Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, recommande au Conseil de sécurité, dans un rapport publié lundi, de proroger le mandat de l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI) pour une période de six mois allant jusqu'au 31 juillet 2009 et de réduire d'un bataillon son effectif, c'est-à-dire de le ramener de 8.115 à 7.450 hommes.
La Côte d'Ivoire jouit actuellement d'une plus grande stabilité, mais le caractère délicat du processus électoral, en particulier durant la période qui suivra les élections, et la mise en œuvre des dernières tâches prévues dans l'accord de paix exigent que l'ONUCI maintienne ses capacités essentielles et un dispositif de dissuasion pour faire face aux risques potentiels, souligne M. Ban dans ce rapport.
La réduction de l'effectif de l'ONUCI serait associée à une mobilité accrue grâce à l'existence de capacités aériennes adéquates, notamment des hélicoptères d'appui supplémentaires, et compte tenu du maintien de l'appui fourni à l'ONUCI par les forces françaises, en matière de capacité d'intervention rapide. «Dans cette hypothèse, la force de l'ONUCI tiendrait des positions moins nombreuses mais de manière plus concentrée, positions d'où un effectif suffisant peut être déployé sans perte de temps en détachement aéroporté d'intervention rapide», ajoute le Secrétaire général.
Afin que sa présence reste forte et dissuasive pendant les élections, l'ONUCI se concertera avec la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) sur les arrangements possibles entre missions et étudiera la possibilité d'utiliser sa marge de manœuvre éventuelle pour déployer en renfort, pendant une durée limitée immédiatement avant, pendant et après les élections, un appui militaire et aérien.
De manière générale, le Secrétaire général estime que d'importants progrès ont été réalisés dans l'application de l'accord de paix dit de Ouagadougou signé il y a près de deux ans mais que beaucoup reste à faire.
« Les progrès accomplis dans l'identification de la population, qui est au cœur de la crise ivoirienne, sont très encourageants. Il y a lieu de louer les parties de ces avancées constantes et de la participation élevée observée à Abidjan, où 2 078 000 personnes ont été enregistrées en moins de trois mois. Je me félicite de les voir fermement déterminées à ce que ces importantes opérations s'étendent au reste du pays », déclare M. Ban.
Il se réjouit du consensus auquel les parties ivoiriennes ont abouti au sujet des modalités de règlement des principales questions militaires et questions de sécurité en suspens, qui a été officialisé par le quatrième accord complémentaire de l'Accord de Ouagadougou. Selon lui, l'application dans les délais voulus de cet accord est indispensable pour éviter tout nouveau report des élections présidentielles, que les parties ivoiriennes lient désormais à la réussite des opérations de désarmement des ex-combattants des Forces nouvelles et de démantèlement des milices.
Le Secrétaire général juge par ailleurs nécessaire de régler au plus vite les retards d'ordre technique et logistique qui ont conduit au report des élections présidentielles qui avaient été prévues pour le 30 novembre 2008. Il engage la Commission électorale indépendante à rendre public le plus tôt possible un nouveau calendrier électoral réaliste. « Dès lors que les parties et le Facilitateur l'auront approuvé, ce nouveau calendrier devra être scrupuleusement respecté afin d'éviter de devoir prolonger une nouvelle fois les opérations électorales », ajoute-t-il.
Source: ONU
La Côte d'Ivoire jouit actuellement d'une plus grande stabilité, mais le caractère délicat du processus électoral, en particulier durant la période qui suivra les élections, et la mise en œuvre des dernières tâches prévues dans l'accord de paix exigent que l'ONUCI maintienne ses capacités essentielles et un dispositif de dissuasion pour faire face aux risques potentiels, souligne M. Ban dans ce rapport.
La réduction de l'effectif de l'ONUCI serait associée à une mobilité accrue grâce à l'existence de capacités aériennes adéquates, notamment des hélicoptères d'appui supplémentaires, et compte tenu du maintien de l'appui fourni à l'ONUCI par les forces françaises, en matière de capacité d'intervention rapide. «Dans cette hypothèse, la force de l'ONUCI tiendrait des positions moins nombreuses mais de manière plus concentrée, positions d'où un effectif suffisant peut être déployé sans perte de temps en détachement aéroporté d'intervention rapide», ajoute le Secrétaire général.
Afin que sa présence reste forte et dissuasive pendant les élections, l'ONUCI se concertera avec la Mission des Nations Unies au Libéria (MINUL) sur les arrangements possibles entre missions et étudiera la possibilité d'utiliser sa marge de manœuvre éventuelle pour déployer en renfort, pendant une durée limitée immédiatement avant, pendant et après les élections, un appui militaire et aérien.
De manière générale, le Secrétaire général estime que d'importants progrès ont été réalisés dans l'application de l'accord de paix dit de Ouagadougou signé il y a près de deux ans mais que beaucoup reste à faire.
« Les progrès accomplis dans l'identification de la population, qui est au cœur de la crise ivoirienne, sont très encourageants. Il y a lieu de louer les parties de ces avancées constantes et de la participation élevée observée à Abidjan, où 2 078 000 personnes ont été enregistrées en moins de trois mois. Je me félicite de les voir fermement déterminées à ce que ces importantes opérations s'étendent au reste du pays », déclare M. Ban.
Il se réjouit du consensus auquel les parties ivoiriennes ont abouti au sujet des modalités de règlement des principales questions militaires et questions de sécurité en suspens, qui a été officialisé par le quatrième accord complémentaire de l'Accord de Ouagadougou. Selon lui, l'application dans les délais voulus de cet accord est indispensable pour éviter tout nouveau report des élections présidentielles, que les parties ivoiriennes lient désormais à la réussite des opérations de désarmement des ex-combattants des Forces nouvelles et de démantèlement des milices.
Le Secrétaire général juge par ailleurs nécessaire de régler au plus vite les retards d'ordre technique et logistique qui ont conduit au report des élections présidentielles qui avaient été prévues pour le 30 novembre 2008. Il engage la Commission électorale indépendante à rendre public le plus tôt possible un nouveau calendrier électoral réaliste. « Dès lors que les parties et le Facilitateur l'auront approuvé, ce nouveau calendrier devra être scrupuleusement respecté afin d'éviter de devoir prolonger une nouvelle fois les opérations électorales », ajoute-t-il.
Source: ONU