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Politique Publié le lundi 5 janvier 2009 | Fraternité Matin

Sortie de crise : “Une paix intégrale et profonde”

L’ex-Premier ministre, Charles Konan Banny, pour la nouvelle année, souhaite aux Ivoiriens:
Je souhaite en ce début d’année 2009, le retour de la paix. Je veux dire une paix intégrale et profonde qui va au-delà du silence des armes». L’ancien Premier ministre, Charles Konan Banny, a consacré à la tradition en s’adressant aux Ivoiriens à l’occasion des vœux du nouvel an. Dans une déclaration dont nous avons reçu copie hier, l’ancien gouverneur de la Bceao appelle ses compatriotes à «l’édification d’une véritable société de confiance». Selon lui, seule une telle société amènera la Côte d’Ivoire à renouer avec les valeurs du développement et de l’initiative individuelle, du dialogue permanent, de la concertation, etc. «Ce qu’il faut à la Côte d’Ivoire, écrit-il, c’est créer les conditions pour que tout citoyen ivoirien soit une promesse de prospérité pour tous ceux qui habitent ce pays, c’est donner à tous ceux qui y vivent des chances égales… Nous avons la capacité de réaliser ce «miracle» qui n’est rien d’autre que le rêve conçu par le Président Félix Houphouet-Boigny. Ce rêve que nous avons brisé, nous devons le faire naître à nouveau». Charles Konan Banny nourrit l’espoir qu’en 2009, les Ivoiriens sauront, «dans un sursaut d’orgueil collectif, replonger» dans leur «culture intime» qui, se réjouit-il, cache un trésor. L’ancien Premier ministre a saisi cette occasion pour dresser un sombre tableau de l’année 2008. Qui, fait-il remarquer, «s’achève avec son lot considérable de promesses déçues alors qu’elle devait marquer, pour la Côte d’Ivoire, la fin de la traversée du désert». Tant la vie des Ivoiriens s’est encore dégradée sur tous les plans. Charles Konan Banny ne partage pas que les protagonistes de la crise aient produit Ouaga IV où «les Ivoiriens sont à nouveau priés de prendre leur mal en patience». Pour lui, par cet acte, l’Accord politique de Ouagadougou «vient de produire un nouvel avatar». Aussi interroge-t-il «Jusqu’où reculerons-nous les limites du pire ?»
Pour l’ancien locataire de la Primature, «Notre plus grand ennemi est notre tendance à la routine, la méfiance, la défiance et la fatalité».



Pascal Soro
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