André Narcisse Ménan est trésorier général adjoint et membre de la direction de l`Union pour la démocratie et la paix (UDPCI). Dans cet entretien, il lève un coin du voile sur la façon dont sera financée la campagne du candidat de son parti, Albert Toikeusse Mabri, et parle des " vagabonds politiques " au sein de l`UDPCI. Est-ce que votre parti a réussi à refaire son union, l`un des maux chroniques dont il souffre ?
Il n`est pas exact d`affirmer que notre parti souffre d`un quelconque mal de façon chronique, encore moins d`un manque d`union. L`UDPCI est un parti comme tout autre. En tant que telle, il ne faut pas oublier qu`elle est une association d`hommes et de femmes responsables, qui ont accepté de porter un idéal et de se battre pour sa réalisation. Chemin faisant, il peut y avoir quelques malentendus, ce qui est tout à fait naturel. A l`UDPCI, parti de l`union, parti de bon ton, parti houphouetiste, où le dialogue est de mise pour résoudre tout problème, nous ne nous accommodons pas durablement de situation de crise. En définitive, je puis vous affirmer que la paix règne dans notre maison. Au point où certains de nos frères qui, à un moment donné, se sont mis en retrait, n`hésitent pas à revenir à la maison. D`aucuns sont opposés à ces sempiternels allers et retours qu`ils qualifient de vagabondages politiques…
Je ne peux empêcher les gens d`avoir une opinion contraire à la mienne sur cette question. Je dois même reconnaître qu`à certains égards, ceux qui expriment leur opposition ne sont pas à blâmer dans l`absolu. Ils se rappellent certainement que l`infidélité de certains cadres a souvent fait beaucoup de torts à notre formation politique. Tout en les comprenant, il ne faut pas occulter que notre formation politique revendique l`héritage d`Houphouët Boigny pour qui le pardon et la tolérance sont des valeurs fondamentales. Nous devons également nous inspirer chaque jour des enseignements du Général GUEI, homme de bon ton et d`union, pour aller à l`essentiel. J`insiste sur le fait que nous aspirons à diriger la Côte d`Ivoire, nous sommes l`alternative crédible. Pour ce faire, il est indispensable de pardonner surtout à ceux qui ont la force et l`honnêteté de reconnaître qu`ils se sont trompés de combat. C`est ce qu`ont compris les militants de Bin-Houyé et tous les coordonnateurs et cadres originaires de cette région, eux qui ont salué dans la ferveur ce retour le 24 décembre 2008 à l`occasion du meeting qui a consacré le mea culpa du maire Ouguin. La présence du président Mabri entouré de la quasi-totalité des élus UDPCI dont le président Blon Blaise du conseil général de Man, est une claire indication que notre parti est mature et prêt à diriger ce pays avec tous ses enfants, sans exclusive. Pour la campagne présidentielle prochaine, où est-ce que la trésorerie de l`UDPCI compte trouver les fonds nécessaires pour son candidat?
Je voudrais vous remercier pour votre question parce que malheureusement, il se trouve encore des personnes pour douter de notre capacité à nous donner les moyens de nos ambitions. Eh bien, sachez que nous sommes mobilisés et prêts à nous doter de moyens à la mesure de ce que nous voulons faire : gagner proprement les élections en Côte d`Ivoire. Et pour ce faire, nous comptons avant tout sur nos propres moyens, sur la mobilisation et l`engagement militant de tous. Les femmes ont déjà commencé à s`organiser pour répondre favorablement à l`appel qui leur a été lancé le 22 novembre dernier par le président Mabri à l`effet de contribuer au financement de sa campagne. Vous avez certainement suivi l`opération de mobilisation de fonds lancée par la jeunesse du parti à l`occasion de leur meeting du 22 décembre dernier ; opération dont le démarrage a vu les cadres du parti apporter, séance tenante, leur soutien chiffré à plusieurs millions de nos francs. Ces initiatives heureuses démontrent à souhait que notre parti a, en son sein, des ressorts nécessaires pour trouver les ressources pour financer ses campagnes.
Entretien réalisé par
André Silver Konan
Il n`est pas exact d`affirmer que notre parti souffre d`un quelconque mal de façon chronique, encore moins d`un manque d`union. L`UDPCI est un parti comme tout autre. En tant que telle, il ne faut pas oublier qu`elle est une association d`hommes et de femmes responsables, qui ont accepté de porter un idéal et de se battre pour sa réalisation. Chemin faisant, il peut y avoir quelques malentendus, ce qui est tout à fait naturel. A l`UDPCI, parti de l`union, parti de bon ton, parti houphouetiste, où le dialogue est de mise pour résoudre tout problème, nous ne nous accommodons pas durablement de situation de crise. En définitive, je puis vous affirmer que la paix règne dans notre maison. Au point où certains de nos frères qui, à un moment donné, se sont mis en retrait, n`hésitent pas à revenir à la maison. D`aucuns sont opposés à ces sempiternels allers et retours qu`ils qualifient de vagabondages politiques…
Je ne peux empêcher les gens d`avoir une opinion contraire à la mienne sur cette question. Je dois même reconnaître qu`à certains égards, ceux qui expriment leur opposition ne sont pas à blâmer dans l`absolu. Ils se rappellent certainement que l`infidélité de certains cadres a souvent fait beaucoup de torts à notre formation politique. Tout en les comprenant, il ne faut pas occulter que notre formation politique revendique l`héritage d`Houphouët Boigny pour qui le pardon et la tolérance sont des valeurs fondamentales. Nous devons également nous inspirer chaque jour des enseignements du Général GUEI, homme de bon ton et d`union, pour aller à l`essentiel. J`insiste sur le fait que nous aspirons à diriger la Côte d`Ivoire, nous sommes l`alternative crédible. Pour ce faire, il est indispensable de pardonner surtout à ceux qui ont la force et l`honnêteté de reconnaître qu`ils se sont trompés de combat. C`est ce qu`ont compris les militants de Bin-Houyé et tous les coordonnateurs et cadres originaires de cette région, eux qui ont salué dans la ferveur ce retour le 24 décembre 2008 à l`occasion du meeting qui a consacré le mea culpa du maire Ouguin. La présence du président Mabri entouré de la quasi-totalité des élus UDPCI dont le président Blon Blaise du conseil général de Man, est une claire indication que notre parti est mature et prêt à diriger ce pays avec tous ses enfants, sans exclusive. Pour la campagne présidentielle prochaine, où est-ce que la trésorerie de l`UDPCI compte trouver les fonds nécessaires pour son candidat?
Je voudrais vous remercier pour votre question parce que malheureusement, il se trouve encore des personnes pour douter de notre capacité à nous donner les moyens de nos ambitions. Eh bien, sachez que nous sommes mobilisés et prêts à nous doter de moyens à la mesure de ce que nous voulons faire : gagner proprement les élections en Côte d`Ivoire. Et pour ce faire, nous comptons avant tout sur nos propres moyens, sur la mobilisation et l`engagement militant de tous. Les femmes ont déjà commencé à s`organiser pour répondre favorablement à l`appel qui leur a été lancé le 22 novembre dernier par le président Mabri à l`effet de contribuer au financement de sa campagne. Vous avez certainement suivi l`opération de mobilisation de fonds lancée par la jeunesse du parti à l`occasion de leur meeting du 22 décembre dernier ; opération dont le démarrage a vu les cadres du parti apporter, séance tenante, leur soutien chiffré à plusieurs millions de nos francs. Ces initiatives heureuses démontrent à souhait que notre parti a, en son sein, des ressorts nécessaires pour trouver les ressources pour financer ses campagnes.
Entretien réalisé par
André Silver Konan