Les dirigeants africains et occidentaux ont félicité le Ghana pour le déroulement de son élection présidentielle, qui tranche avec les violences et les malversations souvent observées lors des scrutins sur le continent noir.
Après une année 2008 notamment marquée par des violences post-électorales au Kenya et au Zimbabwe, le Ghana montre que l'Afrique peut aussi se révéler capable d'une alternance pacifique.
"La victoire de John Atta-Mills et la conduite du peuple ghanéen sont un exemple rare de démocratie à l'œuvre en Afrique", a ainsi estimé le Premier ministre kényan Raila Odinga dans un communiqué.
Le Kenya a été secoué par des violences post-électorales qui ont fait plus de 1.500 morts après la présidentielle de décembre 2007, avant la signature d'un accord de partage du pouvoir.
Le président sud-africain Kgalema Motlanthe a de son côté estimé que le scrutin au Ghana, remporté par l'opposant John Atta-Mills (Congrès national démocratique, NDC), après un deuxième tour très serré, constituait un "espoir" pour le tout le continent.
"Nous félicitons également le peuple ghanéen qui, par les urnes, a montré son attachement à la démocratie", a-t-il poursuivi.
Peu après sa victoire, John Atta-Mills a tendu la main à son adversaire, le candidat du pouvoir Nana Akufo-Addo, lequel, tout en insistant sur des irrégularités lors du scrutin, a reconnu sa défaite et l'a félicité.
M. Akufo-Addo, battu avec à peine un demi point de pourcentage (49,77% des voix contre 50,23%), a d'ailleurs été congratulé par le ministre canadien des Affaires étrangères Lawrence Cannon, "pour la manière avec laquelle il a réagi aux résultats".
Estimant que la victoire de John Atta-Mills était "celle de la démocratie", le président français Nicolas Sarkozy a adressé ses "plus chaleureuses félicitations" au vainqueur dans une lettre rendue publique par la présidence française.
"Je suis persuadé que vous saurez accompagner votre pays vers de nouveaux progrès, dans le respect des institutions et des libertés qui désormais le caractérise aux yeux de la communauté internationale dans son ensemble", a-t-il écrit.
Dans un télégramme de félicitations lu dimanche à la télévision nationale, le chef de l'Etat ivoirien, Laurent Gbagbo a évoqué pour sa part une "brillante élection" dont l'organisation a été "parfaite", et une victoire qui "honore le continent africain".
Des félicitations en forme de rêve pour la Côte d'Ivoire, qui attend toujours une date précise pour son élection présidentielle, sans cesse repoussée depuis 2005.
Mercredi, le président sortant John Kufuor, 70 ans, passera le pouvoir à son successeur au terme de deux mandats de quatre ans, la limite constitutionnelle, sans jamais avoir cherché à s'accrocher au pouvoir. Une autre exception en Afrique.
Les efforts fournis durant ces huit années, notamment en faveur de l'ancrage dans la démocratie, ont été salués par les dirigeants étrangers qui lui ont attribué en grande partie la réussite du scrutin.
Le chef du gouvernement kényan a "remercié" M. Kufuor "pour avoir, sans interruption, guidé son pays à travers une bataille électorale âprement livrée et montré sa carrure de chef d'Etat en appelant les deux candidats à respecter les résultats finaux."
Alors que la tension montait à Accra ces derniers jours tant le scrutin se révélait serré, M. Kufuor avait appelé au calme et au respect de l'issue du vote.
Le chef de la diplomatie canadienne a lui aussi complimenté le président sortant, "qui quitte ses fonctions comme le prévoit la constitution et lègue un Ghana plus libre et plus prospère".
Après une année 2008 notamment marquée par des violences post-électorales au Kenya et au Zimbabwe, le Ghana montre que l'Afrique peut aussi se révéler capable d'une alternance pacifique.
"La victoire de John Atta-Mills et la conduite du peuple ghanéen sont un exemple rare de démocratie à l'œuvre en Afrique", a ainsi estimé le Premier ministre kényan Raila Odinga dans un communiqué.
Le Kenya a été secoué par des violences post-électorales qui ont fait plus de 1.500 morts après la présidentielle de décembre 2007, avant la signature d'un accord de partage du pouvoir.
Le président sud-africain Kgalema Motlanthe a de son côté estimé que le scrutin au Ghana, remporté par l'opposant John Atta-Mills (Congrès national démocratique, NDC), après un deuxième tour très serré, constituait un "espoir" pour le tout le continent.
"Nous félicitons également le peuple ghanéen qui, par les urnes, a montré son attachement à la démocratie", a-t-il poursuivi.
Peu après sa victoire, John Atta-Mills a tendu la main à son adversaire, le candidat du pouvoir Nana Akufo-Addo, lequel, tout en insistant sur des irrégularités lors du scrutin, a reconnu sa défaite et l'a félicité.
M. Akufo-Addo, battu avec à peine un demi point de pourcentage (49,77% des voix contre 50,23%), a d'ailleurs été congratulé par le ministre canadien des Affaires étrangères Lawrence Cannon, "pour la manière avec laquelle il a réagi aux résultats".
Estimant que la victoire de John Atta-Mills était "celle de la démocratie", le président français Nicolas Sarkozy a adressé ses "plus chaleureuses félicitations" au vainqueur dans une lettre rendue publique par la présidence française.
"Je suis persuadé que vous saurez accompagner votre pays vers de nouveaux progrès, dans le respect des institutions et des libertés qui désormais le caractérise aux yeux de la communauté internationale dans son ensemble", a-t-il écrit.
Dans un télégramme de félicitations lu dimanche à la télévision nationale, le chef de l'Etat ivoirien, Laurent Gbagbo a évoqué pour sa part une "brillante élection" dont l'organisation a été "parfaite", et une victoire qui "honore le continent africain".
Des félicitations en forme de rêve pour la Côte d'Ivoire, qui attend toujours une date précise pour son élection présidentielle, sans cesse repoussée depuis 2005.
Mercredi, le président sortant John Kufuor, 70 ans, passera le pouvoir à son successeur au terme de deux mandats de quatre ans, la limite constitutionnelle, sans jamais avoir cherché à s'accrocher au pouvoir. Une autre exception en Afrique.
Les efforts fournis durant ces huit années, notamment en faveur de l'ancrage dans la démocratie, ont été salués par les dirigeants étrangers qui lui ont attribué en grande partie la réussite du scrutin.
Le chef du gouvernement kényan a "remercié" M. Kufuor "pour avoir, sans interruption, guidé son pays à travers une bataille électorale âprement livrée et montré sa carrure de chef d'Etat en appelant les deux candidats à respecter les résultats finaux."
Alors que la tension montait à Accra ces derniers jours tant le scrutin se révélait serré, M. Kufuor avait appelé au calme et au respect de l'issue du vote.
Le chef de la diplomatie canadienne a lui aussi complimenté le président sortant, "qui quitte ses fonctions comme le prévoit la constitution et lègue un Ghana plus libre et plus prospère".