Lutte contre les armes légères - Le Général Kassaraté soutient le Rasalao-Ci

Le Général de division Edouard Tiapé Kassaraté, Commandant supérieur de la gendarmerie nationale de Côte d`Ivoire, a reçu en audience, le mercredi dernier, une délégation de la section ivoirienne du Réseau d`action sur les armes légères en Afrique de l`Ouest (Rasalao-Ci), avec à sa tête sa présidente Michèle Pépé. Au cours de cette rencontre, il a été question, pour la présidente, d`expliquer les actions du Rasalao-Ci sur la problématique de la circulation illicite des armes légères et de petit calibre (Alpc) en Afrique subsaharienne, notamment en Côte d`Ivoire. Elle a fait remarquer qu`à côté des armes de destruction massive qui dominent l`actualité, les Alpc sèment la désolation dans différentes parties du monde et portent atteinte à la stabilité de nombreuses régions. Le Rasalao intervient donc par des actions de sensibilisation et d`information à l`endroit des populations et des communautés en vue d`une réduction de la prolifération et circulation illicite des Alpc à un niveau acceptable. Et partant, un environnement sécurisé, propice au développement de nos nations. Mais loin de désarmer les personnes qui détiennent illégalement ces armes, la mission du Rasalao est d`amplifier l`information et la sensibilisation à l`endroit de ces individus. En ce qui concerne les Forces de défense et de sécurité (Fds) précisément, poursuivra l`oratrice, il s`agira de rappeler que l`utilisation abusive des armes peut mettre des vies en danger. “Car, utiliser des armes, a précisé la présidente, a des critères”. Aussi, est-il prévu au programme d`activités du Réseau, la formation à l`intention des Fds. "Ce sont des choses importantes qui doivent être pérennisées ", a reconnu le Général Kassaraté. " Les armes circulent, attisent les rébellions et créent l`insécurité partout ", a-t-il dénoncé. Il a donné l`assurance de sécuriser les activités du Rasalao sur l`étendue du territoire national vu l`importance de la tâche. " Votre travail est vraiment important parce qu`en Afrique, on a un abus de nos libertés individuelles ", a-t-il conclu.
Fabrice Tété
Source : Sce-Com Rasalao-Ci