Le Front populaire ivoirien (FPI) renaît et étend ses bases sur le terrain à Niakara.
M. Justin Koné Katinan, fils de Niakara et directeur départemental de campagne du président Laurent Gbagbo à Katiola, reconnaît l’avancée de son parti :
“On n’a jamais été si proche de la victoire. En 3 ans, le FPI est implanté dans tous les villages”, relève-t-il. De l’avis des militants, de nombreuses initiatives ont été prises pour repositionner le FPI. Un parti qui prend du poids et retrouve progressivement sa santé à Niakara. Au nombre de ces initiatives, des actions d’utilité publique ont été menées par les femmes militantes pour attirer la sympathie des populations. Au dire de Mme Marie-Aimée Touré Penali, secrétaire de section de l’Organisation des femmes du FPI, son parti accueille des centaines de militantes. Elle a expliqué que pour aider les cadres à redynamiser le parti, il a fallu de l’imagination pour montrer aux populations que le FPI n’est pas ce que pensent beaucoup de personnes au nord. “Nous balayons les lieux publics, les rues, les cours de la gendarmerie, du trésor, de la mairie et de la sous-préfecture”, a-t-elle rappelé. Poursuivant, elle a souligné que le 6 août dernier, elle et ses camarades du parti sont allées visiter l’hôpital de Niakara pour voir l’ambulance et les médicaments que le président Gbagbo a offerts à Niakara. Elles en ont profité pour faire des dons de seaux, de savon, de balais et de bouilloire. Avant de se rendre à l’église catholique et à la mosquée où elles ont fait les mêmes dons qui ont été, à l’en croire, bien appréciés par les guides religieux et les fidèles. Selon la responsable des femmes du FPI, ces actions ont été soutenues par la politique du chef de l’Etat, politique qui a consisté à remettre des kits scolaires dans le cadre de l’école gratuite. Sur ce chapitre, Marie-Aimée Touré témoigne que cela soulage chaque année les parents d’élèves et les amène progressivement à avoir un jugement positif à l’égard du président Gbagbo. “Nos parents ont compris que la politique de Gbagbo est concrète. Si les élections sont organisées dans la clarté et dans un climat sécurisé après le désarmement, Gbagbo aura un score respectable à Niakara”, a rassuré la responsable de l’OFFPI. Qui a fait remarquer que les militants ont fait du porte-à- porte pour réimplanter le FPI et ses structures de jeunes, des enseignants, et passé de 2 sections à 7. Une autre femme a abondé dans le même sens :
“Aux élections générales et locales, le FPI ne fera pas de la figuration à Niakara. Ici le RDR ne fait plus le poids, parce que ce parti ne tient pas ses promesses et le RDR ne pose pas d’actes concrets. Nos parents sont déçus du RDR et du PDCI”, a fait savoir Koné Rose, secrétaire générale adjointe de l’OFFPI. Une autre dame sortie du RDR a fait un procès sans appel.
“J’étais responsable du RDR. Mais je suis vraiment déçue parce que ceux qui ont pris les armes disaient qu’ils étaient venus nous sauver, mais au contraire ils nous ont terrorisés, ils ont pillé nos régions et nos parents. Ils ont utilisé la guerre pour salir le FPI. Mais nous avons pris le temps de comprendre que ceux qui ont envoyé la guerre ne voulaient pas voir le FPI gouverner”. Même son de cloche pour le doyen des militants, Koné Nawolo. “A l’époque Alassane Ouattara nous a fait la promesse de trouver une solution à la vente de l’anacarde et au problème Peulh et agriculteurs. Nous n’avons rien vu. On vante toujours sa fortune, mais nous ne la vivons pas ici à Niakara. Seul Gbagbo est concret et nous sommes prêts à mourir avec lui”.
Benjamin Koré benjaminkore@yahoo.fr
M. Justin Koné Katinan, fils de Niakara et directeur départemental de campagne du président Laurent Gbagbo à Katiola, reconnaît l’avancée de son parti :
“On n’a jamais été si proche de la victoire. En 3 ans, le FPI est implanté dans tous les villages”, relève-t-il. De l’avis des militants, de nombreuses initiatives ont été prises pour repositionner le FPI. Un parti qui prend du poids et retrouve progressivement sa santé à Niakara. Au nombre de ces initiatives, des actions d’utilité publique ont été menées par les femmes militantes pour attirer la sympathie des populations. Au dire de Mme Marie-Aimée Touré Penali, secrétaire de section de l’Organisation des femmes du FPI, son parti accueille des centaines de militantes. Elle a expliqué que pour aider les cadres à redynamiser le parti, il a fallu de l’imagination pour montrer aux populations que le FPI n’est pas ce que pensent beaucoup de personnes au nord. “Nous balayons les lieux publics, les rues, les cours de la gendarmerie, du trésor, de la mairie et de la sous-préfecture”, a-t-elle rappelé. Poursuivant, elle a souligné que le 6 août dernier, elle et ses camarades du parti sont allées visiter l’hôpital de Niakara pour voir l’ambulance et les médicaments que le président Gbagbo a offerts à Niakara. Elles en ont profité pour faire des dons de seaux, de savon, de balais et de bouilloire. Avant de se rendre à l’église catholique et à la mosquée où elles ont fait les mêmes dons qui ont été, à l’en croire, bien appréciés par les guides religieux et les fidèles. Selon la responsable des femmes du FPI, ces actions ont été soutenues par la politique du chef de l’Etat, politique qui a consisté à remettre des kits scolaires dans le cadre de l’école gratuite. Sur ce chapitre, Marie-Aimée Touré témoigne que cela soulage chaque année les parents d’élèves et les amène progressivement à avoir un jugement positif à l’égard du président Gbagbo. “Nos parents ont compris que la politique de Gbagbo est concrète. Si les élections sont organisées dans la clarté et dans un climat sécurisé après le désarmement, Gbagbo aura un score respectable à Niakara”, a rassuré la responsable de l’OFFPI. Qui a fait remarquer que les militants ont fait du porte-à- porte pour réimplanter le FPI et ses structures de jeunes, des enseignants, et passé de 2 sections à 7. Une autre femme a abondé dans le même sens :
“Aux élections générales et locales, le FPI ne fera pas de la figuration à Niakara. Ici le RDR ne fait plus le poids, parce que ce parti ne tient pas ses promesses et le RDR ne pose pas d’actes concrets. Nos parents sont déçus du RDR et du PDCI”, a fait savoir Koné Rose, secrétaire générale adjointe de l’OFFPI. Une autre dame sortie du RDR a fait un procès sans appel.
“J’étais responsable du RDR. Mais je suis vraiment déçue parce que ceux qui ont pris les armes disaient qu’ils étaient venus nous sauver, mais au contraire ils nous ont terrorisés, ils ont pillé nos régions et nos parents. Ils ont utilisé la guerre pour salir le FPI. Mais nous avons pris le temps de comprendre que ceux qui ont envoyé la guerre ne voulaient pas voir le FPI gouverner”. Même son de cloche pour le doyen des militants, Koné Nawolo. “A l’époque Alassane Ouattara nous a fait la promesse de trouver une solution à la vente de l’anacarde et au problème Peulh et agriculteurs. Nous n’avons rien vu. On vante toujours sa fortune, mais nous ne la vivons pas ici à Niakara. Seul Gbagbo est concret et nous sommes prêts à mourir avec lui”.
Benjamin Koré benjaminkore@yahoo.fr