Le FPI est-il raisonnablement fondé à vouloir discréditer le processus d’identification des populations et d’enrôlement des électeurs ? Ce parti qui milite, selon nos informations, pour la suspension du processus et qui envisage même de s’en retirer à l’issue du séminaire qu’il organisera demain à la Fondation Memel Foté, a-t-il seulement des arguments valables pour justifier sa prise de position? Assurément pas. Pour s’en convaincre, il suffit de jeter un regard critique sur les avancées technologiques et sécuritaires qu’offre l’actuelle opération. Une opération hautement sécurisée faisant appel à une triple technologie, à savoir la multi biométrie, la cryptologie et la carte à puce. Et il est à noter que Sagem Sécurité qui a remporté l’appel d’offres face à d’autres entreprises actives en Côte d’ivoire est le leader mondial des systèmes d’identification et d’authentification des personnes. Ses équipements et systèmes intégrés de gestion des droits des personnes contribuent, selon nos sources, à la sécurisation des données et des citoyens et la sûreté des Etats au plus haut niveau. A travers l’entreprise mère qu’est le Groupe Safran, Sagem sécurité est présente sur tous les continents. L’expertise éprouvée de cette firme ne se limite donc pas à la Côte d’ivoire. Elle a déjà conduit avec succès, l’identification dans de grands pays africains et occidentaux tels le Nigeria, l’Afrique du sud et les Pays Bas. Et elle vient justement d’être sélectionnée par le gouvernement central de ce pays pour la sécurisation de la chambre basse parlementaire et des sites ministériels néerlandais. Dans le cadre de ce nouveau contrat, elle fournira progressivement, dès le 1er avril 2009, aux fonctionnaires de l’Etat néerlandais une nouvelle carte d’identité facilitant leur accès aux différents sites gouvernementaux tout en leur assurant le plus haut niveau de protection. L’opération d’identification des populations et d’enrôlement des électeurs de Côte d’ivoire, lancée le 15 septembre à Yamoussoukro en présence du chef de l’Etat n’échappe pas à cette triple technologie. A ce titre, Sagem s’est engagée auprès des pouvoirs publics à mettre en œuvre une solution de sécurité innovante et sur mesure alliant, à la fois, contrôle et fiabilité des données, vérification de l’authenticité de l’identité. Est il besoin de relever que la présente opération coûtera la bagatelle de 56 milliards à l’Etat ivoirien. Elle est l’une des opérations d’identification les plus onéreuses qui prend en compte les dix doigts biométriques du requérant. Ailleurs, dans les autres opérations d’identification, on se contente seulement de deux ou de cinq doigts biométriques. On n’a pas recours à des techniques complémentaires telles la reconnaissance faciale et la reconnaissance d’image de l’iris. Toutes ces techniques sont réunies dans l’offre de Sagem qui, en plus d’être « multi biométrique » est confortée par un croisement des différents fichiers historiques existant en Côte d’ivoire. A cela s’ajoute le délai de près d’un mois offert aux requérants pour procéder aux vérifications, réclamations et rectification d’usage. Ce qui élimine tout risque d’erreur ou de fraude. En plus, la liste électorale qui sera confectionnée à l’issue de l’opération d’enrôlement en cours comportera, selon nos sources, la photo de chaque requérant mettant ainsi fin aux débats stériles et puériles en cours. Pour tout dire, l’offre de Sagem est inédite et contribue efficacement à instaurer le niveau de sécurité auquel aspirent, à la fois, l’Etat et les citoyens. Où est donc le problème ? Nulle part !
KK
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