Des experts nationaux vont échanger avec leurs collègues qui viendront d`ailleurs en vue de créer un dialogue constructif sur la signification économique et sociale des investissements internationaux dans le processus de financement du développement économique. C`est l`objectif poursuivi par la conférence internationale qui aura lieu du 16 au 21 mars prochain, à Yamoussoukro, sur le thème : «Les investissements internationaux dans un monde à risques». Cette initiative de l`institut africain de développement et de stratégies (IADS) vise entre autres objectifs, la maîtrise des exigences des investissements internationaux. Selon le président de l`IADS, aussi conseiller spécial du président de la République, le recours aux investissements internationaux n`est ni un renoncement à sa souveraineté et à sa dignité ni une preuve de mendicité. «Depuis l`avènement de la croissance économique moderne, le recours aux investissements internationaux est devenu un mode comme tout autre de financement du développement et de la croissance. Les flux de capitaux privés des pays industrialisés vers les pays en développement ont pris le pas sur les capitaux publics. Aujourd`hui, les investissements étrangers passent essentiellement par le canal des sociétés multinationales», présente le ministre Gnamien qui reste convaincu que les pourvoyeurs de ces capitaux ont pour soucis majeurs de diversifier leurs zones d`activités, de contourner des barrières tarifaires ou non tarifaires élevés. De l`avis du ministre, accueillir les investissements internationaux est un signe de bonne réputation et de fréquentabilité. Parce que, note-t-il, cela représente une chance supplémentaire pour financer le développement, diversifier les sources de financement et favoriser la croissance par des opportunités d`emplois qui procurent des revenus au plus grand nombre. «Pour un pays comme la
Côte d`Ivoire qui veut se reconstruire, la conférence de Yamoussoukro se présente comme l`occasion d`une autocritique constructive qui donne l`opportunité à tous et à toutes de comprendre que le conflit armé est le pire poison qui puisse exister quand on veut rendre infréquentable un pays, quand on veut faire fuir les investissements». Les cadres de l`administration publique, du secteur privé, des organisations syndicales et les animateurs de la société civile, les hommes de média sont attendus à la conférence. Les frais de participation s`élèvent à 2 500 Euros par participant.
Irène Bath
bath_irene@yahoo.fr
Côte d`Ivoire qui veut se reconstruire, la conférence de Yamoussoukro se présente comme l`occasion d`une autocritique constructive qui donne l`opportunité à tous et à toutes de comprendre que le conflit armé est le pire poison qui puisse exister quand on veut rendre infréquentable un pays, quand on veut faire fuir les investissements». Les cadres de l`administration publique, du secteur privé, des organisations syndicales et les animateurs de la société civile, les hommes de média sont attendus à la conférence. Les frais de participation s`élèvent à 2 500 Euros par participant.
Irène Bath
bath_irene@yahoo.fr