Cela fait pratiquement sept (07) ans que les conseils généraux sont créés. Malheureusement, cet instrument de développement n'a pas eu les moyens conséquents pour son développement.Conséquence, la quasi-totalité des projets sont restés dans les tiroirs. Ces conseils généraux, à défaut de mourir, se contentent de payer les salaires et indemnités des agents recrutés avec le peu de budget que l'Etat leur alloue. En somme, le gouvernement a plutôt mis en place une cellule de recrutement, disons un cadre de création d'emplois et c'est tout. Le reste, ce n'est pas son problème. La preuve, le président Gbagbo s'appuie sur la crise pour justifier son silence. "Des gens parlent comme s'ils ne savent pas que le pays est en guerre", a-t-il rétorqué lors d'une de ses sorties.Face donc à cette situation, la majorité des conseils a croisé les bras. Beaucoup ont mis un terme au chapitre des investissements .Et depuis, les travaux amorcés dans les domaines tels que les hôpitaux , les routes , les écoles , l'eau potable sont arrêtés. Faute d'argent évidemment. Même les fournisseurs qui essayaient de se substituer à l'Etat ont, eux aussi, abandonné les conseils généraux qui ne sont plus solvables.Ce triste tableau accentue davantage la précarité de la situation des populations de plus en plus exigeantes. Un sort face auquel tous pratiquement restent impuissants. Les rares conseils généraux qui sortent la tête de l'eau ont leur salut grâce à des partenaires extérieurs. Mais combien sont-ils. ? Que vaut une aide devant une subvention d'un Etat presqu'inexistante ? Combien de temps vont attendre les conseils généraux ? Pendant ce moment que deviennent les populations ? Autant de questions qui montrent bien que la situation est plus que sérieuse et que des solutions sont à trouver pour ne pas tuer prématurément ce "bébé" dont la présence à l'heure actuelle est égale à son absence. Tout cela est le résultat de l'improvisation.
DJE KM
cathycelio@yahoo.fr
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