Le réseau Gsm est instable, coûteux et difficile à entretenir. Il est certes mauvais. Mais, depuis 2008, on constate une amélioration quoique les textes qui régissent la téléphonie en Côte d’Ivoire restent caducs.» Le constat a été fait, mercredi, par Lela Yao Frédéric et Kakou Dupré, respectivement présidents de l’Association des consommateurs de télécommunications en Côte d’Ivoire (Acotelci) et du Mouvement consommateur des élèves et étudiants pour la paix en Côte d’Ivoire (Mceepci). C’était lors de la conférence de presse qu’ils ont co-animée au Novotel, au Plateau. Au dire des conférenciers, les mouvements consuméristes qu’ils dirigent ont largement contribué à l’amélioration de la qualité du réseau et des services en faisant des propositions aux compagnies de téléphonie mobile. Ils ont ajouté, en outre, que l’Agence de régulation de la téléphonie en Côte d’Ivoire œuvre dans ce sens. C’est ce qui explique la baisse de la facturation qui est passée de 500 F la minute à 75 F. Les mouvements consuméristes ont, toujours selon eux, obtenu des opérateurs de téléphonie mobile des formules adaptées aux moyens des jeunes et l’accessibilité du téléphone portable à toutes les bourses. C’est donc ce qui explique la commercialisation, tout récemment, de téléphones à 2500 F l’unité par une compagnie de la place. C’est ce genre de défis que doivent relever les associations de consommateurs plutôt que de mener des combats de personne. Ils ont donc dénoncé les mouvements de consommateurs qui, au lieu d’apporter des solutions pouvant améliorer la qualité des services, s’adonnent au chantage. Pour leur part, ils estiment que les autorités doivent s’atteler à la révision des textes régissant le secteur de la téléphonie mobile.
Nimatoulaye Ba
Nimatoulaye Ba
