x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le mardi 13 janvier 2009 | Fraternité Matin

Pit : Les militants s’interrogent sur les absences répétées de Mme Wodié

Le président du Parti ivoirien des travailleurs, Francis Wodié, a été interpellé samedi sur l’absence de son épouse, Victorine Gboko Wodié, à la cérémonie de présentation de voeux du nouvel an de ses militants. Ces derniers qui espéraient certainement la voir parmi eux, comme ce fut le cas récemment avec le couple Henriette et Henri Konan Bédié, au siège du Pdci-Rda, ont été déçus par cette absence de trop. «Tout à l’heure, quelqu’un s’est étonné de l’absence de Mme Wodié. Mme Wodié, comme vous le savez, est la présidente de la Commission nationale des droits de l’homme. C’est une institution indépendante concernant l’ensemble des Ivoiriens. Le Pit, malgré ses grandes ambitions, est un parti politique qui ne concerne que quelques Ivoiriens. Alors la question que nous nous posons, c’est de savoir comment faire pour que Mme Wodié reste Mme Wodié tout en étant la présidente de la Commission nationale des droits de l’homme. Mme Wodié, présente aux manifestations du Pit, ne porte-t-elle pas atteinte à sa qualité de présidente de la Commission et à la Commission elle-même qui perdrait ainsi sa neutralité ? Nous nous interrogeons, nous vous interrogeons également. Elle n’était pas à la convention nationale ; mais il faut que nous ayons des réponses appropriées. Donc nous verrons comment gérer cette question dans les prochains jours parce que nous ne voulons pas, au Pit, que la Première dame soit une institution. Nous ne voulons pas, au Pit, avoir une République familiale et conjugale», a expliqué Francis Wodié. En tout cas, cette explication ne ne semble convaincre pas les militants pour qui Mme Wodié étant des leurs sa nomination devrait rejaillir sur la vie du parti. Il faudra donc attendre le débat au sein du parti, à l’image de «la concertation nationale» qu’il ne cesse de réclamer pour le pays, pour crever l’abcès et trouver «les bonnes réponses. Et les bonnes réponses sont nécessairement communes». En attendant, il s’interroge mais aussi donne son avis. A savoir qu’il voit d’un mauvais œil que l’épouse d’un Président de la République, s’il était élu demain, dirige une autre institution. Au nom de la bonne gouvernance !



P. N. Zobo
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ