Permanent adjoint du Pdci, secrétaire de section, coordonnateur de la JPdci de Daloa, M. Inza Sylla est l’intérimaire du Délégué communal de la cité des Antilopes. Homme de terrain, c’est lui qui a la gestion au quotidien du Pdci pendant les absences de son mandant Me Kossougro Sery. Dans cet entretien qu’il nous a volontiers accordé, il explique comment le Pdci est revenu au premier plan à Daloa, les chances du vieux parti lors des prochaines élections. Dans cet entretien exclusif, l’hommes du Pdci de Daloa dit tout.
Quel est l’état des lieux du Pdci à Daloa ?
Il faut dire que le Pdci se porte bien sur toute l’étendue du territoire de la commune de Daloa. Notre parti est bien implanté et il fait tout pour montrer à tous qu’il existe bel et bien à Daloa.
Qu’avez-vous fait pour mettre vos militants en confiance ici à Daloa ?
Pour mettre nos militants en confiance, les avons assistés, formés par le biais de notre délégué communal Me Sery Kossougro et avons organisé beaucoup de séminaires à leur intention. Nous avons également réorganisé notre délégation en installant nos sections et nos comités de base. Ce qui fait que le Pdci se porte bien à Daloa.
Quel regard ou commentaire faites-vous du processus d’enrôlement et d’identification qui a cours actuellement ici ?
Cette opération se porte bien à Daloa parce que tous les centres d’enrôlement hormis un seul qui avait été contesté, sont ouverts. Et tous les centres reçoivent beaucoup de pétitionnaires chaque jour tant l’engouement est grand. La CEI et toutes ses structures partenaires font des mains et des pieds pour que le processus se passe bien à Daloa. Au regard de tout cela, je me sens satisfait parce que tous les pétitionnaires qui remplissent les conditions arrivent effectivement à se faire enrôler et identifier.
Dans votre for intérieur Daloa est le bastion de quel parti politique ? Et pourquoi ?
Dans mon for intérieur, Daloa est le bastion du Pdci. On dira, c’est parce que je suis militant du PDCI que je le dis. Quand on regarde au niveau de tout ce qui s’est passé ici à Daloa, et même quand il y a les élections, Daloa reste le bastion du Pdci. Sur tout le département de Daloa, aucun parti n’a autant de militants et sympathisants que le Pdci, c’est pourquoi, nous disons que Daloa est le bastion du Pdci. C’est pour cela que nous remportions la plupart des sièges aux élections.
Quelles sont donc les chances de votre parti lors des prochaines élections présidentielles, législatives et municipales ?
Je voudrais dire que les chances du Pdci sont bonnes et larges. Nous sommes sûrs et certains et nous prions le Seigneur Tout Puissant pour que d’abord les élections aient lieu et qu’elles ne soient pas entachées d’irrégularités, qu’il n’yait pas d’actions de vandalisme également qui puissent empêcher la tenue des élections dans certains lieux. Nous sommes convaincus, et vous-mêmes vous le verrez, que le Pdci remportera tous les sièges aux différentes élections à venir.
Quelle est la situation du Pdci au quartier Dioula, quand on sait qu’il lui était interdit à un moment donné de parler là-bas ?
Voyez, le Pdci était réellement interdit au quartier Dioula. Mais cela était dû au fait que la communauté Malinké-Sénoufo, dans son ensemble qui avait pour propre fonction le commerce et le transport, n’était pas beaucoup imprégnée dans la politique. Du coup, avec tout ce qui se racontait, ces personnes sont devenues tous politiques et il y avait beaucoup de délation, de mensonges qui faisaient qu’ils considéraient le Pdci comme le parti diabolique. Mais, avec l’évolution de la situation, les gens ont fini par comprendre que tout ça n’était que mensonge. Mais que la politique n’est qu’un simple jeu où chacun doit chercher à se faire valoir. A partir donc de ce moment, les gens ont dit qu’il ne sert à rien que des frères se séparent à cause de la politique. Et comme il y avait beaucoup de militants Pdci qui avaient peur d’être agressés, qui avaient peur de se voir rejetés lors même des obsèques par la communauté, étaient donc obligés de s’aligner. Ayant vu maintenant que tout cela est leurre, chacun retourne dans son parti. Je vous dis aujourd’hui qu’au quartier Dioula, il y a plus de militants du Pdci que dans les autres quartiers de Daloa.
Quelle a été votre stratégie de reconquête du terrain perdu là-bas ?
Pour faire vraiment la propagande de son parti, il faut faire des approches. Il faut beaucoup de formations et d’informations. Notre stratégie a consisté à informer les populations sur tout ce qui s’est passé au temps du Pdci et ce qui se passe maintenant pour que les gens se rendent compte par eux-mêmes de la vérité. Nous avons envoyé des gens en mission et nous avons fait le porte à porte pour informer et sensibiliser. C’est à travers cette stratégie que nous sommes arrivés à reconquérir tout le Dioulabougou de façon particulière.
En tant que l’homme fort du terrain, quels sont les secrets qui vous ont permis de maîtriser le terrain politique ?
Il est très difficile qu’un homme livre ses secrets car nous sommes sur un terrain politique où il y a beaucoup d’adversité. Je voudrais vous dire que le plus grand secret que nous avons ici à Daloa, c’est d’avoir eu Maître Kossougro Sery avec nous dans la commune. Car c’est un stratège, un homme pétri d’expérience et toujours prêt à aider. La politique se situe à trois niveaux : la formation de la structure politique, ensuite la mobilisation et la maîtrise des élections. Mais, ce qui est de formation, il a beaucoup formé les militants et ce qui est de la mobilisation il est le N° 1 des mobilisateurs. C’est lui qui trouve les idées et vous voyez que nous sommes en train d’aller vers les élections, et toutes nos stratégies électorales sont en train d’être mises en place. Donc, je voudrais me taire pour le moment.
Pourquoi avez-vous créé d’autres nouvelles sections Pdci à Daloa?
Nous avons créé d’autres sections pour que la plupart de nos militants soient informés et que la sensibilisation soit facile. Tout cela doit concourir à la victoire lors des élections à venir.
Au jour d’aujourd’hui, est-ce que la plupart des militants du Pdci se sont fait enrôler et identifier ?
Oui ! Nous pouvons dire la plupart vu que les 80% des militants du Pdci sont en voie d’être identifiés car nous ne sommes pas encore arrivés à la fin de l’opération pour que nous puissions faire le point. Il faut dire qu’il y a un problème récurrent qui est le problème des timbres de cinq cents (500) francs avant 1995 qui ne frappe pas seulement que les militants du Pdci de façon particulière mais tous les pétitionnaires de manière globale à Daloa. Donc, chacun est frappé par cette loi et nous faisons tout pour que ceux qui ne sont pas frappés se fassent enrôler le plus vite possible.
Au terme de notre entretien si vous avez un mot à adresser à votre Délégué communal, que vous lui auriez dit ?
Je voudrais sincèrement remercier le Délégué communal et lui dire que depuis que l’on lui a remis la gestion de la délégation communale de Daloa, il n’a ménagé aucun effort pour se mettre toujours à notre disposition, à la disposition du Pdci. Il nous écoute. Il écoute la base et il fait des mains et des pieds pour que la flamme du Pdci ne s’éteigne pas à Daloa. Je voudrais l’encourager et demander au Seigneur Tout Puissant pour qu’il lui donne une santé de fer pour être toujours auprès de nous. Je voudrais lui dire également que la population de Daloa compte sur lui et qu’il peut dormir tranquille et que nous serons toujours prêts à l’aider afin que la confiance que le président Bédié a placée en lui, soit porteuse de succès. Car c’est à la suite des élections, après les avoir remportées qu’on saura réellement que nous avons travaillé.
Interview réalisée par M.O à Daloa
Quel est l’état des lieux du Pdci à Daloa ?
Il faut dire que le Pdci se porte bien sur toute l’étendue du territoire de la commune de Daloa. Notre parti est bien implanté et il fait tout pour montrer à tous qu’il existe bel et bien à Daloa.
Qu’avez-vous fait pour mettre vos militants en confiance ici à Daloa ?
Pour mettre nos militants en confiance, les avons assistés, formés par le biais de notre délégué communal Me Sery Kossougro et avons organisé beaucoup de séminaires à leur intention. Nous avons également réorganisé notre délégation en installant nos sections et nos comités de base. Ce qui fait que le Pdci se porte bien à Daloa.
Quel regard ou commentaire faites-vous du processus d’enrôlement et d’identification qui a cours actuellement ici ?
Cette opération se porte bien à Daloa parce que tous les centres d’enrôlement hormis un seul qui avait été contesté, sont ouverts. Et tous les centres reçoivent beaucoup de pétitionnaires chaque jour tant l’engouement est grand. La CEI et toutes ses structures partenaires font des mains et des pieds pour que le processus se passe bien à Daloa. Au regard de tout cela, je me sens satisfait parce que tous les pétitionnaires qui remplissent les conditions arrivent effectivement à se faire enrôler et identifier.
Dans votre for intérieur Daloa est le bastion de quel parti politique ? Et pourquoi ?
Dans mon for intérieur, Daloa est le bastion du Pdci. On dira, c’est parce que je suis militant du PDCI que je le dis. Quand on regarde au niveau de tout ce qui s’est passé ici à Daloa, et même quand il y a les élections, Daloa reste le bastion du Pdci. Sur tout le département de Daloa, aucun parti n’a autant de militants et sympathisants que le Pdci, c’est pourquoi, nous disons que Daloa est le bastion du Pdci. C’est pour cela que nous remportions la plupart des sièges aux élections.
Quelles sont donc les chances de votre parti lors des prochaines élections présidentielles, législatives et municipales ?
Je voudrais dire que les chances du Pdci sont bonnes et larges. Nous sommes sûrs et certains et nous prions le Seigneur Tout Puissant pour que d’abord les élections aient lieu et qu’elles ne soient pas entachées d’irrégularités, qu’il n’yait pas d’actions de vandalisme également qui puissent empêcher la tenue des élections dans certains lieux. Nous sommes convaincus, et vous-mêmes vous le verrez, que le Pdci remportera tous les sièges aux différentes élections à venir.
Quelle est la situation du Pdci au quartier Dioula, quand on sait qu’il lui était interdit à un moment donné de parler là-bas ?
Voyez, le Pdci était réellement interdit au quartier Dioula. Mais cela était dû au fait que la communauté Malinké-Sénoufo, dans son ensemble qui avait pour propre fonction le commerce et le transport, n’était pas beaucoup imprégnée dans la politique. Du coup, avec tout ce qui se racontait, ces personnes sont devenues tous politiques et il y avait beaucoup de délation, de mensonges qui faisaient qu’ils considéraient le Pdci comme le parti diabolique. Mais, avec l’évolution de la situation, les gens ont fini par comprendre que tout ça n’était que mensonge. Mais que la politique n’est qu’un simple jeu où chacun doit chercher à se faire valoir. A partir donc de ce moment, les gens ont dit qu’il ne sert à rien que des frères se séparent à cause de la politique. Et comme il y avait beaucoup de militants Pdci qui avaient peur d’être agressés, qui avaient peur de se voir rejetés lors même des obsèques par la communauté, étaient donc obligés de s’aligner. Ayant vu maintenant que tout cela est leurre, chacun retourne dans son parti. Je vous dis aujourd’hui qu’au quartier Dioula, il y a plus de militants du Pdci que dans les autres quartiers de Daloa.
Quelle a été votre stratégie de reconquête du terrain perdu là-bas ?
Pour faire vraiment la propagande de son parti, il faut faire des approches. Il faut beaucoup de formations et d’informations. Notre stratégie a consisté à informer les populations sur tout ce qui s’est passé au temps du Pdci et ce qui se passe maintenant pour que les gens se rendent compte par eux-mêmes de la vérité. Nous avons envoyé des gens en mission et nous avons fait le porte à porte pour informer et sensibiliser. C’est à travers cette stratégie que nous sommes arrivés à reconquérir tout le Dioulabougou de façon particulière.
En tant que l’homme fort du terrain, quels sont les secrets qui vous ont permis de maîtriser le terrain politique ?
Il est très difficile qu’un homme livre ses secrets car nous sommes sur un terrain politique où il y a beaucoup d’adversité. Je voudrais vous dire que le plus grand secret que nous avons ici à Daloa, c’est d’avoir eu Maître Kossougro Sery avec nous dans la commune. Car c’est un stratège, un homme pétri d’expérience et toujours prêt à aider. La politique se situe à trois niveaux : la formation de la structure politique, ensuite la mobilisation et la maîtrise des élections. Mais, ce qui est de formation, il a beaucoup formé les militants et ce qui est de la mobilisation il est le N° 1 des mobilisateurs. C’est lui qui trouve les idées et vous voyez que nous sommes en train d’aller vers les élections, et toutes nos stratégies électorales sont en train d’être mises en place. Donc, je voudrais me taire pour le moment.
Pourquoi avez-vous créé d’autres nouvelles sections Pdci à Daloa?
Nous avons créé d’autres sections pour que la plupart de nos militants soient informés et que la sensibilisation soit facile. Tout cela doit concourir à la victoire lors des élections à venir.
Au jour d’aujourd’hui, est-ce que la plupart des militants du Pdci se sont fait enrôler et identifier ?
Oui ! Nous pouvons dire la plupart vu que les 80% des militants du Pdci sont en voie d’être identifiés car nous ne sommes pas encore arrivés à la fin de l’opération pour que nous puissions faire le point. Il faut dire qu’il y a un problème récurrent qui est le problème des timbres de cinq cents (500) francs avant 1995 qui ne frappe pas seulement que les militants du Pdci de façon particulière mais tous les pétitionnaires de manière globale à Daloa. Donc, chacun est frappé par cette loi et nous faisons tout pour que ceux qui ne sont pas frappés se fassent enrôler le plus vite possible.
Au terme de notre entretien si vous avez un mot à adresser à votre Délégué communal, que vous lui auriez dit ?
Je voudrais sincèrement remercier le Délégué communal et lui dire que depuis que l’on lui a remis la gestion de la délégation communale de Daloa, il n’a ménagé aucun effort pour se mettre toujours à notre disposition, à la disposition du Pdci. Il nous écoute. Il écoute la base et il fait des mains et des pieds pour que la flamme du Pdci ne s’éteigne pas à Daloa. Je voudrais l’encourager et demander au Seigneur Tout Puissant pour qu’il lui donne une santé de fer pour être toujours auprès de nous. Je voudrais lui dire également que la population de Daloa compte sur lui et qu’il peut dormir tranquille et que nous serons toujours prêts à l’aider afin que la confiance que le président Bédié a placée en lui, soit porteuse de succès. Car c’est à la suite des élections, après les avoir remportées qu’on saura réellement que nous avons travaillé.
Interview réalisée par M.O à Daloa
