Le nouveau maire élu de Port-Bouët, commune balnéaire située dans le sud d’Abidjan, a été installé jeudi avec son Conseil, par le préfet d’Abidjan Vincent Toh Bi, qui gérait les affaires courantes, à la tête d’une délégation spéciale.
M. Emmou, candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), ex-allié au pouvoir, arrive à la tête de la commune de Port-Bouët à la suite d’un long parcours. Maintes fois opposé à Hortense Aka-Anghui, qui a « régné » de 1980 à 2017, c’est seulement après son décès qu’il parvient à s’imposer.
Hortense Aka-Anghui, une cadre du Pdci et ancienne ministre de la Promotion des femmes de la première République sous l’ère Félix Houphouët Boigny, a été maire de Port-Bouët pendant plus de 35 ans, détenant le record de longévité au poste de premier magistrat d’une commune en Côte d’Ivoire.
Le nouveau maire élu, Sylveste Emmou, tête de liste, a été porté comme le premier magistrat de la commune à l’issue d’un vote des conseillers municipaux. Au terme de cette étape, le préfet du département d’Abidjan, a procédé à la passation des charges.
M. Emmou a été confirmé maire de Port-Bouët par 43 conseillers sur 46 ayant pris part au vote. Trois bulletins nuls ont été enregistrés. Son premier adjoint est Alain Adja, le 2è Ackah Miezan Anodjo, le 3è Ballet Djerade, le 4è N’Gnuan Aka, le 5è Olivier Monet et le 6è Marie Loucou.
C’est dans une ambiance festive que M. Emmou, qui se dit « fils de Port-Bouët », a pris fonction à la tête de cette commune qu’il s’est disputé avec son principal rival Siandou Fofana, candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), le parti au pouvoir.
Après le vote du 13 octobre 2018, le scrutin a été annulé à Port-Bouët, à la suite d’un problème de compilation. Repris le 16 décembre, M. Emmou a été déclaré vainqueur après un recours en annulation de M. Fofana auprès de la Chambre administrative de la Cour suprême, le juge des élections locales.
Pour permettre au juge en charge des élections locales de vider la saisine du contentieux, une délégation spéciale présidée par le préfet Abidjan a été installée le 2 janvier 2019 pour remplacer la précédente équipe dont le mandat est arrivé à terme, et assurer le relai du service public.
AP/ls/APA
M. Emmou, candidat du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), ex-allié au pouvoir, arrive à la tête de la commune de Port-Bouët à la suite d’un long parcours. Maintes fois opposé à Hortense Aka-Anghui, qui a « régné » de 1980 à 2017, c’est seulement après son décès qu’il parvient à s’imposer.
Hortense Aka-Anghui, une cadre du Pdci et ancienne ministre de la Promotion des femmes de la première République sous l’ère Félix Houphouët Boigny, a été maire de Port-Bouët pendant plus de 35 ans, détenant le record de longévité au poste de premier magistrat d’une commune en Côte d’Ivoire.
Le nouveau maire élu, Sylveste Emmou, tête de liste, a été porté comme le premier magistrat de la commune à l’issue d’un vote des conseillers municipaux. Au terme de cette étape, le préfet du département d’Abidjan, a procédé à la passation des charges.
M. Emmou a été confirmé maire de Port-Bouët par 43 conseillers sur 46 ayant pris part au vote. Trois bulletins nuls ont été enregistrés. Son premier adjoint est Alain Adja, le 2è Ackah Miezan Anodjo, le 3è Ballet Djerade, le 4è N’Gnuan Aka, le 5è Olivier Monet et le 6è Marie Loucou.
C’est dans une ambiance festive que M. Emmou, qui se dit « fils de Port-Bouët », a pris fonction à la tête de cette commune qu’il s’est disputé avec son principal rival Siandou Fofana, candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), le parti au pouvoir.
Après le vote du 13 octobre 2018, le scrutin a été annulé à Port-Bouët, à la suite d’un problème de compilation. Repris le 16 décembre, M. Emmou a été déclaré vainqueur après un recours en annulation de M. Fofana auprès de la Chambre administrative de la Cour suprême, le juge des élections locales.
Pour permettre au juge en charge des élections locales de vider la saisine du contentieux, une délégation spéciale présidée par le préfet Abidjan a été installée le 2 janvier 2019 pour remplacer la précédente équipe dont le mandat est arrivé à terme, et assurer le relai du service public.
AP/ls/APA