Elu secrétaire général de la Fédération FPI de Fresco en décembre dernier, Benoît Lobognon livre ses ambitions.
Notre Voie : Vous avez été élu en décembre 2008, secrétaire général de la nouvelle fédération FPI de Fresco. Quels sont vos sentiments ?
Lobognon Benoît : ce sont des sentiments de satisfaction et de joie qui nous animent. La fédération a été effectivement mise sur pied. Cela permettra au FPI de s'implanter véritablement et d'être un peu plus proche des militants.
N.V.: Avant la mise en place de cette fédération, les structures du FPI existaient-elles dans le département de Fresco ?
L.B.: Avant la naissance de cette fédération, les structures du Front populaire ivoirien n'étaient pas véritablement présentes à Fresco. C'est maintenant que nous allons les mettre sur pied. Et même si elles existaient, leur fonctionnement n'était pas comme on le souhaitait. Elles avaient besoin d'être redynamisées. Dieu merci, avec la mise sur pied bientôt des bureaux fédéraux des structures décentralisées (OFPPI et JFPI), nous pensons que cela redynamisera les structures qui n'existaient que de nom.
Néanmoins le parti n'est pas aussi mal loti que ça. Il a seulement besoin d'une certaine cohésion. La mairie de Fresco est dirigée par le FPI en la personne de M. Diegba Blaise. Au niveau du conseil général nous avons un vice-président. C'est vrai que nous avons perdu les législatives, mais avec quelques voix de différence. Nous pensons qu'avec cette nouvelle fédération, beaucoup de choses seront faites pour que le FPI se porte de mieux en mieux.
N.V. : Quelles sont les chances du FPI en général et de Laurent Gbagbo en particulier aux prochaines élections ?
L.B. : Les chances de Laurent Gbagbo sont énormes aux prochaines élections présidentielles. Comme nous le disons tant tôt, après notre défaite aux législatives, nous avons essayé de combler le déficit. Aujourd'hui, nous sommes présents partout sur le terrain. Nous sommes également proches de nos militants. Nous accueillons en notre sein les nouveaux militants qui quittent le PDCI.
Tout ceci nous amène à dire que le Front populaire ivoirien se porte bien. Et que Laurent Gbagbo peut battre ses adversaires. Tous les postes reviendront au FPI aux prochaines élections y compris celui de la députation.
N.V. : Pouvez nous expliquer les raisons de votre défaite aux élections législatives précédentes ?
L.B. : Fresco est une zone forestière. Nous avons beaucoup d'allogènes. Avec les maigres moyens que nos aînés avaient, ils ne pouvaient pas accéder à tous ces campements à cause du mauvais état des routes. Il faut dire que nos frères baoulés ont été longtemps intoxiqués par le PDCI. Aujourd'hui, nous sommes en train de rétablir la vérité ? Nous pensons que nos frères baoulés nous ont compris.
Les échos qui nous parviennent sont favorables au FPI.
N.V. : Nous sommes à l'heure de l'enrôlement et de l'identification. Qu'avez vous fait pour que les populations sortent massivement ?
L.B.: La fédération à laquelle nous appartenions (Divo) avait déjà commencé ce travail. Au niveau de Fresco, c'est le maire Diégba Kotro Blaise qui pilote cette opération avec Mme Marie Hélène Dago. Nous pensons qu'avec eux, nous allons essayer de remobiliser et sensibiliser davantage nos militants pour qu'ils sortent massivement pour se faire enrôler, non seulement pour voter mais pour avoir leurs pièces d'identité.
Il y a du travail à faire dans ce sens là, il n'est pas encore tard. Nous pensons que d'ici quelques semaines, nous allons faire une tournée dans la fédération pour faire la mobilisation afin que tous nos militants se sentent concernés par cette opération d'enrôlement. Nous voulons que nos cadres participent aussi à cette tournée. Nous allons créer de nouvelles sections.
N.V. : Comment allez-vous faire pour que les structures qui seront mises en place fonctionnent normalement ?
L.B. : Nous allons donner quelques moyens aux responsables de structures qui seront mises en place pour leur fonctionnement et surtout les responsabiliser pour que nous soyons plus proches de nos militants.
Nous allons aussi réhabiliter notre siège. Nous allons former nos militants, organiser des journées du militant. Nous voulons faire taire les rancoeurs nées des élections et qu'ensemble nous regardions dans une seule direction pour que Laurent Gbagbo gagne les prochaines élections.
Aux aînés et aux cadres du FPI, je dis que je suis le fédéral de Fresco et non le fédéral d'un individu ou une frange de la population. A ce titre, j'appelle tous les camarades à s'unir pour qu'ensemble nous puissions faire le travail du Front populaire ivoirien. Nous tendons la main à tous pour que nous atteignions notre objectif victoire de Laurent Gbagbo.
Nous disons à nos parents que le FPI est le parti qui se bat pour leur bien-être.
Interview réalisée par Jean Goudalé
Notre Voie : Vous avez été élu en décembre 2008, secrétaire général de la nouvelle fédération FPI de Fresco. Quels sont vos sentiments ?
Lobognon Benoît : ce sont des sentiments de satisfaction et de joie qui nous animent. La fédération a été effectivement mise sur pied. Cela permettra au FPI de s'implanter véritablement et d'être un peu plus proche des militants.
N.V.: Avant la mise en place de cette fédération, les structures du FPI existaient-elles dans le département de Fresco ?
L.B.: Avant la naissance de cette fédération, les structures du Front populaire ivoirien n'étaient pas véritablement présentes à Fresco. C'est maintenant que nous allons les mettre sur pied. Et même si elles existaient, leur fonctionnement n'était pas comme on le souhaitait. Elles avaient besoin d'être redynamisées. Dieu merci, avec la mise sur pied bientôt des bureaux fédéraux des structures décentralisées (OFPPI et JFPI), nous pensons que cela redynamisera les structures qui n'existaient que de nom.
Néanmoins le parti n'est pas aussi mal loti que ça. Il a seulement besoin d'une certaine cohésion. La mairie de Fresco est dirigée par le FPI en la personne de M. Diegba Blaise. Au niveau du conseil général nous avons un vice-président. C'est vrai que nous avons perdu les législatives, mais avec quelques voix de différence. Nous pensons qu'avec cette nouvelle fédération, beaucoup de choses seront faites pour que le FPI se porte de mieux en mieux.
N.V. : Quelles sont les chances du FPI en général et de Laurent Gbagbo en particulier aux prochaines élections ?
L.B. : Les chances de Laurent Gbagbo sont énormes aux prochaines élections présidentielles. Comme nous le disons tant tôt, après notre défaite aux législatives, nous avons essayé de combler le déficit. Aujourd'hui, nous sommes présents partout sur le terrain. Nous sommes également proches de nos militants. Nous accueillons en notre sein les nouveaux militants qui quittent le PDCI.
Tout ceci nous amène à dire que le Front populaire ivoirien se porte bien. Et que Laurent Gbagbo peut battre ses adversaires. Tous les postes reviendront au FPI aux prochaines élections y compris celui de la députation.
N.V. : Pouvez nous expliquer les raisons de votre défaite aux élections législatives précédentes ?
L.B. : Fresco est une zone forestière. Nous avons beaucoup d'allogènes. Avec les maigres moyens que nos aînés avaient, ils ne pouvaient pas accéder à tous ces campements à cause du mauvais état des routes. Il faut dire que nos frères baoulés ont été longtemps intoxiqués par le PDCI. Aujourd'hui, nous sommes en train de rétablir la vérité ? Nous pensons que nos frères baoulés nous ont compris.
Les échos qui nous parviennent sont favorables au FPI.
N.V. : Nous sommes à l'heure de l'enrôlement et de l'identification. Qu'avez vous fait pour que les populations sortent massivement ?
L.B.: La fédération à laquelle nous appartenions (Divo) avait déjà commencé ce travail. Au niveau de Fresco, c'est le maire Diégba Kotro Blaise qui pilote cette opération avec Mme Marie Hélène Dago. Nous pensons qu'avec eux, nous allons essayer de remobiliser et sensibiliser davantage nos militants pour qu'ils sortent massivement pour se faire enrôler, non seulement pour voter mais pour avoir leurs pièces d'identité.
Il y a du travail à faire dans ce sens là, il n'est pas encore tard. Nous pensons que d'ici quelques semaines, nous allons faire une tournée dans la fédération pour faire la mobilisation afin que tous nos militants se sentent concernés par cette opération d'enrôlement. Nous voulons que nos cadres participent aussi à cette tournée. Nous allons créer de nouvelles sections.
N.V. : Comment allez-vous faire pour que les structures qui seront mises en place fonctionnent normalement ?
L.B. : Nous allons donner quelques moyens aux responsables de structures qui seront mises en place pour leur fonctionnement et surtout les responsabiliser pour que nous soyons plus proches de nos militants.
Nous allons aussi réhabiliter notre siège. Nous allons former nos militants, organiser des journées du militant. Nous voulons faire taire les rancoeurs nées des élections et qu'ensemble nous regardions dans une seule direction pour que Laurent Gbagbo gagne les prochaines élections.
Aux aînés et aux cadres du FPI, je dis que je suis le fédéral de Fresco et non le fédéral d'un individu ou une frange de la population. A ce titre, j'appelle tous les camarades à s'unir pour qu'ensemble nous puissions faire le travail du Front populaire ivoirien. Nous tendons la main à tous pour que nous atteignions notre objectif victoire de Laurent Gbagbo.
Nous disons à nos parents que le FPI est le parti qui se bat pour leur bien-être.
Interview réalisée par Jean Goudalé
