Suite au décès de Père de la littérature ivoirienne, Bernard Binlin-Dadié survenu le 9 mars 2019 à Abidjan, à l’âge de 103 ans, le ministre de la culture et de la francophonie, Maurice Bandaman a exprimé, ce lundi, dans une déclaration, les condoléances plus attristées du Président de la République, du Premier Ministre et du Gouvernement à la famille de l’écrivain avant d’annoncer un hommage national. Déclaration.
La Côte d’Ivoire entière a appris avec une immense consternation le décès de l’écrivain et homme politique Bernard Binlin-Dadié le 9 mars 2019 à Abidjan, à l’âge de 103 ans.
En ces circonstances douloureuses, au nom de Monsieur le Président de la République, de Monsieur le Premier Ministre et du Gouvernement, je salue la mémoire de ce grand homme dont la vie est une leçon de liberté et d’engagement au service du rayonnement de la Côte d’Ivoire, de l’Afrique, du monde. Je présente mes condoléances les plus attristées à sa famille.
Père de la littérature ivoirienne, Bernard Binlin-Dadié écrit pour, dit-il, « écarter les ténèbres » et « ouvrir, à chacun, des fenêtres sur le monde». Il est un exemple d’auteur tout à la fois prolixe et de haute veine qui a hissé haut le pavois de nos Belles-Lettres.
Ses œuvres sont inscrites aux programmes scolaires depuis les années 1960 et enseignées dans de nombreuses universités à travers le monde. Elles accompagnent la vie de millions d’élèves et d’étudiants, pour la fierté de notre pays. A juste titre, elles sont traduites dans de nombreuses langues et ses pièces de théâtre, jouées sur de grandes scènes du monde.
Bernard Binlin-Dadié a reçu de nombreuses distinctions. L’une des toutes dernières est le Prix Jaime Torres Bodet-Unamque lui a décerné l’UNESCO en 2016.
En reconnaissance de son talent, mon Département ministériel a parrainé sa candidature au Prix Nobel de littérature et créé des prix littéraires portant son nom : le Grand Prix national Bernard Dadié de littérature et le Prix national Bernard Dadié du jeune écrivain.
Avec sa disparition, le continent africain perd un défenseur passionné des libertés individuelles et collectives dont les écrits et l’action politique sont un grand chant d’amour lancé au monde depuis la Côte d’Ivoire.
Sur instruction de Monsieur le Président de la République, et en liaison avec sa famille et les acteurs du monde de la Culture, un hommage national sera rendu à l’illustre défunt en raison du modèle de vie qu’il symbolise pour les jeunes générations et de la place majeure qu’il occupe dans le champ des Belles-Lettres.
Fait à Abidjan, le 11 mars 2019
Maurice Kouakou Bandaman
Ministre de la Culture et de la Francophonie
La Côte d’Ivoire entière a appris avec une immense consternation le décès de l’écrivain et homme politique Bernard Binlin-Dadié le 9 mars 2019 à Abidjan, à l’âge de 103 ans.
En ces circonstances douloureuses, au nom de Monsieur le Président de la République, de Monsieur le Premier Ministre et du Gouvernement, je salue la mémoire de ce grand homme dont la vie est une leçon de liberté et d’engagement au service du rayonnement de la Côte d’Ivoire, de l’Afrique, du monde. Je présente mes condoléances les plus attristées à sa famille.
Père de la littérature ivoirienne, Bernard Binlin-Dadié écrit pour, dit-il, « écarter les ténèbres » et « ouvrir, à chacun, des fenêtres sur le monde». Il est un exemple d’auteur tout à la fois prolixe et de haute veine qui a hissé haut le pavois de nos Belles-Lettres.
Ses œuvres sont inscrites aux programmes scolaires depuis les années 1960 et enseignées dans de nombreuses universités à travers le monde. Elles accompagnent la vie de millions d’élèves et d’étudiants, pour la fierté de notre pays. A juste titre, elles sont traduites dans de nombreuses langues et ses pièces de théâtre, jouées sur de grandes scènes du monde.
Bernard Binlin-Dadié a reçu de nombreuses distinctions. L’une des toutes dernières est le Prix Jaime Torres Bodet-Unamque lui a décerné l’UNESCO en 2016.
En reconnaissance de son talent, mon Département ministériel a parrainé sa candidature au Prix Nobel de littérature et créé des prix littéraires portant son nom : le Grand Prix national Bernard Dadié de littérature et le Prix national Bernard Dadié du jeune écrivain.
Avec sa disparition, le continent africain perd un défenseur passionné des libertés individuelles et collectives dont les écrits et l’action politique sont un grand chant d’amour lancé au monde depuis la Côte d’Ivoire.
Sur instruction de Monsieur le Président de la République, et en liaison avec sa famille et les acteurs du monde de la Culture, un hommage national sera rendu à l’illustre défunt en raison du modèle de vie qu’il symbolise pour les jeunes générations et de la place majeure qu’il occupe dans le champ des Belles-Lettres.
Fait à Abidjan, le 11 mars 2019
Maurice Kouakou Bandaman
Ministre de la Culture et de la Francophonie