Yamoussoukro - Les autorités préfectorales ont demandé mardi à Yamoussoukro, lors d’un atelier national de partage d’expérience, à l’Ong internationale Save The Children en charge du projet Rabat process sur les enfants et jeunes en mobilité (EJM) dans l’espace Côte d’Ivoire Mali et Burkina Faso de poursuite le projet après sa phase pilote qui prend fin le 31 juillet 2019.
"Le projet tire à sa fin, c’est une source d’inquiétude pour nous parce que le phénomène commence à prendre même sa vitesse de croisière (…) La première des choses que je vais dire c’est que nous vous retenons pour qu’on puisse continuer ensemble", a plaidé à l’ouverture des travaux, le préfet de la Bagoué et du département de Boundialii, Gonbagui Gueu Georges au nom de ses pairs du Poro, du Hambol, de Ggèkè, du Tchologo et de Yamoussoukro.
Le préfet de Boundiali a motivé sa position par l’existence d’un autre problème celui des enfants talibé en provenance des pays voisins du nord qui « gangrène » le nord du pays et qui est entrain d’être envisagé par Save the Children. « En plus des jeunes garçons talibé utilisés pour suivre les bœufs et les corvées de fagots vient s’ajouter un phénomène nouveau avec les jeunes filles pour la corvée d’eau dans les puits », a ajouté le préfet de la région du Hambol (Katiola) Jean Baptiste Zamélé.
Initié par Save the Children, l’atelier national de partage d’informations relatives aux données collectées sur les EJM et d’action de plaidoyer a pour objectif de solliciter l’appui du corps préfectoral dans le plaidoyer de l’Ong internationale auprès de l’état de Côte d’Ivoire. Ce en vue de permettre que les différentes structures et travailleurs sociaux s’approprient la base de données Casedata, et de mettre à leur disposition des fonds nécessaires pour la continuité de l’activité de collecte des données sur le flux migratoire des EJM.
« C’est vrai, ils sollicitent notre intervention nous ne pouvons qu’offrir notre disponibilité, mais toute l’expertise que vous avez engrangée, est-ce que nous sommes pas capables de les assumer maintenant ?, c’est là toute la difficulté » a expliqué le préfet Boundiali. Gonbagui Gueu Georges a salué la tenue de l’atelier national de partage suscité par l’Ong Save The Children pour réfléchir et échanger sur tous les aspects pour que la relève soit véritablement assurée en cas de départ de l’Ong internationale.
Démarré en février en 2017, le projet Rabat Process a enregistré à ce jour environ 9 000 EJM. Financé par l'Union européenne, le projet vise à promouvoir une gouvernance sous-régionale efficace des migrations et protection des enfants et jeunes en mobilité entre la Côte d’Ivoire, le Mali et le Burkina Faso.
nam/ask
"Le projet tire à sa fin, c’est une source d’inquiétude pour nous parce que le phénomène commence à prendre même sa vitesse de croisière (…) La première des choses que je vais dire c’est que nous vous retenons pour qu’on puisse continuer ensemble", a plaidé à l’ouverture des travaux, le préfet de la Bagoué et du département de Boundialii, Gonbagui Gueu Georges au nom de ses pairs du Poro, du Hambol, de Ggèkè, du Tchologo et de Yamoussoukro.
Le préfet de Boundiali a motivé sa position par l’existence d’un autre problème celui des enfants talibé en provenance des pays voisins du nord qui « gangrène » le nord du pays et qui est entrain d’être envisagé par Save the Children. « En plus des jeunes garçons talibé utilisés pour suivre les bœufs et les corvées de fagots vient s’ajouter un phénomène nouveau avec les jeunes filles pour la corvée d’eau dans les puits », a ajouté le préfet de la région du Hambol (Katiola) Jean Baptiste Zamélé.
Initié par Save the Children, l’atelier national de partage d’informations relatives aux données collectées sur les EJM et d’action de plaidoyer a pour objectif de solliciter l’appui du corps préfectoral dans le plaidoyer de l’Ong internationale auprès de l’état de Côte d’Ivoire. Ce en vue de permettre que les différentes structures et travailleurs sociaux s’approprient la base de données Casedata, et de mettre à leur disposition des fonds nécessaires pour la continuité de l’activité de collecte des données sur le flux migratoire des EJM.
« C’est vrai, ils sollicitent notre intervention nous ne pouvons qu’offrir notre disponibilité, mais toute l’expertise que vous avez engrangée, est-ce que nous sommes pas capables de les assumer maintenant ?, c’est là toute la difficulté » a expliqué le préfet Boundiali. Gonbagui Gueu Georges a salué la tenue de l’atelier national de partage suscité par l’Ong Save The Children pour réfléchir et échanger sur tous les aspects pour que la relève soit véritablement assurée en cas de départ de l’Ong internationale.
Démarré en février en 2017, le projet Rabat Process a enregistré à ce jour environ 9 000 EJM. Financé par l'Union européenne, le projet vise à promouvoir une gouvernance sous-régionale efficace des migrations et protection des enfants et jeunes en mobilité entre la Côte d’Ivoire, le Mali et le Burkina Faso.
nam/ask
