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Santé Publié le mardi 26 février 2019 | AIP

Plaidoyer pour l’adoption d’un programme national de lutte contre la dépigmentation

Abidjan- Le professeur Elidjé Ekra, du service de dermatologie du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Treichville, plaide pour l’adoption et la mise en œuvre d’un Programme national de lutte contre la dépigmentation, afin de permettre l’application effective du décret interdisant l'utilisation des produits de dépigmentation pris par le gouvernement depuis 2015.

Dr Ekra animait une conférence sur le phénomène de la dépigmentation à l’occasion du lancement des festivités marquant les 10 ans d’existence du « Journal de l’économie ».

Selon lui, après la prise en Conseil des ministres du décret interdisant l’utilisation entre autres de crèmes et autres lotions dites de dépigmentation, qui comportent du mercure et ses dérivés, des corticoïdes, de la vitamine A ou encore de l'hydroquinone au-delà du seuil de 2%, le gouvernement doit penser à la mise en place d’une stratégie de lutte contre ce phénomène qui touche environ 53% des femmes en Côte d’Ivoire.

Au delà de l’information et de l’éveil des consciences des populations sur les conséquences de cette pratique, ce programme permettra entre autres de faire la régulation et le contrôle des produits cosmétiques avant leur commercialisation sur les marchés, et même d’instaurer des mesures de répression contre les commerçants et/ou utilisateurs des produits éclaircissants.

Dr Ekra souhaite qu’un programme national de lutte soit adopté à l'image de certaine pandémie comme le SIDA, le paludisme pour mieux abdiquer ce fléau qui touche,selon lui, toutes les franches de la société sans distinction.

La dépigmentation se définit comme l’usage volontaire de moyens cosmétiques ou non dans le but de blanchir la peau et cela à visée esthétique. Les conséquences de cette pratique sont entre autres, des infections et mycoses cutanées, des herpès, des acnés du visage, des vergetures, des retards ou des absences de cicatrisation, des cancers de la peau. ¼ à 2/3 des femmes sont adeptes de la dépigmentation en Côte d’Ivoire, a relevé Pr Ekra.


tad/kam
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