L’ONG belge Verbatims a organisé dans la commune de Koumassi, une session de dialogue en faveur de 10 jeunes filles vulnérables, notamment des filles mères, déscolarisées et toxicomanes.
Ces jeunes filles ont été exhortées lors de cette session, vendredi, à éviter de stigmatiser les autres, en vue de rendre la cohabitation possible au sein de leur quartier.
«S’il y a un jeune mécanicien dans ton quartier qui a fait quelque chose qui n’est pas bien et que tu dis les mécaniciens, ils sont comme ça, quand tu dis cela, automatiquement tu mets tous les mécaniciens dans le même moule », a expliqué le point focal d’Abidjan et consultant en appui à la formation de Verbatims, Soiliho Sanhande.
«Il faut qu’on évite de tenir ces propos du genre à stigmatiser les autres en faisant croire que les autres sont sources de problème, les autres sont mauvais, et que nous, nous sommes bons parce que tant que cet esprit va nous animer, la cohabitation au sein de nos différents quartiers sera très difficile », a-t-il ajouté.
« Or dans nos différents quartiers quand il n’y a pas d’union, il n’y a pas de cohésion sociale; et lorsqu’il n’y a pas d’union entre nous, toutes les opportunités qui pouvaient aller dans le sens de nous faciliter la vie vont commencer à nous manquer parce qu’il n’y a pas d’union et même les petites opportunités qu’on a çà et là, on ne les partage plus parce qu’il n’y a pas d’union, il y a la méfiance », a-t-il souligné.
Il a également exhorté les jeunes participante à éviter de juger les gens en fonction de ce qu’ils sont mais plutôt de ce qu’ils les font et surtout d’éviter de se faire justice en prenant appui sur sa communauté.
Cette session de dialogue sera suivie de deux sessions de dialogue dans la commune de Port-Bouet les 20 et 21 septembre.
(AIP)
Ces jeunes filles ont été exhortées lors de cette session, vendredi, à éviter de stigmatiser les autres, en vue de rendre la cohabitation possible au sein de leur quartier.
«S’il y a un jeune mécanicien dans ton quartier qui a fait quelque chose qui n’est pas bien et que tu dis les mécaniciens, ils sont comme ça, quand tu dis cela, automatiquement tu mets tous les mécaniciens dans le même moule », a expliqué le point focal d’Abidjan et consultant en appui à la formation de Verbatims, Soiliho Sanhande.
«Il faut qu’on évite de tenir ces propos du genre à stigmatiser les autres en faisant croire que les autres sont sources de problème, les autres sont mauvais, et que nous, nous sommes bons parce que tant que cet esprit va nous animer, la cohabitation au sein de nos différents quartiers sera très difficile », a-t-il ajouté.
« Or dans nos différents quartiers quand il n’y a pas d’union, il n’y a pas de cohésion sociale; et lorsqu’il n’y a pas d’union entre nous, toutes les opportunités qui pouvaient aller dans le sens de nous faciliter la vie vont commencer à nous manquer parce qu’il n’y a pas d’union et même les petites opportunités qu’on a çà et là, on ne les partage plus parce qu’il n’y a pas d’union, il y a la méfiance », a-t-il souligné.
Il a également exhorté les jeunes participante à éviter de juger les gens en fonction de ce qu’ils sont mais plutôt de ce qu’ils les font et surtout d’éviter de se faire justice en prenant appui sur sa communauté.
Cette session de dialogue sera suivie de deux sessions de dialogue dans la commune de Port-Bouet les 20 et 21 septembre.
(AIP)