Bahi Louise est depuis 8 ans secrétaire générale du comité de base persévérance FPI à Yopougon-Niangon. Elle est aussi sur un autre front dans son village à Idibouo-Zépréguhé, une nouvelle commune où elle a installé le mouvement “Femme je donne ma voix à Gbagbo”. Dans cet entretien, Bahi Louise fait le bilan de ses activités.
N.V. Cela fait 8 ans que vous êtes à la tête du comité de base FPI dans la commune de Yopougon. Quel est votre bilan ?
B.L. Sans me lancer des fleurs, je peux féliciter mes camarades de lutte d’avoir permis à notre base de présenter un bilan positif. 8 ans c’est beaucoup, mais nous avons été énormément gênés par la crise armée à laquelle notre parti a fait face dès son accession au pouvoir. Dans ce contexte de crise, nous n’avons pas croisé les bras. En guise de bilan, nous affichons des conférences, des journées de militants, nous nous sommes chaque fois saisis des fêtes des mères pour égayer et honorer nos militants. Malgré tout ce que nous avons réalisé, il nous reste du chemin à faire, parce qu’en politique la lutte est permanente pour de nouvelles conquêtes. Et quand nous comprenons que les élections qui arrivent sont une question de vie pour notre parti, il n’y a donc rien pour nous ébranler dans notre détermination pour la réélection du président Gbagbo et la victoire de tous les candidats du FPI. L’enjeu est capital.
N.V. Comment préparez-vous ces élections que vous jugez de capitales pour votre parti ?
B.L. Nous sommes préoccupés par la victoire de notre candidat à la présidentielle et par une victoire confortable du FPI aux législatives, municipales et aux Conseils généraux. Quand le président Laurent Gbagbo dit et répète qu’à ces élections, nous saurons qui est qui et qui a fait quoi dans ce pays, il ne le dit pas de façon fortuite. C’est parce qu’il sait que le FPI a une force de frappe que ses adversaires n’ignorent pas. C’est parce qu’à travers ces élections, nous devons battre nos adversaires qui croyaient trouver leur salut dans la prise des armes pour attaquer Laurent Gbagbo qui s’est donné corps et âme pour une lutte pacifique, qui s’est saigné pour la démocratie dans ce pays. Nous sommes d’ailleurs en train de prouver avec éloquence que le FPI et Laurent Gbagbo sont bien des références en matière de respect des libertés, de la justice, de la démocratie et de la bonne gouvernance. Aujourd’hui, le PDCI et ses alliés ont compris que le slogan “Gouverner autrement” a un contenu. La guerre nous a contrarié dans notre élan et cela laisse un goût d’action inachevée. Les élections sonnent donc pour nous comme une revanche. Nous les préparons avec tout le sérieux pour une victoire au premier tour. Les opérations telles les audiences foraines, l’opération inondation, l’enrôlement et l’identification sont pour nous des occasions à ne pas bouder. J’ai donc mis la pression sur mes troupes pour se faire enrôler.
N.V. Vous êtes secrétaire de base FPI à Yopougon, vous vous montrez très active dans la commune de Zépréguhé, votre village où vous avez installé “Femme je donne ma voix à Gbagbo”. Qu’est-ce qui vous fait courir sur tous les fronts ?
B.L. En politique, il faut utiliser les moyens dont on dispose pour rallier le maximum de personnes à sa cause. Le mouvement “Femme je donne ma voix à Gbagbo” permet à des personnes de soutenir le président Gbagbo sans militer au grand jour au FPI. A Zépréguhé, l’installation de ce mouvement a permis de rassembler des frères qui ne se sont pas affichés au FPI. Je veux parler de M. Jean Pierre Kipré, ancien PCA de PETROCI, de Me Célestin Dodo, greffier, Luc Kanon, président de la mutuelle de Zépréguhé et Mme N’Guettia, présidente des filles de Zépréguhé. Toutes ces personnes n’ont pas lésiné sur les moyens pour nous soutenir à réussir ce rassemblement pour le président Laurent Gbagbo. Nous reconnaissons que leur appui dont nous avons bénéficié est la preuve que notre action est juste. Nous les exhortons à unir nos forces pour la réélection du président Gbagbo. N’oublions pas que la valeur intrinsèque de notre candidat compte beaucoup dans le ralliement des uns et des autres à sa cause. Tous témoignent que Laurent Gbagbo est d’un humanisme éloquent qui est même reconnu par ses détracteurs, et il entretient de rapports fraternels avec tout le monde sans tenir compte des appartenances politiques. Il voit en chaque homme son frère sans considérer les adversités. Et cela paie en politique.
Interview réalisée par Benjamin Koré benjaminkore@yahoo.fr
N.V. Cela fait 8 ans que vous êtes à la tête du comité de base FPI dans la commune de Yopougon. Quel est votre bilan ?
B.L. Sans me lancer des fleurs, je peux féliciter mes camarades de lutte d’avoir permis à notre base de présenter un bilan positif. 8 ans c’est beaucoup, mais nous avons été énormément gênés par la crise armée à laquelle notre parti a fait face dès son accession au pouvoir. Dans ce contexte de crise, nous n’avons pas croisé les bras. En guise de bilan, nous affichons des conférences, des journées de militants, nous nous sommes chaque fois saisis des fêtes des mères pour égayer et honorer nos militants. Malgré tout ce que nous avons réalisé, il nous reste du chemin à faire, parce qu’en politique la lutte est permanente pour de nouvelles conquêtes. Et quand nous comprenons que les élections qui arrivent sont une question de vie pour notre parti, il n’y a donc rien pour nous ébranler dans notre détermination pour la réélection du président Gbagbo et la victoire de tous les candidats du FPI. L’enjeu est capital.
N.V. Comment préparez-vous ces élections que vous jugez de capitales pour votre parti ?
B.L. Nous sommes préoccupés par la victoire de notre candidat à la présidentielle et par une victoire confortable du FPI aux législatives, municipales et aux Conseils généraux. Quand le président Laurent Gbagbo dit et répète qu’à ces élections, nous saurons qui est qui et qui a fait quoi dans ce pays, il ne le dit pas de façon fortuite. C’est parce qu’il sait que le FPI a une force de frappe que ses adversaires n’ignorent pas. C’est parce qu’à travers ces élections, nous devons battre nos adversaires qui croyaient trouver leur salut dans la prise des armes pour attaquer Laurent Gbagbo qui s’est donné corps et âme pour une lutte pacifique, qui s’est saigné pour la démocratie dans ce pays. Nous sommes d’ailleurs en train de prouver avec éloquence que le FPI et Laurent Gbagbo sont bien des références en matière de respect des libertés, de la justice, de la démocratie et de la bonne gouvernance. Aujourd’hui, le PDCI et ses alliés ont compris que le slogan “Gouverner autrement” a un contenu. La guerre nous a contrarié dans notre élan et cela laisse un goût d’action inachevée. Les élections sonnent donc pour nous comme une revanche. Nous les préparons avec tout le sérieux pour une victoire au premier tour. Les opérations telles les audiences foraines, l’opération inondation, l’enrôlement et l’identification sont pour nous des occasions à ne pas bouder. J’ai donc mis la pression sur mes troupes pour se faire enrôler.
N.V. Vous êtes secrétaire de base FPI à Yopougon, vous vous montrez très active dans la commune de Zépréguhé, votre village où vous avez installé “Femme je donne ma voix à Gbagbo”. Qu’est-ce qui vous fait courir sur tous les fronts ?
B.L. En politique, il faut utiliser les moyens dont on dispose pour rallier le maximum de personnes à sa cause. Le mouvement “Femme je donne ma voix à Gbagbo” permet à des personnes de soutenir le président Gbagbo sans militer au grand jour au FPI. A Zépréguhé, l’installation de ce mouvement a permis de rassembler des frères qui ne se sont pas affichés au FPI. Je veux parler de M. Jean Pierre Kipré, ancien PCA de PETROCI, de Me Célestin Dodo, greffier, Luc Kanon, président de la mutuelle de Zépréguhé et Mme N’Guettia, présidente des filles de Zépréguhé. Toutes ces personnes n’ont pas lésiné sur les moyens pour nous soutenir à réussir ce rassemblement pour le président Laurent Gbagbo. Nous reconnaissons que leur appui dont nous avons bénéficié est la preuve que notre action est juste. Nous les exhortons à unir nos forces pour la réélection du président Gbagbo. N’oublions pas que la valeur intrinsèque de notre candidat compte beaucoup dans le ralliement des uns et des autres à sa cause. Tous témoignent que Laurent Gbagbo est d’un humanisme éloquent qui est même reconnu par ses détracteurs, et il entretient de rapports fraternels avec tout le monde sans tenir compte des appartenances politiques. Il voit en chaque homme son frère sans considérer les adversités. Et cela paie en politique.
Interview réalisée par Benjamin Koré benjaminkore@yahoo.fr