A la suite de sa sortie musclée, samedi dernier, dans la presse, le collectif des enseignants « retraités maintenus » du secondaire technique et général de Côte d’Ivoire a été reçu hier, par le directeur de l’administration publique, Doué Taï. Il avait à ses côtés quelques collaborateurs, parmi lesquels, Digbeu Liadé, directeur des pensions. Au terme de plus de trois heures d’échanges plus ou moins houleux entre les deux parties, à la salle de conférences de la fonction publique, les enseignants, représentés par 18 personnes, sont repartis, visiblement satisfaits. C’est du reste ce qu’a indiqué Any Kpassou Roger, leur porte-parole. C’est que le premier responsable de l’administration publique les a rassurés que leur problème, à savoir le paiement de leur salaire (qu’il attendent depuis 13 mois), sera réglé d’ici à fin février, au plus tard. « Demain (aujourd’hui, Ndlr), à 10 heures, nous aurons une rencontre avec la direction du contrôle financier du ministère de l’Economie et des Finances. Afin d’échanger sur certains points essentiels qui posent problème, concernant ce dossier. Nous espérons que tout se passera bien et qu’au plus tard le 10 janvier prochain, les dossiers seront transmis à la solde pour que vous perceviez vos salaires, le plus tôt possible. Pour notre part, nos textes sont déjà prêts», a promis M. Doué.
Toutefois, il a déploré que les enseignants «retraités maintenus» aient fait cette sortie dans la presse, sans l’avoir rencontré au préalable. Pour sa part, le directeur des pensions (M. Digbeu) a expliqué qu’il y a trois catégories d’enseignants concernés par ce dossier. D’un, ceux qui n’ont pas déposé de dossier de départ à la retraite. De deux, ceux qui avaient déjà déposé leur dossier de départ à la retraite avant d’apprendre qu’ils sont maintenus, mais qui n’ont pas encore perçu leur pension. Et de trois, les enseignants qui ont déposé leurs dossiers, et qui ont déjà perçu des pensions, mais qui souhaitent revenir à l’enseignement, conformément au décret. Ainsi, poursuit-il, le traitement des dossiers se fera au cas par cas. Par ailleurs, le directeur de l’administration publique a conseillé au Synesci (représenté à la réunion, par Lékpéli Laurent, secrétaire général adjoint), de ne pas joindre ce problème aux autres motifs de la grève projetée par ledit syndicat dans les prochains jours. Sinon, il risque d’allonger la procédure du règlement du problème de ses collègues « retraités maintenus».
Casimir Djézou
Toutefois, il a déploré que les enseignants «retraités maintenus» aient fait cette sortie dans la presse, sans l’avoir rencontré au préalable. Pour sa part, le directeur des pensions (M. Digbeu) a expliqué qu’il y a trois catégories d’enseignants concernés par ce dossier. D’un, ceux qui n’ont pas déposé de dossier de départ à la retraite. De deux, ceux qui avaient déjà déposé leur dossier de départ à la retraite avant d’apprendre qu’ils sont maintenus, mais qui n’ont pas encore perçu leur pension. Et de trois, les enseignants qui ont déposé leurs dossiers, et qui ont déjà perçu des pensions, mais qui souhaitent revenir à l’enseignement, conformément au décret. Ainsi, poursuit-il, le traitement des dossiers se fera au cas par cas. Par ailleurs, le directeur de l’administration publique a conseillé au Synesci (représenté à la réunion, par Lékpéli Laurent, secrétaire général adjoint), de ne pas joindre ce problème aux autres motifs de la grève projetée par ledit syndicat dans les prochains jours. Sinon, il risque d’allonger la procédure du règlement du problème de ses collègues « retraités maintenus».
Casimir Djézou