Niakara- La responsable du Centre féminin pour la démocratie et les Droits humains en Côte d'Ivoire (CEFCI), une ONG œuvrant pour la promotion des droits de la femme et de la fille à Niakara, juge "nécessaire la création d'un foyer d'accueil pour les élèves'' en vue d'une solution au phénomène des grossesses des élèves filles dans la localité, a relevé l'AIP sur place, samedi.
Pour la présidente du CEFCI, Julie Koné, la construction d'un foyer d'hébergement et d'encadrement pour les élèves filles, en particulier, pour celles en provenance des villages et autres hameaux, demeure l'une des solutions à l'épineuse question des grossesses à l'école.
Elle a plaidé auprès du maire de Niakara, Pierre Koné Nakahouélé, pour l'octroi d'un espace en vue de la réalisation de ce projet social qui, a-t-elle reconnu, "va nécessiter de gros moyens financiers et donc l'implication de tous".
"Des enquêtes réalisées montrent que les filles, issues des villages et vivant seules dans des maisons en location pour des raisons d'études, par conséquent sans autorité parentale, sont les plus vulnérables", a soutenu Mme Koné.
En effet, 62 cas de grossesses ont été enregistrés dans les établissements scolaires du département de Niakara au cours de l'année académique 2017-2018, et le lycée municipal Henri Konan Bédié de Niakara totalise au cours de l'année scolaire 2018-2019 qui s'achève plus de 36 cas.
Des données qui ont suscité l'émoi, l'indignation et l'inquiétude des autorités locales, la tenue d'un atelier de réflexion sur ce phénomène étant envisagé.
jbm/bsp/fmo
Pour la présidente du CEFCI, Julie Koné, la construction d'un foyer d'hébergement et d'encadrement pour les élèves filles, en particulier, pour celles en provenance des villages et autres hameaux, demeure l'une des solutions à l'épineuse question des grossesses à l'école.
Elle a plaidé auprès du maire de Niakara, Pierre Koné Nakahouélé, pour l'octroi d'un espace en vue de la réalisation de ce projet social qui, a-t-elle reconnu, "va nécessiter de gros moyens financiers et donc l'implication de tous".
"Des enquêtes réalisées montrent que les filles, issues des villages et vivant seules dans des maisons en location pour des raisons d'études, par conséquent sans autorité parentale, sont les plus vulnérables", a soutenu Mme Koné.
En effet, 62 cas de grossesses ont été enregistrés dans les établissements scolaires du département de Niakara au cours de l'année académique 2017-2018, et le lycée municipal Henri Konan Bédié de Niakara totalise au cours de l'année scolaire 2018-2019 qui s'achève plus de 36 cas.
Des données qui ont suscité l'émoi, l'indignation et l'inquiétude des autorités locales, la tenue d'un atelier de réflexion sur ce phénomène étant envisagé.
jbm/bsp/fmo
