Qu’il me soit permis, en ce début d’année 2009, tout simplement, de vous souhaiter, en abondance, des trésors qui devraient déjà, être les vôtres : Union, Discipline, Travail. Car de notre union, de notre discipline, de notre travail dépendra en réalité la naissance de la nation d’espérance que nous appelons tous de nos vœux. L’union, avec la conviction que nous avons en commun une richesse unique, la Côte d’Ivoire. L’union, avec le sentiment que ce qui nous arrive vient du fait que nous ne nous sentons pas assez frères et sœurs d’un même pays, condamnés à s’aimer. Du nord au sud, de l’est à l’ouest en passant par le centre. La discipline quotidienne, en pensant au bien-être et au confort du voisin. Beaucoup de discipline par rapport à la gestion de nos ressources communes. Je souhaite qu’avec 2009, prennent fin le pillage et le gaspillage égoïstes de nos richesses communes. Il nous faut mettre fin à la mentalité du “c’est notre tour”, en pensant à notre jeunesse désoeuvrée et aux abois. La fin du gaspillage des ressources naturelles et leur juste répartition sont les défis majeurs de ce siècle pour l’humanité.
Je souhaite que le chômage, surtout le chômage des jeunes et la restauration de l’école ivoirienne s’installent au cœur du débat démocratique en Côte d’Ivoire. Je souhaite que dans ce pays, plus aucune goutte de sang humain ne soit de nouveau versée pour des raisons politiques. On peut, on doit être partagé sur le bilan de l’Accord politique de Ouagadougou. Mais un point mérite notre attention, les pires ennemis peuvent s’asseoir autour d’une table et s’entendre. Je souhaite que l’Accord politique de Ouagadougou marche, qu’il nous amène à l’Accord politique d’Abidjan, une table ronde de tous les leaders politiques sans exclusion. Nous avons encore besoin d’une vraie réconciliation. Seuls nous-mêmes pouvons faire les meilleurs choix pour nous-mêmes et pour nos enfants. Je prie pour que le Saint-Esprit visite nos trois grands leaders, afin qu’ils se retirent d’eux-mêmes de la scène politique. Sans cela, le chemin qui nous mène à la paix et à la normalisation est encore long et semé d’embûches. Cependant, si l’année 2009 est celle des élections, j’appelle mes sœurs et mes frères ivoiriens à se tenir prêts pour le changement démocratique. C’est notre seule chance pour éviter des sacrifices inutiles d’autres générations de jeunes. Le monde ne nous attend pas. C’est notre devoir. Personne ne le fera à notre place.
Y a-t-il encore un Ivoirien dans la rébellion? Qu’il détruise son arme ici et maintenant sans contrepartie. Ses sœurs et ses frères ont déjà pardonné. Son pays se meurt. Seul notre amour pour la Côte d’Ivoire peut la sauver. Ya-t-il encore un parlement en Côte d’Ivoire ? Que pense t-il de l’intégration forcée de 5000 anciens rebelles ou Forces nouvelles dans l’armée nationale?
Malgré la situation de crise morale et multiforme, je souhaite à ceux qui ont des responsabilités publiques ou qui sont à la tâche, d’avoir le courage de s’élever pour travailler deux fois plus, pour l’intérêt général. Bonne et heureuse année de paix, de santé, d’amour, de prospérité à tous mes frères et sœurs bien-aimés. Les coffres célestes sont remplis de trésors inestimables et imprévisibles pour les enfants de Dieu. Courage!
Propos recueillis par
N’Dri Célestin
Je souhaite que le chômage, surtout le chômage des jeunes et la restauration de l’école ivoirienne s’installent au cœur du débat démocratique en Côte d’Ivoire. Je souhaite que dans ce pays, plus aucune goutte de sang humain ne soit de nouveau versée pour des raisons politiques. On peut, on doit être partagé sur le bilan de l’Accord politique de Ouagadougou. Mais un point mérite notre attention, les pires ennemis peuvent s’asseoir autour d’une table et s’entendre. Je souhaite que l’Accord politique de Ouagadougou marche, qu’il nous amène à l’Accord politique d’Abidjan, une table ronde de tous les leaders politiques sans exclusion. Nous avons encore besoin d’une vraie réconciliation. Seuls nous-mêmes pouvons faire les meilleurs choix pour nous-mêmes et pour nos enfants. Je prie pour que le Saint-Esprit visite nos trois grands leaders, afin qu’ils se retirent d’eux-mêmes de la scène politique. Sans cela, le chemin qui nous mène à la paix et à la normalisation est encore long et semé d’embûches. Cependant, si l’année 2009 est celle des élections, j’appelle mes sœurs et mes frères ivoiriens à se tenir prêts pour le changement démocratique. C’est notre seule chance pour éviter des sacrifices inutiles d’autres générations de jeunes. Le monde ne nous attend pas. C’est notre devoir. Personne ne le fera à notre place.
Y a-t-il encore un Ivoirien dans la rébellion? Qu’il détruise son arme ici et maintenant sans contrepartie. Ses sœurs et ses frères ont déjà pardonné. Son pays se meurt. Seul notre amour pour la Côte d’Ivoire peut la sauver. Ya-t-il encore un parlement en Côte d’Ivoire ? Que pense t-il de l’intégration forcée de 5000 anciens rebelles ou Forces nouvelles dans l’armée nationale?
Malgré la situation de crise morale et multiforme, je souhaite à ceux qui ont des responsabilités publiques ou qui sont à la tâche, d’avoir le courage de s’élever pour travailler deux fois plus, pour l’intérêt général. Bonne et heureuse année de paix, de santé, d’amour, de prospérité à tous mes frères et sœurs bien-aimés. Les coffres célestes sont remplis de trésors inestimables et imprévisibles pour les enfants de Dieu. Courage!
Propos recueillis par
N’Dri Célestin