Gagnoa - Un Comité sous-préfectoral de promotion des déclarations des faits d’Etat civil et de Lutte contre l’Apatridie (CLAPEC) a été officiellement mis en place mercredi à Ouragahio (17 km de Gagnoa), sous l’autorité du sous-préfet et la houlette de l’agence des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR).
Ce comité a pour mission de prévenir et de relever toutes situations de risque d’apatridie au niveau local, a expliqué l’assistant protection terrain à l’UNHCR basé à Gagnoa, N’Dri Julie Edoukou, qui a précisé que toutes personnes qui n’a aucun acte de naissance est déjà en situation de risque d’apatridie.
Au total, 28 membres issus des chefs de villages, chefs de communautés, leaders communautaires, agents des centres secondaires d’Etat-civil et ceux des points de collectes communautaires, ont bénéficié de renforcement de capacité, en marge de la cérémonie solennelle de présentation.
Outre le concept, les causes et conséquences de l’Apatride, ainsi que les procédures ordinaires de déclaration des naissances en Côte d’Ivoire, les capacités des membres du comité ont été renforcées sur les procédures spéciales en matière d’Etat-civil (déclaration de naissance hors délai, rétablissement d’identité et la transcription d’acte), et sur l’identification.
L’apatride est privé de ces droits existentiels. Elle est une personne qu’aucun Etat ne reconnait comme son citoyen par application à sa loi sur la nationalité, a fait savoir le point focal projet Droit à une nationalité pour tous, Mlle Koffi Gooré-Lou Agathe, membre de l’Association des Femmes Juristes de Côte d’Ivoire.
«Nous sommes arrivés à un stade où nous n’avons plus droit à l’erreur sur l’Etat-civil», a mis en garde le sous-préfet de Ouragahio, Fofana Lanciné Kader, qui a demandé à toutes les autorités des villages, de veiller à ce que chaque habitant de la localité, est son extrait d’acte de naissance et puisse se faire établir une carte nationale d’identité.
(AIP)
dd/kam
Ce comité a pour mission de prévenir et de relever toutes situations de risque d’apatridie au niveau local, a expliqué l’assistant protection terrain à l’UNHCR basé à Gagnoa, N’Dri Julie Edoukou, qui a précisé que toutes personnes qui n’a aucun acte de naissance est déjà en situation de risque d’apatridie.
Au total, 28 membres issus des chefs de villages, chefs de communautés, leaders communautaires, agents des centres secondaires d’Etat-civil et ceux des points de collectes communautaires, ont bénéficié de renforcement de capacité, en marge de la cérémonie solennelle de présentation.
Outre le concept, les causes et conséquences de l’Apatride, ainsi que les procédures ordinaires de déclaration des naissances en Côte d’Ivoire, les capacités des membres du comité ont été renforcées sur les procédures spéciales en matière d’Etat-civil (déclaration de naissance hors délai, rétablissement d’identité et la transcription d’acte), et sur l’identification.
L’apatride est privé de ces droits existentiels. Elle est une personne qu’aucun Etat ne reconnait comme son citoyen par application à sa loi sur la nationalité, a fait savoir le point focal projet Droit à une nationalité pour tous, Mlle Koffi Gooré-Lou Agathe, membre de l’Association des Femmes Juristes de Côte d’Ivoire.
«Nous sommes arrivés à un stade où nous n’avons plus droit à l’erreur sur l’Etat-civil», a mis en garde le sous-préfet de Ouragahio, Fofana Lanciné Kader, qui a demandé à toutes les autorités des villages, de veiller à ce que chaque habitant de la localité, est son extrait d’acte de naissance et puisse se faire établir une carte nationale d’identité.
(AIP)
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