Plus de 130 patients dont neuf atteints de goitre (thyroïde) ont été opérés à Man, dans l’Ouest ivoirien, lors d’une campagne humanitaire de l’Association des chirurgiens en vidéo endoscopie chirurgicale d’Abidjan (ACVCA), tenue du 27 au 31 mars 2019.
« Nous avons eu globalement à opérer 132 patients », a indiqué lundi à APA le professeur Clément Blegolé, chirurgien des hôpitaux et enseignant de l’UFR (Unité de formation et de recherche) des sciences médicales d’Abidjan, précisant que huit femmes et un homme ont été opérés de la thyroïde.
Au nombre des personnes ayant subi les actes chirurgicaux, l’on dénombre des enfants dont « le plus jeune avait un an et six mois ainsi que des adultes parmi lesquels le plus âgé avait 82 ans », a fait observer le professeur Clément Blegolé.
Pendant ces trois jours de chirurgie humanitaire, dira-t-il, l’association qui intervient à titre gracieux et à partir de dons, a eu également à faire 160 interventions. À défaut de kits, beaucoup de malades sont cependant restés sans être pris en charge.
Dans cette région montagneuse du pays, le goître est très présent surtout chez les femmes et se caractérise par une augmentation de volume de la glande thyroïde, située au niveau de la gorge. Il est notamment dû à un manque d’iode dans l’eau de consommation.
La chirurgie de la thyroïde est enseignée aux praticiens et aux étudiants au cours de cette formation pratique. Selon le professeur Blegolé « pas mal de chirurgiens ne savent pas maîtriser cela». Ce faisant, l’ACVCA permet aux patients souffrant de cette pathologie d’être pris en charge.
Lors des séances opératoires, l’organisation développe de nouvelles méthodes en termes d’intervention chirurgicale. Aujourd’hui, elle prône la chirurgie laparoscopique qui se fait sans ouvrir l’abdomen, en regardant l’écran de télévision, pour opérer les malades à partir de gestes.
Cette technologie permet de faire le diagnostic exact ainsi que le traitement de la maladie et d’obtenir une précision chirurgicale, soutient le professeur Clément Oble Blégole, qui encadre des spécialistes et des étudiants au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Treichville, dans le Sud d’Abidjan.
L’ACVCA organise périodiquement des journées de formation médicale et de chirurgie humanitaire. Créée en 2008, l’association a pour objectif de sensibiliser les populations sur la prévention des risques sanitaires surtout en zone rurale, en apportant son expertise aux structures sanitaires de proximité.
« Nous voulons permettre à nos populations qui ne peuvent pas accéder à la chirurgie moderne de profiter de la nouvelle technologie et de l’apport chirurgical de certains des experts de la place » en allant vers ces personnes vulnérables et démunies, a-t-il renchéri.
L’organisation est soutenue par des partenaires. En 2008, elle a enregistré 20 patients opérés à Abidjan. En 2012, ce nombre va passer à 45 patients, puis 80 patients en 2015 et 46 en 2016 avant de s’établir à 200 en 2018.
Pour cette campagne, plusieurs étudiants ont pris part à la formation avec neuf universitaires (professeurs et assistants). Au cours de la formation, les étudiants, selon leur spécialité aident à opérer auprès de leurs enseignants avant d’intervenir sur des cas de pathologie.
La ville de Bouaké devrait accueillir la prochaine campagne prévue du 12 au 16 juin 2019. Et ce, en raison des travaux encore en cours à l’hôpital de Korhogo (nord), où l’association n’est pas sûre de tenir en juin les consultations auprès des populations.
En novembre 2019, est prévue la célébration des 20 ans de la chirurgie laparoscopique en Côte d’Ivoire. Les campagnes de l’association ont permis de redonner l’espoir à près de 400 personnes atteintes de pathologies telles que la hernie, l’hydocèle, le fibrome, le kyste de l’ovaire et l’appendicite.
AP/ls/APA
« Nous avons eu globalement à opérer 132 patients », a indiqué lundi à APA le professeur Clément Blegolé, chirurgien des hôpitaux et enseignant de l’UFR (Unité de formation et de recherche) des sciences médicales d’Abidjan, précisant que huit femmes et un homme ont été opérés de la thyroïde.
Au nombre des personnes ayant subi les actes chirurgicaux, l’on dénombre des enfants dont « le plus jeune avait un an et six mois ainsi que des adultes parmi lesquels le plus âgé avait 82 ans », a fait observer le professeur Clément Blegolé.
Pendant ces trois jours de chirurgie humanitaire, dira-t-il, l’association qui intervient à titre gracieux et à partir de dons, a eu également à faire 160 interventions. À défaut de kits, beaucoup de malades sont cependant restés sans être pris en charge.
Dans cette région montagneuse du pays, le goître est très présent surtout chez les femmes et se caractérise par une augmentation de volume de la glande thyroïde, située au niveau de la gorge. Il est notamment dû à un manque d’iode dans l’eau de consommation.
La chirurgie de la thyroïde est enseignée aux praticiens et aux étudiants au cours de cette formation pratique. Selon le professeur Blegolé « pas mal de chirurgiens ne savent pas maîtriser cela». Ce faisant, l’ACVCA permet aux patients souffrant de cette pathologie d’être pris en charge.
Lors des séances opératoires, l’organisation développe de nouvelles méthodes en termes d’intervention chirurgicale. Aujourd’hui, elle prône la chirurgie laparoscopique qui se fait sans ouvrir l’abdomen, en regardant l’écran de télévision, pour opérer les malades à partir de gestes.
Cette technologie permet de faire le diagnostic exact ainsi que le traitement de la maladie et d’obtenir une précision chirurgicale, soutient le professeur Clément Oble Blégole, qui encadre des spécialistes et des étudiants au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Treichville, dans le Sud d’Abidjan.
L’ACVCA organise périodiquement des journées de formation médicale et de chirurgie humanitaire. Créée en 2008, l’association a pour objectif de sensibiliser les populations sur la prévention des risques sanitaires surtout en zone rurale, en apportant son expertise aux structures sanitaires de proximité.
« Nous voulons permettre à nos populations qui ne peuvent pas accéder à la chirurgie moderne de profiter de la nouvelle technologie et de l’apport chirurgical de certains des experts de la place » en allant vers ces personnes vulnérables et démunies, a-t-il renchéri.
L’organisation est soutenue par des partenaires. En 2008, elle a enregistré 20 patients opérés à Abidjan. En 2012, ce nombre va passer à 45 patients, puis 80 patients en 2015 et 46 en 2016 avant de s’établir à 200 en 2018.
Pour cette campagne, plusieurs étudiants ont pris part à la formation avec neuf universitaires (professeurs et assistants). Au cours de la formation, les étudiants, selon leur spécialité aident à opérer auprès de leurs enseignants avant d’intervenir sur des cas de pathologie.
La ville de Bouaké devrait accueillir la prochaine campagne prévue du 12 au 16 juin 2019. Et ce, en raison des travaux encore en cours à l’hôpital de Korhogo (nord), où l’association n’est pas sûre de tenir en juin les consultations auprès des populations.
En novembre 2019, est prévue la célébration des 20 ans de la chirurgie laparoscopique en Côte d’Ivoire. Les campagnes de l’association ont permis de redonner l’espoir à près de 400 personnes atteintes de pathologies telles que la hernie, l’hydocèle, le fibrome, le kyste de l’ovaire et l’appendicite.
AP/ls/APA