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Société Publié le mercredi 21 août 2019 | AIP

La formation des forces armées aux droits de l’homme "à point nommé", selon une autorité préfectorale d’Odiénné

Odiénné- Le Secrétaire général 1 (SG1) de la préfecture d’Odiénné, Douon Ouohi Nestor salue la formation des forces de défense et de sécurité aux droits de l’homme qu’il estime plus qu’opportune eu égard au double intérêt d’une meilleure sécurisation, dans un futur proche, des élections de 2020 et d’avoir, à long terme, des éléments aguerris à leur métier, à la disposition de la Côte d’Ivoire, pour la paix et le développement.

M. Ouohi s’exprimait au terme d’un atelier de trois jours, dédié à la thématique, tenu à Odienné. « Cette formation est venue à point nommé parce que nous sommes à quelques pas de l’élection présidentielle (de 2020) qui soulève beaucoup de passions. Passion n’est pas raison, faisons en sorte que nous restions dans la raison », a-t-il fait comprendre procédant, à la clôture, mercredi.

Il a dit regretter la méconnaissance des droits de l’homme par certains hommes en arme et qui les met quelques fois dans des situations difficiles. « C’est avec beaucoup d’amertume que nous voyons nos frères d’armes quelques fois devant le procureur militaire simplement parce qu’ils ont failli à leur devoir, en violant les droits de l’homme », a-t-il noté, avant de conseiller aux participants à ce séminaire de faire le meilleur usage des enseignements reçus.

Le camp du bataillon de sécurisation Nord-Ouest (BSNO) a accueilli cet atelier organisé par l’ONG la Coordination africaine des droits de l’Homme pour les Armées (CADHA), en collaboration avec l’Etat-major général des Forces armées de Côte d’Ivoire et avec l’appui technique et financier du Programme national pour le développement (PNUD).

Le séminaire s’inscrivait dans le cadre d’une caravane nationale qui a séjourné précédemment à Korogho et à Daloa. Cette campagne, selon la CADHA, vise à « prévenir toute situation pouvant impacter négativement le comportement des forces de Défense et de Sécurité lors des élections à venir » afin de préserver l’acquis du « zéro cas » qui a amené les Nations Unies à retirer la Côte d’Ivoire, depuis le 17 mai 2017, de la liste annexée du rapport de son Secrétaire général sur les violences sexuelles liées aux conflits.

Le Commandant de la BSNO, le Lieutenant-Colonel Kouakou Kouamé, s’est également félicité de la tenue de cette session de formation qui participe des initiatives qui vont aider les hommes en arme à redorer leur image auprès des populations.

« Ce type de formation ne doit pas être limité seulement à la haute hiérarchie. C’est tellement riche en enseignements et en conseils que ça va encadrer tout ce qui se fait sur le terrain », a formulé pour sa part l’adjoint au commandant de la compagnie de gendarmerie d’Odiénné, le capitaine OKoma.

kg/ask
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