En présence du roi des N’Zima, Sa Majesté Kouloutchi III, entouré de sa notabilité et d’une foule de militants et sympathisants, Bédié, le candidat du Pdci à l’élection présidentielle, a pris hier à témoin les populations de Tiapoum sur les promesses non tenues de la refondation.
La tournée de Bédié dans le Sud-Comoé se déroule sur le même tempo : critiques acerbes contre le régime du président Laurent Gbagbo, les propositions du président du Pdci Rda pour «arrêter le processus de descente aux enfers» en tendant la main à «tous les déçus de la refondation.» Dans le tout nouveau département de Tiapoum, le discours de N’Zuéba n’a pas varié. En présence du roi des N’Zima, Sa Majesté Kouloutchi III, entouré de sa notabilité et d’une foule de militants et sympathisants, le candidat du Pdci à l’élection présidentielle a pris à témoin les populations de Tiapoum sur les promesses de la refondation. «Qu’est-ce que le Fpi a réalisé de plus pour le pays en général et pour Tiapoum en particulier ?», s’est interrogé l’ancien chef de l’Etat avant de répondre qu’avec « le Fpi, la Côte d’Ivoire et Tiapoum sont condamnés à la pauvreté, à la misère et à la régression. » Le champion du vieux parti en veut terriblement à Laurent Gbagbo et à son régime qu’il accuse de vouloir maintenir les Ivoiriens dans la situation de crise permanente. « Non content de nous avoir jetés dans la pauvreté et la misère, le Fpi veut empêcher l’organisation des élections, verrouiller le jeu politique, prendre les Ivoiriens en otages et confisquer le pouvoir dans le but de s’accaparer les ressources de l’Etat au profit du clan.» Il en veut pour preuve, «le sort que le Fpi a réservé au monde des agriculteurs qu’il spolie de façon scandaleuse du fruit de son travail par l’intermédiaire de structures pléthoriques confiées à des prédateurs sans cœur. » Bédié qui a abouti à la conclusion que «les refondateurs ne maîtrisent pas les enjeux du troisième millénaire», a demandé aux populations de porter désormais leur espoir sur le Pdci Rda pour « extirper cette misère insoutenable» en Côte d’Ivoire. Mais pour y parvenir, le sphinx de Daoukro sait qu’il doit franchir l’étape des élections qu’il estime maintenant à la portée des Ivoiriens. Une étape qui passe par l’opération d’identification et d’enrôlement sur la liste électorale en cours. «Allez massivement, a-t-il recommandé, vous faire enrôler et vous inscrire sur la liste électorale pour obtenir votre carte nationale d’identité et votre carte d’électeur. C’est le seul moyen d’opérer le changement radical auquel nous aspirons tous dans notre pays.» Après quatre meetings animés en quatre jours sous un soleil de plomb, dans la poussière en cette période d’harmattan avec autant d’escales et d’audiences, l’étape de Tiapoum a eu raison de la détermination du président du Pdci Rda qui a eu un léger malaise à la fin de son discours. Bédié a dû marquer une pause de trois minutes avant de reprendre, avec une voix plus tonique, son discours en prenant deux rendez-vous importants avec les populations : le meeting du samedi 17 janvier à Aboisso et l’élection présidentielle. Sur le chemin de retour, il a fait une escale à Noé pour saluer les militants de cette ville frontalière avec le Ghana. Le marathon de Bédié se poursuit ce matin avec l’étape de Maféré.
Jean Roche Kouamé, Envoyé spécial
La tournée de Bédié dans le Sud-Comoé se déroule sur le même tempo : critiques acerbes contre le régime du président Laurent Gbagbo, les propositions du président du Pdci Rda pour «arrêter le processus de descente aux enfers» en tendant la main à «tous les déçus de la refondation.» Dans le tout nouveau département de Tiapoum, le discours de N’Zuéba n’a pas varié. En présence du roi des N’Zima, Sa Majesté Kouloutchi III, entouré de sa notabilité et d’une foule de militants et sympathisants, le candidat du Pdci à l’élection présidentielle a pris à témoin les populations de Tiapoum sur les promesses de la refondation. «Qu’est-ce que le Fpi a réalisé de plus pour le pays en général et pour Tiapoum en particulier ?», s’est interrogé l’ancien chef de l’Etat avant de répondre qu’avec « le Fpi, la Côte d’Ivoire et Tiapoum sont condamnés à la pauvreté, à la misère et à la régression. » Le champion du vieux parti en veut terriblement à Laurent Gbagbo et à son régime qu’il accuse de vouloir maintenir les Ivoiriens dans la situation de crise permanente. « Non content de nous avoir jetés dans la pauvreté et la misère, le Fpi veut empêcher l’organisation des élections, verrouiller le jeu politique, prendre les Ivoiriens en otages et confisquer le pouvoir dans le but de s’accaparer les ressources de l’Etat au profit du clan.» Il en veut pour preuve, «le sort que le Fpi a réservé au monde des agriculteurs qu’il spolie de façon scandaleuse du fruit de son travail par l’intermédiaire de structures pléthoriques confiées à des prédateurs sans cœur. » Bédié qui a abouti à la conclusion que «les refondateurs ne maîtrisent pas les enjeux du troisième millénaire», a demandé aux populations de porter désormais leur espoir sur le Pdci Rda pour « extirper cette misère insoutenable» en Côte d’Ivoire. Mais pour y parvenir, le sphinx de Daoukro sait qu’il doit franchir l’étape des élections qu’il estime maintenant à la portée des Ivoiriens. Une étape qui passe par l’opération d’identification et d’enrôlement sur la liste électorale en cours. «Allez massivement, a-t-il recommandé, vous faire enrôler et vous inscrire sur la liste électorale pour obtenir votre carte nationale d’identité et votre carte d’électeur. C’est le seul moyen d’opérer le changement radical auquel nous aspirons tous dans notre pays.» Après quatre meetings animés en quatre jours sous un soleil de plomb, dans la poussière en cette période d’harmattan avec autant d’escales et d’audiences, l’étape de Tiapoum a eu raison de la détermination du président du Pdci Rda qui a eu un léger malaise à la fin de son discours. Bédié a dû marquer une pause de trois minutes avant de reprendre, avec une voix plus tonique, son discours en prenant deux rendez-vous importants avec les populations : le meeting du samedi 17 janvier à Aboisso et l’élection présidentielle. Sur le chemin de retour, il a fait une escale à Noé pour saluer les militants de cette ville frontalière avec le Ghana. Le marathon de Bédié se poursuit ce matin avec l’étape de Maféré.
Jean Roche Kouamé, Envoyé spécial