yamoussoukro, l’ex- ministre Alain Dogou . Présent auparavant, dans la même commune de Didiévi, il avait remis 5000 formulaires en vue de satisfaire la forte demande.
[ Le maire s’explique et accuse ...]
Rencontré à son domicile parce qu’il a été mis en cause, et qu’il a été cité par un des perturbateurs arrêté, Kouakou Antoine, maire de Didievi a nié toute implication. Toutefois il a donné, les raisons qui selon lui, pourraient justifier que les jeunes aient arraché les tablettes. Le maire qui a précisé qu’il n’était pas lui-même sur le terrain. Selon nos sources, il appelé Mme Tamini du Rdr à Toumodi , et a accusé ( avec de forts accents ivoitaires ), que des non ivoiriens auraient été convoyés. Par la suite, Kouakou Antoine a révélé avoir appelé au secours le Président du Sénat, Jeannot Ahoussou Kouadio, en révélant que celui-ci lui aurait promis d’être le candidat du Pdci Rda , aux municipales à venir. Il avait été élu candidat indépendant en 2013, au grand Dan des responsables locaux du Pdci. Réputé proche du Fpi, et d’avoir transité au Ghana et à Londres, après la crise post électorale, le maire indépendant qui est prêt à tourner casaque pour le Pdci, est perturbé par l’annonce de l’entrée en scène de Docteur Brice Kouassi, coordonnateur Rhdp, connu pour ses actions de rassemblement et de développement. Contacté alors qu’il était dans la ville, l’homme qui trouble le sommeil du maire sortant, a réagi aux allégations de transhumance qui ont conduit les jeunes à arracher les tablettes aux agents de la CEI. « C’est vrai que l’engouement constaté peut inquiéter certains; pour ma part, je suis agréablement surpris de cette forte mobilisation des parents autour de la commune. Disons-le tout net, cet engouement, est le signe avant-coureur d’un développement harmonieux de notre commune, dans les années à venir.
Bien plus, ce sont les signes avant-coureur de ce que les fils et les filles de Didievi veulent que la cité soit dans une décennie. C’est-à-dire, être tous unis, autour d’une commune modèle et moderne, avec des infrastructures de bases de qualité. En un mot, être une commune qui donne l’envie d’être habitée et visitée à tout moment de l’année. C’est cela le vrai message, et tous ceux qui aiment Didievi devraient s’en réjouir comme moi », a-t-il dit pour couper à l’inquiétude du maire et des jeunes incités à poser des actes de vandalisme, pour perturber l’enrôlement à Didievi, au motif qu’il y aurait une transhumance de populations, alors qu’il s’agit d’ivoiriens et d’ivoiriennes qui veulent exercer leurs devoirs civiques et jouir de leur droit de vote.
Harry Diallo,
envoyé spécial à Didiévi
