Un pavé dans la mare du Pdci-Rda à Yamoussoukro. M. Ballo Michel, un des secrétaires de section du vieux parti, ex-patron du mouvement de soutien à Charles Konan Banny a décidé, avec le «Mouvement conscience et paix» qu’il a créé il y a peu, de militer désormais pour la réélection de Laurent Gbagbo. Pour matérialiser cette décision, il a adhéré à la «Conférence Cap unir pour la réélection de Laurent Gbagbo» (Cap-Ur-Lg) de Coulibaly Gervais, conseiller spécial et porte-parole du président de la République.
La salle de cinéma «Jam-Espace» où s’est déroulée la cérémonie le samedi dernier s’est trouvée exigüe, tant l’affluence était grande. Pour expliquer le revirement, Michel Ballo déclare : «…Nous avons décidé de partir parce que nous avons compris que nous n’étions pas sur le vrai chemin». Aussi, ajoute-t-il, le moment était venu pour eux, de dire non à l’utilisation de la jeunesse à des fins politiciennes. L’ex-activiste en faveur du Premier ministre, Charles Konan Banny, s’insurge contre les ainés qui «pactisent avec ceux qu’ils nous présentaient comme ennemis», allusion faite aux retrouvailles Banny-Bédié. Il ne comprend pas non plus qu’on le considère comme « un traître chaque fois qu’il essaye de donner son point de vue sur ce qu’il croit bien pour son parti ou son pays». Au bord des larmes, Michel Ballo affirmera être victime d’intrigues et de menaces depuis qu’il a décidé de s’affranchir vis-à-vis de ceux qui utilisent le parti politique dont ils ont la gestion comme leur famille.
Intervenant après Ballo, l’ancien ministre Gnamien Konan, premier vice-président de la conférence Cap-Ur-Lg explique à son nouvel adhérent qu’il ne s’est pas trompé en suivant Laurent Gbagbo. «Je suis moi-même un pur produit d’Houphouët-Boigny. J’ai aussi été objet de toutes sortes d’intrigues. Mais convaincu que je suis dans le vrai, j’ai décidé tout comme bien d’autres amis, de vivre selon la vision d’Houphouët-Boigny. Cette vision est bien incarnée aujourd’hui par le président Gbagbo». A sa suite, Coulibaly Gervais a expliqué que «Cap, unir pour la réélection de Laurent Gbagbo» se compose de personnes venues individuellement ou collectivement contribuer à la réélection du candidat du Fpi. Ballo Michel et la cinquantaine de membres du Mouvement conscience et paix ont rejoint le camp présidentiel de la capitale.
Ousmane Diallo
Correspondant régional
La salle de cinéma «Jam-Espace» où s’est déroulée la cérémonie le samedi dernier s’est trouvée exigüe, tant l’affluence était grande. Pour expliquer le revirement, Michel Ballo déclare : «…Nous avons décidé de partir parce que nous avons compris que nous n’étions pas sur le vrai chemin». Aussi, ajoute-t-il, le moment était venu pour eux, de dire non à l’utilisation de la jeunesse à des fins politiciennes. L’ex-activiste en faveur du Premier ministre, Charles Konan Banny, s’insurge contre les ainés qui «pactisent avec ceux qu’ils nous présentaient comme ennemis», allusion faite aux retrouvailles Banny-Bédié. Il ne comprend pas non plus qu’on le considère comme « un traître chaque fois qu’il essaye de donner son point de vue sur ce qu’il croit bien pour son parti ou son pays». Au bord des larmes, Michel Ballo affirmera être victime d’intrigues et de menaces depuis qu’il a décidé de s’affranchir vis-à-vis de ceux qui utilisent le parti politique dont ils ont la gestion comme leur famille.
Intervenant après Ballo, l’ancien ministre Gnamien Konan, premier vice-président de la conférence Cap-Ur-Lg explique à son nouvel adhérent qu’il ne s’est pas trompé en suivant Laurent Gbagbo. «Je suis moi-même un pur produit d’Houphouët-Boigny. J’ai aussi été objet de toutes sortes d’intrigues. Mais convaincu que je suis dans le vrai, j’ai décidé tout comme bien d’autres amis, de vivre selon la vision d’Houphouët-Boigny. Cette vision est bien incarnée aujourd’hui par le président Gbagbo». A sa suite, Coulibaly Gervais a expliqué que «Cap, unir pour la réélection de Laurent Gbagbo» se compose de personnes venues individuellement ou collectivement contribuer à la réélection du candidat du Fpi. Ballo Michel et la cinquantaine de membres du Mouvement conscience et paix ont rejoint le camp présidentiel de la capitale.
Ousmane Diallo
Correspondant régional