Point de presse à l`UNARTCI : Gadji Celi fait le point de la lutte contre la piraterie

Le président Gadji Celi entend personnellement s’investir dans la lutte contre la piraterie des œuvres des adhérents de son union, l’Union nationale des artistes de Côte d’Ivoire (UNARTCI). Depuis peu, sa structure a mis sur pied une brigade dont l’expertise n’est plus à démontrer : Faucon. Grâce à elle, déjà 13 pirates croupissent à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA), en attendant d’être rejoints par une trentaine d’autres lascars. C’est pour informer l’opinion publique de cet état de fait que le président de l’UNARTCI a rencontré les journalistes culturels, hier, en début d’après-midi, au siège de son union sis aux II-Plateaux-Vallons. “ J’ai décidé de prendre le taureau par les cornes quant à la lutte contre le fléau qu’est la piraterie des œuvres de nos adhérents. Pour ce faire, nous avons pris les attaches de la structure dénommée Faucon qui a pu mettre la main sur 13 pirates qui croupissent à la MACA en attendant d’être jugés. Avec cette prise, il faut reconnaître que c’est la première fois qu’en Côte d’Ivoire, des pirates sont déférés à la MACA. Au jour d’aujourd’hui, c’est plus de 16 mille CD piratés qui ont ainsi été saisis conformément à la convention qui lie le BURIDA à l’UNARTCI”, a-t-il fièrement dit aux journalistes. Avant de poursuivre “Même hier, des pirates ont été déférés. Avec l’efficacité de la structure Faucon, nous pensons arriver à bout de la piraterie en Côte d’Ivoire. Mais cela nécessite d’énormes moyens. Il faut savoir que Faucon utilise à 90% ses fonds propres pour faire son travail sur le terrain ”, a-t-il tenu à avancer. Pourquoi ce choix ? “J’ai décidé de mettre une brigade des artistes sur le terrain. Ça a mal tourné. Les gens ont critiqué cette option en avançant qu’on envoyait les artistes à l’abattoir. Que fallait-il faire d’autre ? Mes collaborateurs et moi décidions de prendre une expertise. Dans le décret qui dit que nous avons la possibilité de prendre une expertise quand il y a problème, il est aussi dit que nous avons le choix de cette expertise. C’est donc le président de l’UNARTCI qui a choisi Faucon au regard de son expérience. Les fonds pour lutter contre la piraterie proviennent du BURIDA. D’août à décembre, j’ai reçu 1 million par mois et après je devrais recevoir 500 mille”.

Le président de l’UNARTCI n’a pas omis de parler des ambitions de son union à la tête du Bureau ivoirien du droit d’auteur (BURIDA). “L’UNARTCI veut prendre la présidence du BURIDA à travers ses candidats dans les différents collèges électoraux. Les 15 membres du conseil d’administration doivent être de l’UNARTCI. Et c’est ces derniers qui auront à choisir parmi eux le président du conseil d’administration du BURIDA. Le futur Conseil d’administration du BURIDA devra faire la politique de l’UNARTCI pour le bien-être de tous les artistes de Côte d’Ivoire sans exclusive”.


Marcellin Boguy