La ville de Bonoua a constitué, dimanche dernier, la deuxième étape du périple de dix jours, dans le Sud Comoé, du candidat du PDCI à l’élection présidentielle, M. Henri Konan Bédié. Dans la cité de l’ananas, l’ex-président déchu a battu campagne comme le ferait un candidat neuf à une élection. Après avoir égrené un long chapelet de griefs contre le parti au pouvoir, le candidat du PDCI a conclu ses propos par un appel au changement. « Vous comprenez dans les conditions actuelles, la nécessité de changement. Il faut que les choses changent. Les refondateurs ont détruit ce qu’ils n’ont pas construit. Ils ont appauvri les Ivoiriens. Ils ont exprimé une indifférence à l’égard des droits de l’homme et de la vie .Le PDCI a construit ce pays, » a martelé le président-candidat les yeux plongés dans son discours. Henri Konan Bédié, ex chef de l’Etat pendant six ans, estime qu’il faut “des gouvernants qui inspirent confiance et qui sont capables d’instaurer une justice vraie, indépendante et juste pour la protection des personnes et des biens”.
Pour lui, c’est le fiasco partout : la sécurité, la santé, l’éducation, tout est à refaire. Mais, que propose de nouveau l’ancien chef de l’Etat aux Ivoiriens ? “Le PDCI propose de ramener la Cote d’Ivoire au niveau de développement qu’elle avait atteint avant le coup d’Etat de décembre 1999”, soutient-il sans sourciller. Avant de demander aux militants de son parti de s’engager dans l’opération d’identification et d’enrôlement.
A Bonoua, il n’y a eu que deux allocutions. Le porte parole des secrétaires de section, Niamkey Maximin, a donné le ton des attaques avant de céder sa place à son candidat. Il s’en est pris aux autorités locales, notamment au maire, qui est un élu du FPI.
Prévu d’abord pour 11h puis reporté à 14h30mn, le meeting de bédié a commencé à 16 h après la visite du candidat du PDCI au roi des Abourés. La délégation de l’ex-parti unique s’est, par la suite, rendue à Samo et à Larabia, deux villages de la sous-préfecture de Bonoua. Le lundi 12 janvier, la foire aux attaques s’est poursuivie à Adiaké. Il en sera ainsi pendant dix jours. Un petit meeting est prévu cet après-midi à 15 heures à Krindjabo.
Sam K.D.
Pour lui, c’est le fiasco partout : la sécurité, la santé, l’éducation, tout est à refaire. Mais, que propose de nouveau l’ancien chef de l’Etat aux Ivoiriens ? “Le PDCI propose de ramener la Cote d’Ivoire au niveau de développement qu’elle avait atteint avant le coup d’Etat de décembre 1999”, soutient-il sans sourciller. Avant de demander aux militants de son parti de s’engager dans l’opération d’identification et d’enrôlement.
A Bonoua, il n’y a eu que deux allocutions. Le porte parole des secrétaires de section, Niamkey Maximin, a donné le ton des attaques avant de céder sa place à son candidat. Il s’en est pris aux autorités locales, notamment au maire, qui est un élu du FPI.
Prévu d’abord pour 11h puis reporté à 14h30mn, le meeting de bédié a commencé à 16 h après la visite du candidat du PDCI au roi des Abourés. La délégation de l’ex-parti unique s’est, par la suite, rendue à Samo et à Larabia, deux villages de la sous-préfecture de Bonoua. Le lundi 12 janvier, la foire aux attaques s’est poursuivie à Adiaké. Il en sera ainsi pendant dix jours. Un petit meeting est prévu cet après-midi à 15 heures à Krindjabo.
Sam K.D.