Abidjan, Dans la dynamique d’œuvrer à vaincre la maladie de la dengue, les collectivités communales avec l’appui de l’Institut national d’hygiène publique (INHP) ont arrêté mardi à Abidjan en présence du préfet, Vincent Toh Bi Irié, le principe d’une action concertée pour venir à bout de cette maladie qui a occasionné à ce jour quelque 164 cas.
« Nous avons cru urgent d’appeler tous les maires, les sous-préfets pour qu’ensemble on puisse mettre à exécution les mesures qu’il faut pour prévenir cette maladie. Il n’y a jamais suffisamment d’effort pour lutter contre ce genre de fléau, plus on s’arme et mieux s’est au niveau d’Abidjan », a déclaré le préfet d’Abidjan Vincent Toh Bi.
Selon lui, il est indispensable de coordonner les actions et de s’inscrire dans un élan d’anticipation. « Aujourd’hui il faut harmoniser les actions, car si une commune arrive aujourd’hui à maîtriser la maladie et que les communes voisines ne font pas le même travail on est exposé de la même façon, donc c’est un travail commun, un travail de solidarité en mettant ensemble nos efforts », a assuré le préfet.
Le directeur de l’Institut national de l’hygiène publique (INHP), Pr Bénié Bi Vroh Joseph a expliqué que le principal vecteur de cette maladie, est le moustique tigre qui est de couleur blanc noir. « C’est un moustique qui a une biologie particulière dans la mesure où il pique la journée, en général l’après-midi. C’est un moustique, une fois infecté, transmet la maladie de génération en génération, d’où l’intérêt de pouvoir arrêter cette chaîne de transmission », a-t-il expliqué.
Selon lui, le minimum à faire pour adresser la question, c’est de rompre le cycle en éliminant les gîtes larvaires. « Si nous versons les eaux contenues dans des pots, des bassines, des pneus, on rompt la chaîne de transmission. Il faut donc déjà effectuer ce geste qui est simple », a-t-il recommandé.
« C’est une maladie qui se guérit, c’est un virus et on fait un traitement symptomatique. Il n’y a certes pas de traitement spécifique mais on ne peut pas dire que la maladie ne se guérit pas. La preuve sur les 164 cas, il y a eu 162 qui sont bien guéris. L’action de pulvérisation ne peut être efficace que par l’action d’élimination des gîtes larvaires », a insisté Pr Bénié Bi Vroh.
La dengue est une maladie virale aiguë transmise à l’homme par la piqûre d’un moustique. Cette maladie peut entraîner des niveaux de gravité et provoquer des saignements, la perte de connaissance chez le malade. Elle peut présenter les signes telles que la fièvre, les maux de tête, le manque d’appétit, des courbatures, des douleurs articulaires, la fatigue intense.
(AIP)
gak/ask
« Nous avons cru urgent d’appeler tous les maires, les sous-préfets pour qu’ensemble on puisse mettre à exécution les mesures qu’il faut pour prévenir cette maladie. Il n’y a jamais suffisamment d’effort pour lutter contre ce genre de fléau, plus on s’arme et mieux s’est au niveau d’Abidjan », a déclaré le préfet d’Abidjan Vincent Toh Bi.
Selon lui, il est indispensable de coordonner les actions et de s’inscrire dans un élan d’anticipation. « Aujourd’hui il faut harmoniser les actions, car si une commune arrive aujourd’hui à maîtriser la maladie et que les communes voisines ne font pas le même travail on est exposé de la même façon, donc c’est un travail commun, un travail de solidarité en mettant ensemble nos efforts », a assuré le préfet.
Le directeur de l’Institut national de l’hygiène publique (INHP), Pr Bénié Bi Vroh Joseph a expliqué que le principal vecteur de cette maladie, est le moustique tigre qui est de couleur blanc noir. « C’est un moustique qui a une biologie particulière dans la mesure où il pique la journée, en général l’après-midi. C’est un moustique, une fois infecté, transmet la maladie de génération en génération, d’où l’intérêt de pouvoir arrêter cette chaîne de transmission », a-t-il expliqué.
Selon lui, le minimum à faire pour adresser la question, c’est de rompre le cycle en éliminant les gîtes larvaires. « Si nous versons les eaux contenues dans des pots, des bassines, des pneus, on rompt la chaîne de transmission. Il faut donc déjà effectuer ce geste qui est simple », a-t-il recommandé.
« C’est une maladie qui se guérit, c’est un virus et on fait un traitement symptomatique. Il n’y a certes pas de traitement spécifique mais on ne peut pas dire que la maladie ne se guérit pas. La preuve sur les 164 cas, il y a eu 162 qui sont bien guéris. L’action de pulvérisation ne peut être efficace que par l’action d’élimination des gîtes larvaires », a insisté Pr Bénié Bi Vroh.
La dengue est une maladie virale aiguë transmise à l’homme par la piqûre d’un moustique. Cette maladie peut entraîner des niveaux de gravité et provoquer des saignements, la perte de connaissance chez le malade. Elle peut présenter les signes telles que la fièvre, les maux de tête, le manque d’appétit, des courbatures, des douleurs articulaires, la fatigue intense.
(AIP)
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