Le président du Pdci-Rda a échangé avec les populations et les militants de son parti à Daoukro. Au menu, la situation socio-politique et les élections. A l’orée de la nouvelle année, la population de Daoukro a présenté le samedi 3 janvier, ses vœux au Président Bédié et à son épouse Henriette Konan Bédié. Cette cérémonie familiale animée par la fanfare d’Echo Eburnéen de Daoukro, des chants et danses a réuni de nombreux cadres, les élus, secrétaires généraux de sections du Pdci, membres des structures spécialisées. (Ufpdci, Jpdci) mais aussi les membres des mouvements de soutien au Pdci, les membres du Rhdp, les chefs traditionnels et leurs notables, les chefs religieux ainsi que les responsables des confessions religieuses. Au cours du rassemblement, le Président Henri Konan a dressé le bilan de l’année écoulée et dégagé des perspectives pour son parti en 2009. Selon lui, l’année 2008 qui vient de s’achever, aura été riche en évènements au plan mondial, pour notre l’Afrique ainsi que pour la Côte d’Ivoire, notre pays.
Après avoir rappelé le tableau peu reluisant qui a marqué l’année 2008, le président Bédié a indiqué que les élections programmées pour le 30 novembre 2008 par les signataires de l’Accord politique de Ouagadougou, n’ont pu se tenir. « C’est peu dire que la plupart des Ivoiriens ont été déçus. Le bureau politique du PDCI l’a décidé, aucun autre report de la date de l’élection présidentielle ne saurait prospérer en 2009. Sinon, ce sera la dénonciation par le Pdci des accords politiques de Ouaga et la mise en œuvre, d’un processus de transition », a-t-il fait savoir. Parlant de la crise, le président du Pdci a révélé que le monde va mal un peu partout et en particulier dans les grands pays occidentaux. « Ici, chez nous, vous savez que nous sommes entrés depuis 1999 dans une démarche que je qualifierai de funeste ». Et de poursuivre. « Malheureusement, nous ne sommes pas encore sortis de cette crise. Nous le déplorons, car, nous n’en sommes pas sortis en 2008. Alors que nous avions fixé une échéance au 30 novembre. Tout simplement, parce que les ennemis de la Côte d’Ivoire, nos adversaires, le FPI et leurs militants, ont fait en sorte que cette échéance ne soit pas tenue. Et vous savez pourquoi ? C’est parce qu’ils ont peur d’aller aux élections. Parce qu’ils savent qu’ils seront battus ».
Le Président Bédié a dénoncé la gestion du pays par les refondateurs, accusés de s’adonner à la corruption. D’autres maux comme les déchets toxiques, l’insécurité les pillages de la filière café-cacao ; une justice aux ordres et avec des médias d’Etat qui ne tournent que dans leur propre cercle » ont été soulignés par l’ancien Président de la République. Pour qui «on ne gère pas un pays de cette façon, sans expérience et sans compétence … ». Et d’ajouter : « Mais, la nuit a beau être longue, le jour se lèvera quand même. Et en se levant, le jour projettera sa lumière sur tous les défis qui ont été relevés. Et au centre de cette lumière, vous percevrez la victoire du Pdci-Rda ». C’est pourquoi, en présentant à son tour ses vœux de santé, de courage et de patience, le Président Bédié a invité à persévérer dans l’effort de lutte contre l’injustice. « Car, nous sortirons de ce tunnel qui verra le retour du Pdci au pouvoir ». En attendant, il a demandé à ses militants de ne pas s’asseoir dans l’immobilisme, mais de poursuivre le combat. C’est le combat de l’identification et de l’enrôlement, malgré quelques difficultés qui sont connues sur le terrain, à savoir le manque de carburant, de papiers établis par les sous-préfectures et les mairies. Le Président Bédié, tout en réitérant ses souhaits de bonne année, a exhorté les militants au travail pour préparer la victoire du Pdci lors des futures élections générales. « Continuez le combat en espérant que nous reviendrons aux affaires dans la paix, en écrasant nos adversaires politiques sur tous les plans », a-t-il conclu. Avant l’intervention du président Bédié, le porte-parole de la population, Emmanuel Niamien N’Goran, délégué départemental du Pdci de Daoukro, a tout d’abord félicité et remercié le Président Bédié et son épouse, ainsi que toute la haute direction du parti ; qui n’ont pas ménagé leur temps et leur peine, pour animer et faire vivre le parti, faisant ainsi renaître l’espoir chez les militants. Il a ensuite rappelé que les tournées du Président Bédié dans les délégations départementales et communales, démarrées en 2007, se sont poursuivies en 2008, et s’est réjoui que les meetings qu’il a animés ont redonné l’espoir aux populations visitées. Cependant, il a déploré les lenteurs constatées au niveau de l’opération d’identification des populations en cours, du fait de problèmes financiers. «Mais, elle suscite beaucoup d’engouement et d’espoir », a-t-il souligné. Parlant de sa délégation départementale, le ministre a dit qu’il mettra tout en œuvre, en assurant l’encadrement des populations, afin que la totalité des personnes visées par l’opération puisse se faire enrôler. « A cet égard, nous voudrons profiter de l’occasion, pour dénoncer une opération du FPI, dénommée «Opération îlotage», qui a abouti à la confection d’une série d’imprimés distribués aux populations dans leur lieu de résidence, leur demandant entre autres, d’exprimer leur intention de vote. Pourquoi cette démarche ? Pourquoi un parti politique, fût-il le tenant du pouvoir, s’autorise-t-il une telle opération?», s’est-il demandé. Face à cette situation, le délégué départemental du Pdci de Daoukro a demandé à ses militants de ne répondre à ces sollicitations et surtout de ne remettre leur pièce d’état civil à qui que ce soit. Pour ce faire, un Comité de veille et de suivi de l’opération a été mis en place.
Ettien Essan
Correspondant local
Après avoir rappelé le tableau peu reluisant qui a marqué l’année 2008, le président Bédié a indiqué que les élections programmées pour le 30 novembre 2008 par les signataires de l’Accord politique de Ouagadougou, n’ont pu se tenir. « C’est peu dire que la plupart des Ivoiriens ont été déçus. Le bureau politique du PDCI l’a décidé, aucun autre report de la date de l’élection présidentielle ne saurait prospérer en 2009. Sinon, ce sera la dénonciation par le Pdci des accords politiques de Ouaga et la mise en œuvre, d’un processus de transition », a-t-il fait savoir. Parlant de la crise, le président du Pdci a révélé que le monde va mal un peu partout et en particulier dans les grands pays occidentaux. « Ici, chez nous, vous savez que nous sommes entrés depuis 1999 dans une démarche que je qualifierai de funeste ». Et de poursuivre. « Malheureusement, nous ne sommes pas encore sortis de cette crise. Nous le déplorons, car, nous n’en sommes pas sortis en 2008. Alors que nous avions fixé une échéance au 30 novembre. Tout simplement, parce que les ennemis de la Côte d’Ivoire, nos adversaires, le FPI et leurs militants, ont fait en sorte que cette échéance ne soit pas tenue. Et vous savez pourquoi ? C’est parce qu’ils ont peur d’aller aux élections. Parce qu’ils savent qu’ils seront battus ».
Le Président Bédié a dénoncé la gestion du pays par les refondateurs, accusés de s’adonner à la corruption. D’autres maux comme les déchets toxiques, l’insécurité les pillages de la filière café-cacao ; une justice aux ordres et avec des médias d’Etat qui ne tournent que dans leur propre cercle » ont été soulignés par l’ancien Président de la République. Pour qui «on ne gère pas un pays de cette façon, sans expérience et sans compétence … ». Et d’ajouter : « Mais, la nuit a beau être longue, le jour se lèvera quand même. Et en se levant, le jour projettera sa lumière sur tous les défis qui ont été relevés. Et au centre de cette lumière, vous percevrez la victoire du Pdci-Rda ». C’est pourquoi, en présentant à son tour ses vœux de santé, de courage et de patience, le Président Bédié a invité à persévérer dans l’effort de lutte contre l’injustice. « Car, nous sortirons de ce tunnel qui verra le retour du Pdci au pouvoir ». En attendant, il a demandé à ses militants de ne pas s’asseoir dans l’immobilisme, mais de poursuivre le combat. C’est le combat de l’identification et de l’enrôlement, malgré quelques difficultés qui sont connues sur le terrain, à savoir le manque de carburant, de papiers établis par les sous-préfectures et les mairies. Le Président Bédié, tout en réitérant ses souhaits de bonne année, a exhorté les militants au travail pour préparer la victoire du Pdci lors des futures élections générales. « Continuez le combat en espérant que nous reviendrons aux affaires dans la paix, en écrasant nos adversaires politiques sur tous les plans », a-t-il conclu. Avant l’intervention du président Bédié, le porte-parole de la population, Emmanuel Niamien N’Goran, délégué départemental du Pdci de Daoukro, a tout d’abord félicité et remercié le Président Bédié et son épouse, ainsi que toute la haute direction du parti ; qui n’ont pas ménagé leur temps et leur peine, pour animer et faire vivre le parti, faisant ainsi renaître l’espoir chez les militants. Il a ensuite rappelé que les tournées du Président Bédié dans les délégations départementales et communales, démarrées en 2007, se sont poursuivies en 2008, et s’est réjoui que les meetings qu’il a animés ont redonné l’espoir aux populations visitées. Cependant, il a déploré les lenteurs constatées au niveau de l’opération d’identification des populations en cours, du fait de problèmes financiers. «Mais, elle suscite beaucoup d’engouement et d’espoir », a-t-il souligné. Parlant de sa délégation départementale, le ministre a dit qu’il mettra tout en œuvre, en assurant l’encadrement des populations, afin que la totalité des personnes visées par l’opération puisse se faire enrôler. « A cet égard, nous voudrons profiter de l’occasion, pour dénoncer une opération du FPI, dénommée «Opération îlotage», qui a abouti à la confection d’une série d’imprimés distribués aux populations dans leur lieu de résidence, leur demandant entre autres, d’exprimer leur intention de vote. Pourquoi cette démarche ? Pourquoi un parti politique, fût-il le tenant du pouvoir, s’autorise-t-il une telle opération?», s’est-il demandé. Face à cette situation, le délégué départemental du Pdci de Daoukro a demandé à ses militants de ne répondre à ces sollicitations et surtout de ne remettre leur pièce d’état civil à qui que ce soit. Pour ce faire, un Comité de veille et de suivi de l’opération a été mis en place.
Ettien Essan
Correspondant local