Le temps de la récolte n’est pas encore arrivé. S’il est proche, il n’est pas encore arrivé». Telle est la précision faite par le président du Parti ivoirien des travailleurs (Pit), le Pr Francis Vanga Wodié. Il tenait ainsi à mettre ses militants en garde contre tout laxisme. C’était samedi, à l’occasion d’une sympathique cérémonie de présentation des vœux de nouvel an des militants. Moment au cours duquel tous les intervenants ont affirmé que «2009 est l’année du Pit, l’année de Wodié». Le président du parti a d’emblée félicité les différentes structures pour la qualité du travail accompli et remercié les Amazones de Zuénoula, la direction et la femme militante (Fm-Pit) pour les dons reçus. Cependant, il a surtout insisté sur les faiblesses qui méritent d’être corrigées. «Nous devons continuer à travailler» même si les statistiques sur la croissance du parti sont encourageantes. «Le Pit a des raisons de se réjouir, mais il a des devoirs qui ne sont pas tous accomplis. Pour l’année 2009, je voudrais confier à chacun des dirigeants, à chacun des membres du Pit, la responsabilité de faire grandir le Pit et de le conduire à la victoire». Cela est possible, a-t-il soutenu, parce que «nous disposons des capacités politiques et morales pour y arriver». Il suffit tout simplement de «les développer sur le terrain» pour atteindre l’objectif visé. «Désormais, il faut que chacun soit sur le terrain pour faire avancer le Pit, et avec le Pit, toute la Côte d’Ivoire. Nous sommes en train de gravir la montagne, nous ne sommes pas encore au sommet. Il faut continuer à monter, dans cette chaîne de solidarité», a-t-il ajouté à l’endroit des militants qui se sont mobilisés massivement sous les bâches dressées devant le siège du parti, à Adjamé 80 logements. «Le sommet, c’est la Côte d’Ivoire, le sommet, c’est la victoire du Pit, c’est le changement, c’est la nouvelle Côte d’Ivoire que nous appelons de tous nos voeux pour l’année 2009». Il faut toujours «travailler» et développer la solidarité, en commençant au sein du parti, a exhorté M. Wodié, qui a insisté sur l’importance de la présente année. En effet, a-t-il déploré, les maux qui sont décriés sont en train, tout doucement, de pénétrer la famille politique. D’où la nécessité de s’interroger et d’en prendre conscience. Avant le président, les responsables des différentes structures du parti, mais aussi tous les militants qui n’ont jamais eu la chance de saluer le Pr Wodié ont pu le faire individuellement et lui souhaiter bonne et heureuse année. Notamment l’ex-ministre de la Sécurité, Bléou Martin au nom des fondateurs, le directoire, le secrétariat général, le comité central, les élus et les membres du Conseil économique et social, les cadres en mission, notamment le ministre de l’Environnement, des Eaux et Forêts, le cabinet, le personnel du siège, les jeunes, les femmes, les fédérations, les enseignants, les mouvements de soutien…
Au-delà des voeux, ce fut l’occasion pour les intervenants de faire le bilan de l’année écoulée et de dégager les perspectives. Pour tous, 2008 a été «un espoir déçu» parce que les élections tant promises n’ont pas été organisées. En revanche, elle été fructueuse pour le parti qui a poursuivi son implantation et qui enregistre, aujourd’hui, 16 fédérations et de nombreux militants attirés par le programme du Pit et les qualités de son leader. Au nom du personnel, M. Yapo Ehouman Philippe a exprimé sa gratitude à la direction pour l’équipement du siège et a invité les militants à le fréquenter. Il a exprimé le souhait de recevoir la visite du président «pour partager la fraîcheur» des bureaux. Il lui a dit de ne point avoir «peur», que les militants vont assurer sa victoire sous la protection de Dieu et a demandé aux militants de prendre «courage». Il a ajouté que «le Pit a besoin, aujourd’hui, de militants disponibles et responsables, totalement dévoués à sa cause».
Les actions de la Fm-Pit, présidée par Mme Dago Marie-Angèle, ont porté sur la mise en œuvre d’une opération de solidarité dénommée «sortie de crise» pour plus «d’autonomie» et l’installation de nombreuses sections. Au nom des 16 fédérations, le député Andoh Jacques a réclamé le renouvellement des financements à la base, la dotation de chaque fédération de siège équipé. Sans oublier des cycles de formation pour les militants. Quant au président des jeunes, Tanoh Guillaume, et au secrétaire général du parti, le député Kouablan François, ils ont déploré la situation sociale et économique du pays marquée par la paupérisation des populations, l’insécurité grandissante. «La clef de la sortie de crise et de la paix est entre les mains du Pit», a affirmé Kouablan François au nom du conseil politique. En se fondant sur l’exemple du nouveau président ghanéen, John Atta-Mills, il a conclu que «la troisième fois sera la bonne». Et ce, grâce à «un projet de société ambitieux» que Tanoh Guillaume souhaite voir exécuté pour les Ivoiriens. Sur les absences de son épouse, le président du Pit les a justifiés par ses occupations professionnelles.
Paulin N. Zobo
Au-delà des voeux, ce fut l’occasion pour les intervenants de faire le bilan de l’année écoulée et de dégager les perspectives. Pour tous, 2008 a été «un espoir déçu» parce que les élections tant promises n’ont pas été organisées. En revanche, elle été fructueuse pour le parti qui a poursuivi son implantation et qui enregistre, aujourd’hui, 16 fédérations et de nombreux militants attirés par le programme du Pit et les qualités de son leader. Au nom du personnel, M. Yapo Ehouman Philippe a exprimé sa gratitude à la direction pour l’équipement du siège et a invité les militants à le fréquenter. Il a exprimé le souhait de recevoir la visite du président «pour partager la fraîcheur» des bureaux. Il lui a dit de ne point avoir «peur», que les militants vont assurer sa victoire sous la protection de Dieu et a demandé aux militants de prendre «courage». Il a ajouté que «le Pit a besoin, aujourd’hui, de militants disponibles et responsables, totalement dévoués à sa cause».
Les actions de la Fm-Pit, présidée par Mme Dago Marie-Angèle, ont porté sur la mise en œuvre d’une opération de solidarité dénommée «sortie de crise» pour plus «d’autonomie» et l’installation de nombreuses sections. Au nom des 16 fédérations, le député Andoh Jacques a réclamé le renouvellement des financements à la base, la dotation de chaque fédération de siège équipé. Sans oublier des cycles de formation pour les militants. Quant au président des jeunes, Tanoh Guillaume, et au secrétaire général du parti, le député Kouablan François, ils ont déploré la situation sociale et économique du pays marquée par la paupérisation des populations, l’insécurité grandissante. «La clef de la sortie de crise et de la paix est entre les mains du Pit», a affirmé Kouablan François au nom du conseil politique. En se fondant sur l’exemple du nouveau président ghanéen, John Atta-Mills, il a conclu que «la troisième fois sera la bonne». Et ce, grâce à «un projet de société ambitieux» que Tanoh Guillaume souhaite voir exécuté pour les Ivoiriens. Sur les absences de son épouse, le président du Pit les a justifiés par ses occupations professionnelles.
Paulin N. Zobo