Bouaké-Le chargé de communication du maire de Béoumi, Konan Saint Rodolphe, a été interpellé dans le cadre de l’enquête sur les violents affrontements survenus à Béoumi, du 15 au 17 mai, et sera jugé pour divulgation d’informations mensongères à relent raciste et tribaliste sur les réseaux sociaux qui auraient envenimé la situation, a annoncé, lundi, à Bouaké, le procureur de la République près le tribunal de première instance de Bouaké, Koné Braman.
Lors de sa deuxième conférence de presse sur l’évolution de l’enquête, le procureur de la République près le tribunal de première instance de Bouaké a livré cette information en indiquant que tous les éléments en sa possession ont été réunis, avant d’arrêter M. Konan Rodolphe.
«Il s‘est donc saisi des réseaux sociaux pour diffuser des informations mensongères à relent raciste et tribaliste, dans la seule intention de soulever la communauté Baoulé contre celle des Malinké. Ses différentes publications ont eu un impact qui s’est traduit par la reprise des affrontements le jeudi 16 mai après l’accalmie obtenue le mercredi dans l’après-midi», a-t-déclaré.
Au surplus, a-t-il ajouté, il a même osé divulguer de fausses informations par le biais d’un système informatique pour accuser une haute autorité administrative d’avoir acheminé des armes à Béoumi.
«Ses aveux sont corroborés par les différentes publications dont les copies sont versées au dossier. Il demande pardon et déclare regretter son acte.», a souligné M. Koné Braman.
Le procureur de la République près le tribunal de première instance de Bouaké a fait savoir que M. Konan court «une peine très sévère». Car, a-t-il précisé, la divulgation de fausses informations par le biais d’un système informatique est sévèrement punie par la loi relative à la cybercriminalité sont votée le 9 juin 2019.
«Je peux vous rassurer que tout est mis en œuvre pour que cette situation ne se répète pas. Et il appartient au parquet de jouer son rôle qui consiste à poursuivre tous les auteurs de tous les bords et de tous les camps sans exception.», a signifié procureur de la République. Il a annoncé que l’enquête suit son cours.
nbf/ask
Lors de sa deuxième conférence de presse sur l’évolution de l’enquête, le procureur de la République près le tribunal de première instance de Bouaké a livré cette information en indiquant que tous les éléments en sa possession ont été réunis, avant d’arrêter M. Konan Rodolphe.
«Il s‘est donc saisi des réseaux sociaux pour diffuser des informations mensongères à relent raciste et tribaliste, dans la seule intention de soulever la communauté Baoulé contre celle des Malinké. Ses différentes publications ont eu un impact qui s’est traduit par la reprise des affrontements le jeudi 16 mai après l’accalmie obtenue le mercredi dans l’après-midi», a-t-déclaré.
Au surplus, a-t-il ajouté, il a même osé divulguer de fausses informations par le biais d’un système informatique pour accuser une haute autorité administrative d’avoir acheminé des armes à Béoumi.
«Ses aveux sont corroborés par les différentes publications dont les copies sont versées au dossier. Il demande pardon et déclare regretter son acte.», a souligné M. Koné Braman.
Le procureur de la République près le tribunal de première instance de Bouaké a fait savoir que M. Konan court «une peine très sévère». Car, a-t-il précisé, la divulgation de fausses informations par le biais d’un système informatique est sévèrement punie par la loi relative à la cybercriminalité sont votée le 9 juin 2019.
«Je peux vous rassurer que tout est mis en œuvre pour que cette situation ne se répète pas. Et il appartient au parquet de jouer son rôle qui consiste à poursuivre tous les auteurs de tous les bords et de tous les camps sans exception.», a signifié procureur de la République. Il a annoncé que l’enquête suit son cours.
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